Levée du passe vaccinal : maintenant et pas juste avant le premier tour !

Il y a quelques jours, Gabriel Attal annonçait la levée - et non la suppression - du passe vaccinal pour la quinzaine précédant le premier tour de l’élection présidentielle. On admirera la prévision, à un mois et demi, de la quasi-disparition de l'épidémie, alors que, depuis deux ans, Olivier Véran et ses experts tiennent les Français en haleine de semaine en semaine, alternant les longueurs de bride à resserrer ou relâcher…
« Le passe vaccinal doit être levé maintenant et non pas juste avant le premier tour ! »
Tel est le titre d’une tribune qu’une vingtaine de sénateurs LR ont publiée, lundi, dans Le Figaro. Ils y dénoncent tout autant l’absence de légitimité sanitaire de ce passe vaccinal pour un virus devenu bénin que, logiquement, la nature politique de cette mesure : « Ce passe vaccinal n’a aucun sens. Il n’a jamais été nécessaire. Si l’objectif du gouvernement était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif serait bien plus efficace qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux, ni trois, ni quatre doses n’empêchent d’être contaminé et contagieux. »
Ils commencent à dresser enfin le bilan de la gestion de la crise par Emmanuel Macron et son gouvernement – alors que, rappelons-le, le Sénat a voté en faveur de cette loi d’exception instaurant ce passe vaccinal. Pointant particulièrement l’impression fallacieuse que les vaccinés avaient d’être en sécurité et de ne pas contaminer leurs semblables, sentiment trompeur induit par la campagne de communication martelante du gouvernement pour la vaccination, ils démontent les effets de ce passe vaccinal sur l’incitation à la vaccination sur les Français réticents. La privation de très nombreuses libertés pour les non-injectés n’a pas eu l’effet escompté : on se demande même s’il n’y a pas eu un effet boomerang…
Ils démontent également la parole publique officielle qui voudrait que l’engorgement des hôpitaux serait dû aux malades du Covid non vaccinés, ceux-ci, par ricochet, empêchant le traitement d’autres pathologies. La doxa officielle, qui depuis le début de la pandémie vise à masquer les défaillances structurelles de l’hôpital et les faiblesses des politiques publiques, est en train de se fissurer : « Les efforts du gouvernement auraient donc dû se concentrer sur le renforcement structurel des moyens de l’hôpital afin d’en finir avec la crise sanitaire. Mais les enseignements de deux années de crise n’ont pas été tirés. Pire, l’affaiblissement du secteur hospitalier s’est accentué : selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé, sur la seule année 2020, ce sont 4.389 lits d’hospitalisation qui ont été fermés. »
Enfin, ils abordent le sujet le plus sensible, le plus crucial à nos yeux, des conséquences sur les enfants, sur notre jeunesse, de contraintes sanitaires lourdes, dont l’affreux port du masque pendant près de huit heures de cours, jours après jour, mois après mois. Le principe de précaution, qui a fait s’arrêter le pays pendant de longs mois, « pour sauver des vies », n’a pas été jugé utile pour préserver la santé psychologique de notre jeunesse. Or, disent-ils, « la balance bénéfice-risque n’était manifestement pas en faveur de l’application du port du masque à l’école ».
Et les libertés ? Leur conclusion est sans appel : « Le gouvernement doit arrêter d’“emmerder les Français” avec des mesures politiciennes dissimulées derrière des prétextes sanitaires. » Il y a parmi les signataires des noms bien connus, comme celui d’Alain Houpert (Côte-d'Or) ou Sébastien Meurant (Val-d'Oise). Depuis de longs mois, ils alertent sur l’incohérence de cette gestion de crise et sur le péril, pour la paix sociale et l’économie de notre pays, que représentent ces privations de liberté.
Emmanuel Macron voudrait entrer en campagne par une mesure fracassante de « libération des contraintes » et s’attribuer ainsi tous les mérites d’une décrue naturelle de l’épidémie. La ficelle politique est si grosse, le procédé si déloyal qu’une partie de l’opposition s’en émeut à juste titre, tentant d’esquisser un bilan alors que leur cible principale, Emmanuel Macron, n’est pas encore descendu dans l’arène, son objectif étant vraisemblablement de rafler la mise de la présidentielle par une blitzkrieg. Pour cela, tous les moyens sont bons. Y compris, d’ailleurs, les moyens publics…
Ces sénateurs ont été rapidement contredits par leur candidate : Valérie Pécresse a estimé, ce lundi matin, que ce « n’était pas encore le moment de lever le passe vaccinal ». Une cacophonie qui ne sert pas la cause des Français… ni la campagne présidentielle des LR. Pendant ce temps, le Danemark envisage de supprimer toutes ses restrictions ainsi que son programme de vaccination...
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58 commentaires
Enfin quelques sénateurs manifestement plus intelligents éveillés et honnêtes que d’autres se décident à se manifester !! Ce passe pseudo sanitaire est une honte, l’obligation de port des masques hors système hospitalier est un scandale une torture pour les enfants et il a fallu 2 ans pour qu’enfin ça bouge ! Merci et bon courage.
Bravo Madame pour cet article plein de bon sens et de vérité. On espère qu’un plus grand nombre d’élus et de Français vous rejoignent sur ces vérités.
Le désaccord au sein des L.R. entre 20 Sénateurs pour lever, et Valéry Pécresse pour conserver encore, le pass vaccinal avec son QrCode, qui rappelons le a été emprunté au Japon et surtout au Régime Chinois, tous 2 assez loin de notre Constitution Républicaine, me fait espérer que ce Parti devrait vite disparaitre, tomber dans l’oubli pour s’éclater vers le Centre (JM Lagarde), Reconquête Z, et LREM…Ce ne serait que rationnel pour la Liberté.
Non seulement, on ne nous parle plus d’Israël, de tel ou tel pays, mais surtout, et c’est un bien, c’est reposant, finies les premières infos de chaque journal TV ou radio commençant par le nombre de cas positifs, d’hospitalisés (sans distinction aucune des cas graves et non graves), de décès. Le Covid, qui était la covid (encore un transgenre, certainement) il n’y a pas si longtemps a quasi disparu de la scène médiatique. Peut-être les vacances, en vacance lui aussi, parti à la montagne ?
tout est dit, Madame d’Armagnac vous avez malheureusement entièrement raison !
Heureusement, il y a quelques élus, bien trop rares, qui ont gardé leur lucidité, ou pour le moins, qui ont pris la peine de s’informer. Et ont aussi le courage de braver le totalitarisme rampant.
Utiliser une épidémie en la dramatisant, comme l’a fait le gouvernement, pour ensuite pouvoir donner l’impression de la vaincre, tout cela avec des manipulations grossières est un vrai scandale.
Aujourd’hui, quatre millions de Français perdent leur passe vaccinal et deviennent des sous-citoyens que notre Président a très envie d’emmerder. J’espère qu’ils sauront s’en rappeler dans deux mois et qu’ils ne s’abstiendront pas.
Comme toujours, il y a les Français qui reagissent et qui manifestent leur raz le bol. Il sont punis : matraquages policiers, amendes et gardes à vue. Et puis il y a la majorité des frileux, qui ne disent rien, qui se soumettent par obligation mais qui n’en pensent pas moins. Ceux là s’exprimeront en catimini, à l’abri de l’isoloire, dans les urnes… Macron les méprise et s’imagine qu’ils ne verront pas sont énorme ficelle. Il prend des risques…
Du « maître des horloges » à celui de la pandémie…L’on n’arrête décidément pas le progrès contre ce virus ! Peut-être une quatrième dose post-électorale, à tout hasard ?
La technique de la blitzkrieg est désormais bien rodée par Macron, ou plutôt par les nazis qui l’ont mis en place. Ils vont procéder en 2022, comme ils l’ont fait en 2017 ! Macron nous l’a bien dit « Nous sommes en guerre »…Mais personne n’a compris que la guerre qu’il mène, sur ordre, est celle contre le peuple français et les nations européennes…
Je n’ai jamais compris pourquoi Pécresse incitait à voter pour la mise en place de ce passe vaccinal. On n’arrive pas à contrôler les flux migratoires, mais on devrait contrôler les vaccinés et bannir ceux qui ne le sont pas ! Il parait même que la sécu va traquer les faux passe vaccinaux alors que depuis des décennies elle démontre son incapacité de traquer les millions de fausses cartes de sécu ! On croit rêver …. Vraiment, ces petits caporaux arrorants nous prennent pour des billes. Stop !
Cette traque aux faux pass démontre bien que l’important est de ficher les français, soigner ce sera pour plus tard !!!
Les sénateurs sont dans la demi-mesure, par lâcheté ou stupidité. Le narratif sanitaire n’est qu’un prétexte et l’antichambre de la dictature numérique.
Dans cette perspective, le passe doit être abrogé et pas seulement « levé »!
Heureusement, il existe encore en ce pays des personnes qui regardent et qui voient que toute cette affaire est plus politique que sanitaire. Ce que ce pouvoir ne comprend pas, c’est que les derniers à comprendre seront les plus déterminés à demander des comptes. Alors, oui, il est primordial, pour la paix sociale et la bonne marche de notre pays que cette mesure soit rapidement supprimée.
Oui il faut lever le pass vaccinal qui ne sert à rien , sauf à Macron qui va apparaitre en Grand Libérateur. Ce vaccin qui déçoit beaucoup puisqu’il n’empêche pas d’être contaminé , ni contaminant. Des gamins qui ne sont jamais malades sauf cas rares, et auxquels ce gouvernement impose le port du masque. N’oublions pas que si les hôpitaux ont été débordé , c’est plus par manque de personnel que par l’afflux de malades, et Macron n’a rien arrangé, pire, il a dégradé la situation.
Exact : Macron, Véran et leur bande d’incompétents qui se sont permis entre autres de virer sans indemnité tout le personnel médical non vacciné des hôpitaux…!!!!
Et l’on voudrait remettre en selle ces abrutis…!!!???
Une seule solution : DEHORS ET SANS INDEMNITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Machiavel écrivait pour son Prince,Laurent de Médicis ,dit Le Magnifque ,ceci:
« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes »!
Bien qu’ écrit ,il y a des siècles ,c’ est criant de vérité aujourd’hui.