Le dernier scandale du prince Harry, ou le syndrome de l’enfant roi…

Décidément, il n’en manque pas une. Qui ? Le prince Harry, pardi ! Lequel, réfugié en Californie, avec Meghan, son épouse morganatique, vient une nouvelle fois d’en remettre une couche sur le royal pudding, à l’occasion d’un entretien fracassant accordé à la BBC. Pour rappel, le turbulent jeune homme a renoncé à ses prérogatives d’enfant, à la fois cadet et gâté, pour s’en aller goûter au soleil de Beverly Hills plutôt qu’à la bruine du château de Balmoral. Pourquoi pas ? Mais en ce cas, encore faut-il assumer ses choix, sachant qu’on ne peut en même temps prétendre aux plaisirs de son auguste rang tout en en négligeant les obligations y afférentes.
D’où cet entretien lacrymal qui vient, outre-Manche, de provoquer un assez joli tollé. Au cœur de ce psychodrame aux airs de Loft Story, sa protection personnelle qui ne serait plus assurée au Royaume-Uni, patrie de ses glorieux ancêtres dans laquelle il ne daigne se rendre que lorsque ça l’arrange ou lorsque qu’il n’en a vraiment plus le choix. « Je ne vois pas comment je pourrais ramener mon épouse et mes enfants en Grande-Bretagne dans ces conditions. […] Je suis vraiment triste de ne pas pouvoir leur faire découvrir mon pays natal. » Ben, en prenant l’avion, tout simplement, comme tout un chacun. « Je vais te faire voler, le rouquin ! », aurait pu dire un certain Jean-Marie Le Pen, si le trublion était né à La Trinité…
La paranoïa du prince Harry
Serait-il donc à ce point menacé ? Oui, à le lire, pour cause de son passé militaire en Afghanistan – ce que personne ne peut lui retirer –, même si, selon Paris Match de ce 7 mai, il se vanterait, au passage, « d’avoir tué 25 talibans », rodomontade qui n’est pas forcément du meilleur goût mais qui lui vaudrait, toujours selon la même source, « d’être la cible privilégiée d’organisations terroristes ». Un storytelling qui fait joli, dans le CV princier, mais qui ne tient pas forcément la route, les « terroristes » en question ayant probablement mieux à faire, à Kaboul comme à Damas.
Dans un semblable registre, le prince Harry persiste dans une sorte de complotisme ébouriffé, comparant son possible destin funèbre avec le sort funeste ayant jadis frappé sa mère, la princesse Diana : « Certaines personnes voudraient que l’Histoire se répète. » Ben voyons ! Paranoïa, quand tu nous tiens... Il est vrai que lors d’un entretien accordé à Oprah Winfrey, présentatrice vedette de CBS, le 7 mars 2021, Meghan Markle pointait du doigt sa belle-famille, suspectée de « racisme » pour s’être paraît-il inquiétée de la couleur de peau de son fils à naître, le petit Archibald, qui n’avait pourtant rien demandé à personne. Tout comme, autrefois, certaines gazettes assuraient que Lady Diana avait été victime d’un complot d’État pour cause de relation adultérine avec Dodi Al-Fayed, qui aurait pu donner un possible héritier mahométan à la couronne d’Angleterre. Bref, c’est le symptôme Calimero, souvent détecté chez certains gosses de riches trop bien nés ; trop nourris et pas toujours bien élevés.
Spéculer sur la mort de son père…
Le problème de cette stratégie à l’évidence destinée aux réseaux sociaux a ses limites. Car tant qu’à faire sonner la mandoline, histoire d’attendrir la famille, il y a des mots qu’il peut être licite de penser, mais pas forcément de prononcer : « Ce serait bien qu’on trouve un chemin vers la réconciliation, maintenant. La vie est trop courte pour rester dans le conflit permanent. Je ne sais pas combien de temps il reste à mon père », assure ainsi le prince Harry.
Selon Paris Match, ces quelques mots auraient fait plus que mauvais effet, pour demeurer poli. « Parler de la maladie du roi est vraiment de mauvais goût », dit en soupirant un observateur royal qui préfère rester anonyme. « Élisabeth II aurait été horrifiée », poursuit une source proche du palais. Et une dernière d’ajouter que Charles III serait « bouleversé » par cette déclaration. » Il est vrai que le roi et son fils cadet ne se seraient pas adressé la parole depuis plus d’un an, tandis que la reine Camilla « ne voudrait plus entendre parler de ce beau-fils qu’elle considère comme un traître ». Au passage, le duc de Sussex, l’un des derniers titres dont il puisse encore se prévaloir, aurait même perdu le soutien de son ultime alliée à Buckingham, sa cousine germaine la princesse Eugénie. Quant à son frère, le prince William, la détestation serait plus grande encore, puisque prévoyant, dès lors son accession son trône, de priver Harry et Meghan de ce qu'il leur reste de privilèges. Il est vrai que dans cette affaire, le vilain mouton noir des Windsor aura effectué un véritable sans-faute. Pas une balle dans le panier et le tout avec la grâce d’un palefrenier, cela dit sans faire offense à cet honorable métier.
Ceux qui savent se tenir et les autres…
En effet, naître dans une famille royale ou s’y faire sa place par un mariage n’est pas anodin. Certes, on ne choisit pas d’y voir le jour ; mais, à défaut de s’y plaire, au moins peut-on prendre sur soi. Ce qui fut le cas pour la princesse Margaret, sœur cadette de la reine Élisabeth II, qui, tout en multipliant les frasques sexuelles avec le show-biz des sixties, sut malgré tout tenir son rang en toutes circonstances. Quant au prince Andrew, coupable de turpitudes pires encore - affaire Jeffrey Epstein oblige -, au moins a-t-il eu, depuis, la décence de disparaître des radars, même s'il y a été un peu contraint et forcé. Pour les pièces rapportées, certaines semblent se comporter mieux que d’autres. Comment ne pas évoquer la classe aristocratique d’une Catherine Middleton, née roturière, issue de la classe moyenne britannique et arrière-petite-fille de mineur !
Pour résumer, que l’on soit né ou pas avec une cuillère en argent dans la bouche, la moindre des délicatesses consiste à ne pas cracher dans la soupe, surtout lorsque royale.

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38 commentaires
Il est en mal de reconnaissance. La traitrise est le seul moyen de réussir à faire parler de lui.
Très bien dit. Comme sa mère, ce trublion ne mérite pas les honneurs de la royauté.
Un pauvre type, incapable de s’assumer. Certains profitent de leur position et des portes qu’elle ouvre, créent des fondations, font œuvre de charité, utilisent leur image pour faire le bien… D’autres, comme cet enfant mal elevé, n’ont à mettre sur la table et esperent exister en annonçant le nombre de mortscqu’ils ont fait pendant une guerre… Je gage que son divorce fera autant de bruit que son mariage, pour le plus grand bonheur des magasines people…
Ce frustré aigri ne mérite pas que l’on s’attarde sur son sort. Il discrédite la monarchie britannique. Sa seule compétence est de larmoyer en se victimisant, et tout cela pour s’assurer un revenu.
Les anglais ? Nos plus anciens ennemis qui accouchent d’une famille royale qui se comporte comme des petits bourgeois décadents !
Fréquenter les gochos wokos déteint forcément.
Très bonne analyse
Prince sans rire ! Quelle monarchie ! Seule la reine mère avait la classe
Mais assez de compassion pour ce peuple , ennemi de la France !
Il est assez fortuné pour se payer des gardes du corps ,à quarante ans il n’a jamais rien fait d’autre que de gérer la fortune dont il a hérité ,(comme les autres membres de cette famille),il est insupportable que ces inutiles osent émettre la moindre plainte, Elisabeth II était pleine aux as, elle le savait, elle savait également que son rôle n’était que représentatif ,elle ne se plaignait donc jamais ,c’était la moindre des convenances dont sont si friands les aristos Britanniques.
Y a pas à dire,Elisabeth II était d’une toute autre classe que son malotru et arrogant rouquin de petit fils qui ,contrairement à son frère,ne s’est pas imprégné de l’idée que naitre dans une famille royale ne comportait pas que des avantages ,et que le prix à payer résidait dans les pesantes contraintes protocolaires .
Harry et Meghan n’ont aucune classe. De surcroît, ils se font du cinoche en arguant que leur sécurité est menacée. Qu’ils vivent leur vie confortable et se fassent oublier.
Un des maux qui ronge l’occident et qui en explique beaucoup d’autres, c’est cette victimisation généralisée du people au citoyen lambda. En France, avortement constitutionnalisé, euthanasie encouragée, victimisation tous azimuts, bougies, marche blanche et émotion, arrogance envers le reste du monde pris pour des sous-développés, sans parler de la peur du rhume… Ce pays fait vraiment envie.
Un test ADN et on n’en parle plus.
Il a peut-être été fait mais pas rendu public.
Il y a un moment où voulant faire tout pour une réconciliation qui reste impossible, il faut savoir jeter l’éponge. Ne plus parler de ce fils ingrat serait la meilleure des choses. A la fin, cette relation est beaucoup trop toxique pour les autres membres de la famille Windsor. C’est regrettable mais il faut l’admettre. Qu’ils ne perdent plus de temps avec cela et ils pourront enfin retrouver une certaine sérénité sans Harry.
Je suis assez partagée par ce qui a été écrit sur le Prince Harry. Etre né second et passer à la trappe dans la sphère familiale, je connais. Je suis pourtant la 2ème sur 3 dans la fratrie, mais considérée comme une pestiférée. Pas mariée, pas d’enfants, pas d’emploi, pas d’argent, mais des études universitaires passées sur mon temps de chômage. A 41 ans, ce n’est pas normal. » Il y a un temps pour étudier et un pour travailler » me suis-je entendu dire par le frère ainé, non diplômé. La culture est pourtant sensée mener à un emploi. Pensez-vous. Du coup, mes parents une fois décédés, je me suis retrouvée toute seule dans ma région. 700 Kms nous séparent. J’ai demandé à un psychologue si cela se remettait après le décès des parents. Sa réponse a été catégorique : » Non, cela ne se remet jamais « . Donc, je suis compatisante envers le Prince Harry qui a tenté de faire comprendre à sa famille, que son épouse et ses enfants comptaient plus pour lui, que d’inaugurer une maison de retraite ou un stade de foot.
Mouais ! Que d’indulgence pour ce pauvre petit prince.
La mort brutale de sa mère et le comportement de son père ont dû le traumatiser enfant : on excuse des assassins aujourd’hui mais pas lui parce qu’il est prince ?
Chez moi on dit « porca miseria ».
César dans Pagnol…s’adressant à Honorine, la poissonnière, mère de Fany
« HONORINE…VÉ ….NE PLEUREZ PAS DANS LES CROISSANTS !! «
Je epux entendre votre désarroi d’être la seconde dans une famille de 3 enfants, c’est une place difficile. Mais en ce qui concerne Harry, je ne vois que deux enfants et surtout, nés dans une famille où la règle est « do not explain, do not complain », règle imposée par leur positionnement social et qui est, ma foi, largement comprensés par les intérêt intellectuel, social et financier de cette position. Quand on sort de cette règle, on n’est plus digne d’être dans cette famille et on s’en auto-exclu. Après on ne vient pas pleurnicher si on n’est pas mieux protégé qu n’importe quel combattant anglais en Afghanistan, à moins qu’on se considère supérieur à eux du fait de sa naissance, ce qui n’est plus le cas et serait totalement méprisant pour les autres.
L’argent ne peut pas tout mais à soulager cela tout de même contribue. Il a eu beaucoup plus d’attention que la plupart des enfants. Il n’a pas été battu, non plus. Etre premier, deuxième, etc…d’une fratrie n’explique pas tout. Il y a des avantages tout comme des inconvénients. Et ses frasques montrent assez de son immaturité. Immaturité qui semble, aujourd’hui encore, persister malgré son statut de père de famille.
Voilà un prince « rhabillé pour l’hiver !