« La France est si belle ». Rencontre avec les légionnaires qui célèbrent Camerone
Nous avons rencontré des pionniers de la Légion étrangère à Aubagne et à Cassis, à l'occasion de Camerone.
La Légion étrangère était sous les projecteurs, en ce milieu de semaine. Pour la première fois depuis sa création en 1831, le chef de l'État a présidé la cérémonie de Camerone.
Force est de constater que la Légion fait figure de corps immuable, ici, dans sa maison mère à Aubagne (Bouches-du-Rhône).
Des pionniers, à l'allure lente, portent hache et barbe soignée. Les airs joués par la Musique rappellent les fastes de la Grande Armée. Sous nos yeux, une cérémonie aussi millimétrée que les plis de chemise réglementaires de Monsieur Légionnaire. Sommet de cette liturgie, la main en bois du capitaine Danjou est présentée sur la voie sacrée pendant qu'un lieutenant fait, de tête, le récit de la glorieuse défaite de Camerone.
Après la commémoration, un violon interprète une partition émouvante tirée du film Diên Biên Phu, de Pierre Schoendoerffer. Le père Yannick Lallemand est alors élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Le « padre », qui a notamment sauté sur Kolwezi, connaît bien les képis blancs pour en avoir côtoyé trois générations. « Un légionnaire, c'est quelqu'un qui quitte son pays pour venir servir la France, quelqu'un qui pour des raisons qui lui sont propres va entamer une seconde vie », explique l'aumônier à BV.
« Déterminer chaque chose avec beauté »
Dans son képi, le caporal-chef nous montre une photo-portrait de son épouse : « Comme ça, elle est toujours avec. » Ce pionnier du 1er régiment étranger, fort de plusieurs opérations extérieures, nous détaille les raisons de son engagement : « La culture de la France et la langue de Molière sont magnifiques, on peut déterminer chaque chose avec beauté. » Une imposante stature, alliée inattendue des arts et les lettres, qui dissuade quiconque de s'exprimer avec vulgarité.
Cet amour du pays forme le ciment de la Légion, unique lieu au monde qui accueille 147 nationalités sous un même étendard vert et rouge. Au point que Thomas, un légionnaire du 1er régiment étranger de cavalerie, nous confie : « Mes camarades ont beaucoup d'estime pour la France. La Légion, c'est une grande famille. »
Jean Bexon
Journaliste
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62 commentaires
La FRANCE DE SANG face à ce pantin sous 2 ème classe anti-france , adorateur des francaouis.
L’Honneur par les Armes des HOMMES plus que FRANCAIS ,face à ce comédien soldat de pantomime
Je connais bien la Légion. J ‘ai eu l »honneur et le plaisir de côtoyer, fraterniser avec nombre de légionnaires dans l’Océan Indien. Je puis témoigner de leur incroyable esprit de corps, de camaraderie, de leur très haute idée des valeurs militaires et avant tout de l »Honneur. Respect.
Merci pour votre témoignage, j’aurais aimé vous croiser. Moi quand j’ai appris que le « P4 volontaire’ (alias le président) allait être présent, pour la première fois depuis que j’ai quitté la Légion (maladie) j’ai zappé la cérémonie.
J’ignore d’où je viens je sais juste ou j’ai grandi, mais je sais que j’étais un cancre, pas méchant mais un cancre et que si aujourd’hui je pense pouvoir dire que je suis un type bien (je m’y efforce en tout cas) c’est grâce à la Légion !
Je me suis marié durant ma carrière et j’aimerais juste ajouter à ce très bel article un hommage à ma femme ainsi qu’à celles de certains de mes frères d’armes car j’ai dit un jour a celle qui partage toujours ma vie que je pouvais ne pas re-signer quand viendra le moment, sa réponse résonne encore dans ma tête, la voici « t’inquiètes pas, quand je t’ai dit oui, je savais déjà qui était ton premier amour »
Je suis touché par votre respect mais quel que soient leurs rang ou le corps qu’ils servent, tout nos soldats le méritent s’ils ont la France chevillée à l’âme.
Dernière précision, je n’ai connue qu’une femme, je vous laisse deviner « qui » a été mon premier amour même si c’était parfois l’amour vache.
Mais que fait ce « sous deuxième classe aux archives inutiles » par devant les Elites de la FRANCE ?
Il a a acheté plus de 50 étoilés et d’autres vénaux fonctionnaires ,distribués d’une 5 ème barette .
méthode serge dassault. sauce sarko.
il à baissé son sarouel par devant le chef des bougnoules .
dé s’Honoré 32000 petits gars de 20 ans ,tombés chez les fellagas bicots aujourd’hui ICI chez NOUS.
honteux pantin sans honneur .
Honneur RESPECT Gloire et Patrie ,à ces vrais FRANCAIS . et non franco-voriens ?
Il fallait un comique troupier pour distraire le caractère solennel de cette commémoration. Alors notre Ouvrard du jour aura été interprété ridiculement par le Maréchal Macron…
Adepte du principe du ruissellement, macron a du penser que l’admiration de Français pour la Légion Etrangère va déteindre sur lui avec cette visite! Que falot!
Merci de nous rappeler la grandeur de notre pays.
Macron a donné une leçon de bravoure à nos Légionnaires ?
Tout « chef des armées » qu’il soit de par sa fonction, Macron n’avait rien à faire là. Sa présence a sali ctte cérémonie.
Non, il n’a pas sali la cérémonie, il s’est sali lui-même.
Belle mentalite, de l’honneur, du courage, une fidélité aux 3 couleurs..remarquable. Dommage que toutes ces qualités ne dépassent pas Aubagne.
Un bien beau discours et bien lu ! Cela, en excellent chef de cérémonie, il sait faire. Pour le reste on ressent quelque gêne à le voir passer sa revue, menton serré et comme s’il avait oublié d’enlever le cintre de son veston.
Il doit avoir des oursins sous les bras… En tous cas, il n’a pas osé porter le « képi blanc », pour la revue, c’est déjà ça !
si la France est si belle c’est un peu grace a des gens comme ca non ?
Légion des hommes exceptionnels venus de tous les pays du Monde pour fuir une condamnation ou un état répressif où ils sont menacés pour X raison que personne n’a à connaitre sauf le chef de corps lors de leur l’incorporation !
La Légion leur offre une autre identité , un pays et une langue et elle ne les lâchera jamais , la Légion devient leur famille ( tous pour un ) et ils défendront la France au péril de leur vie comme tout militaire et deviendront Français et agiront toujours avec Honneur avec respect et leur attache à la FRANCE est indéfectible !
Tout ceci est incompréhensible ne peut bien sur pas être compris des LFI et de leur chef de fil Mélenchon qui haïssent notre FRANCE !
« Tout ceci est incompréhensible ne peut bien sur pas être compris des LFI et de leur chef de fil Mélenchon qui haïssent notre FRANCE !», écrovez-vous. Vous pouvez mettre Macron dans le même sac.
Quel mauvais acteur. Quand il passe les troupes en revue j’hésite entre le rire tant il est ridicule (seul, on ne voit que le balai qu’il a dans le luc) et les larmes tant ce petit homme bafoue toutes les règles. Quelle honte, quelle tristesse.
…et hélas le ridicule ne tue pas… le précieux.
Honneur à la Légion, et aux légionnaires, les meilleures soldats du monde.
Ce féminin est-il bien à sa place ?
Il faut voir, voir et revoir ‘La Bandera » de Julien Duvivier pour aimer jusqu’aux larmes ce film de 1935 qui dit tout de la Légion étrangère, corps et âme. On y trouve Jean Gabin (qui s’engagea ensuite auprès de de Gaulle), Robert le Vigan (qui eut des ennuis à la Libération) et l’inoubliable Pierre Renoir, frère de Jean, qui joue le capitaine de la Légion, main mutilée, gantée de cuir.
Le Chef de l’Etat, qui a présidé à la cérémonie de Camerone, était « dans son rôle ». Coiffez-le d’un képi blanc, faites-lui pousser une barbe de sapeur, collez-lui un tablier de cuir, servez-lui de la rata à profusion et je suis certain qu’il ferait un bon soldat.
« La Bandera » est un film sur la légion Espagnole , rien à voir avec la légion étrangère française !
Son égo démesuré le pousserait à prendre la place du chef du régiment alors qu’il n’en a pas la carrure .
Bonjour Baalzack. Vous nous parlez du film « LA BANDERA » avec nos dieux du cinéma dont: Jean Gabin. Vous faites une erreur monumentale en disant que ce film parle de la LEGION ETRANGERE. Non! Monsieur. Ce film parle de la Legion espanola, los Tercios fondés par Franco, Valenzuela, Milan Astray et autres colonels espagnols pour sortir l’Espagne du marasme de la guerre civile perpétré par les Rojos, les rouges dans une pseudo république qui n’en n’était pas une secondés par les socialistes. Ces tercios de los estrangeros ont été fondés sur le modèle de la LEGION ETRANGERE. Donc je vous demande de ne pas confondre la Legion espagnole – la legion- et la Légion Etrangère qui sont deux corps d’armées totalement étrangers l’un de l’autre mais aussi si proche dans leurs histoires glorieuses et leur Honneur. L’un avait pour devise: Legio patria nostra et l’autre: Vincer o morir.
Je prends note. Mon amour du cinéma et de ce film l’a emporté sur son ancrage historique.
Ce clown s’est déguisé en « aviateur », « pilote d’avion de chasse » et même « boxeur » alors lui mettre un képi blanc sur la tête ! ? … J’en ai les larmes aux yeux rien que de penser à l’affront qui serait fait à ce « corps d’élite » de l’Armée française ! …
Mais voyons, je l’ai déguisé de manière clownesque. Il faut de l’honneur et le sens du devoir pour être soldat !
J’ai le même sentiment que vous.
…d’opérette sans nul doute!
Oui, d’opérette vous l’avez dit, avec ses tartarins grotesques
Français par le sang versé quand tant d’autres le sont par les allocations versées.
Tontonmelon: Excellente, votre remarque!
Son égo démesuré le pousserait à prendre la place du chef du régiment alors qu’il n’en a pas la carrure .
Ma réponse sur l’égo s’adressait à Baalzack .
Par contre j’apprécie votre commentaire , sur le sang versé , et j’aurais aimé en avoir eu l’idée .
Un bon soldat, sous les ordres, meilleur qu’un président qui en donne.
excellent !