Grenoble : à peine inaugurée, la bibliothèque déjà incendiée. La faute à qui ?

À Grenoble, ville gangrenée par la violence et les trafics, ville où la grenade jetée dans un bar la semaine passée a fait 15 blessés, mais dont le maire, Éric Piolle, claironne qu’il « se fout des procès en laxisme »... À Grenoble, donc, la bibliothèque Chantal-Mauduit, inaugurée le 14 décembre dernier, est partie en fumée. Incendiée par une voiture-bélier enflammée tandis que, dans le quartier, des containers incendiés eux aussi retardaient l’arrivée des pompiers.
Un « projet phare » dans la nuit écolo…
Lorsqu’à l’été 2023, après la mort du « petit ange » Nahel Merzouk, la France a connu les pires émeutes – dont bien des communes, ruinées, ne se sont toujours pas relevées –, Emmanuel Macron nous a expliqué que le saccage du pays était dû au désœuvrement de nos jeunes, privés de lecture en cette période de vacances scolaires. À Grenoble, comme partout dans le pays, « des hordes de pillards » ont dévalisé les magasins du centre-ville. « Ce sont 40 boutiques qui ont été pillées : bijouterie, vêtements et chaussures, téléphonie mobile, etc. Les témoignages convergent : le pillage avait été préparé à l'avance », rapportait alors France Bleu. Pas de librairies dans la liste ? Le chef de l’État se serait-il trompé ?
Quoi qu’il en soit, la mairie de Grenoble a décidé de doter le quartier populaire du Mistral d’une magnifique bibliothèque. Coût de l’opération : 1.154.000 euros, dont 508.000 euros financés par l’État, c’est-à-dire par vous et moi qui payons des impôts. « Cet équipement public était un projet phare porté par la municipalité pour renforcer l’offre culturelle et sportive dans ce secteur de la ville », nous dit Le Dauphiné libéré.
En ce mercredi matin, France3 rapporte que « cet incident (sic) serait survenu à la suite d'échauffourées avec la police », une descente de police et de CRS ayant eu lieu dans le quartier, la veille au soir. « Dès 20 heures, des équipages de police et des CRS ont subi des jets de projectiles, sans être atteints. Les jets se sont poursuivis dans la soirée, ainsi que des tirs de mortier, qui n'ont fait ni blessé ni dégradation » mais ont, à l’évidence, servi de répétition pour l’incendie de la bibliothèque Chantal-Mauduit.
Quand Éric Piolle se vantait d’être « un pionnier »
Une cellule psychologique a été mise en place pour les vingt employés de la bibliothèque, plantés ce mercredi matin devant les décombres fumants, ainsi qu'« une cellule de crise » organisée à 11 heures en mairie.
Que va, cette fois, dire le maire ? Va-t-il encore dénoncer les « polémiques lancées par la droite, la fachosphère et les autres charognards des faits divers », comme il l’a fait la semaine passée ? Va-t-il réitérer ses propos tenus dans Libération, à la veille de l’attaque à la grenade dans un bar associatif de sa ville : « À vrai dire, je m’en fous un peu. Quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu’on a gagné quelques batailles par ailleurs, car on peut toujours se dire qu’une ville n’est pas assez propre et pas assez sûre » ? À moins, bien sûr, qu’il n’incrimine la police, fauteuse de troubles à la solde du ministre de l’Intérieur, suppôt lui aussi de la fachosphère...
Éric Piolle a judicieusement pris les devants : il ne se représentera pas devant les Grenoblois. Pas certain, pour autant, que son pouvoir de nuisance s’arrête à la porte de la mairie, car « l’édile écologie […] continue de nourrir » des ambitions nationales, écrivait Le Monde, ce dimanche.
Et le quotidien de rappeler cette sortie prophétique, au soir de sa première élection, le 4 avril 2014, quand Éric Piolle – parodiant un Jack Lang qui avait vu la France « passer de l’ombre à la lumière » le 10 mai 1981 – lançait à la cantonade : « Nous sommes des pionniers, nous avons inventé quelque chose de nouveau et les Grenoblois nous ont entendus ! »
Les phares du socialisme mitterrandien nous ont menés là où nous sommes, au fond du bac à compost où piochent les écolos. Quant aux Grenoblois, ce qu'il auront vu, c’est l’explosion du narcotrafic et des attaques à la kalachnikov en parallèle des pistes cyclables et des cours d’école dégenrées, la violence criminelle impossible à endiguer à mesure que grimpait le déni du maire et de son équipe. En tireront-ils la leçon ?

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47 commentaires
Pur scandale ! mais les grenoblois ont voté pour qui ?
La routine pour Grenoble. Pas besoins de caméras ils sont bien connus et pour les empêcher les arrêter avant qu’ils commencent sauf qu’on ne peut employer la méthode préventive, ils faut attendre les faits et exceptionnellement agir après quant c’est possible avec la menace de risque de feux d’artifices.
Ne voyez-vous pas venir la guerre civile ? Il suffirait d’un deuxième Nahël, les policiers et gendarmes sont terrorisés. Les trafiquants font la loi. L’affaire est pliée, mal pliée.
Si Piolle « s’en fout » un peu des critiques , il « se fout » complètement de la culture ; en effet, après avoir fermé des bibliothèques, il en a regroupé d’autres ce qui prive des quartiers d’accès à la culture. Et maintenant une nouvellement inaugurée est réduite en cendres, mais il « s’en fout », il quitte le Titanic qu’il a fabriqué !
Je ne vais pas m’apitoyer ,les grenoblois ,comme l’ensemble des citoyens Français n’ont qu’à savoir voter !
Entièrement d’accord avec vous Karr Karr,et en plus je me tape sur le bide de rire.Quand je discute autour de moi,il m’arrive fréquemment d’entendre des gens dire « Ah bon ? Il s’est passé ceci,? Il est passé celà ? Je ne suis pas au courant » Nombre de français ne s’informent pas, préférant regarder « C’est à vous » sur la 5 ou « Quotidien » ,ou bien font l’autruche et d’autres encore approuvent et les deux premières catégories que je viens de citer s’accordent avec la dernière pour faire « barrage », alors c’est bien fait pour les Grenoblois qui ont voté Macron et Piolle.La messe est dite en ce qui me concerne
« Une cellule psychologique a été mise en place pour les vingt employés de la bibliothèque. »
Ah bon ? Je pense que des cellules dans des maisons d’arrêt seraient bien plus utiles et efficaces que des cellules psychologiques. Il serait temps que nos brillants dirigeants fassent fonctionner leurs « petites cellules grises. »
Il me semble que Grenoble est depuis longtemps déjà une ville plus ou moins touchée par la délinquance mais là, avec Piolle, le nouveau « taulier » de la cité, on a changé de braquet !… Ça me rappelle un sketch de Fernand Raynaud intitulé « Ne me parle pas de Grenoble » encore disponible sur YouTube mais sans l’image, il faut dire que pour un public jeune ça remonte à Mathusalem ! O tempora ! O mores !
Surement la faute à Trump , Musk et l’extrême droite , ce sont les cibles parfaites des gauchos . Eux ne sont coupables de rien , accueillent et défendent ceux qui commettent les pires crimes et délits et c’est le contribuable qui paie .
Chantal-Mauduit une alpiniste , qui fut de gauche tiers-monidiste et proimmgrationiste
Chantal-Mauduit.
surtout ne pas installer de caméra de surveillance c est pas poli
On attend le commentaire de M. Piolle sur le bilan carbone de ce léger incident sans importance.
Encore un coup de Trump et Musk.
Le signal est clair! La réponse des narcotrafiquants aux actions de police ,c’est la guerre: destruction des biens publics, pillages en règle, racket, terreur à l’arme de guerre. La réponse de l’Etat? des demi mesures, une justice verrouillée par des lois inapplicables, et une immigration qui vient rafraichir les troupes des truands en herbe. Dans une guerre il convient de désigner l’ennemi et celui-ci est connu, ses soutiens le sont aussi, la volonté politique du gardien des institutions est aux abonné absents. A l’insécurité ambiante, s’ajoute désormais une insurrection larvée devant laquelle le pouvoir politique tremble de peur de déclencher le feu des cités. Devant un tel constat que reste t’il au citoyen pour se défendre, vivre libre dans un pays apaisé? Nos institutions sont impotentes, minées par des textes et des normes ubuesques, nos fonctionnaires aimeraient agir dans un cadre bien défini, ils en sont empêchés, quand ils ne sont pas eux mêmes inculpés à la place des voyous ou des tueurs. Une refonte de notre république s’impose aussi bien pour désigner ses mandants que pour définir leur cadre d’action. Hélas !,notre souveraineté bradée sur l’autel de l’Europe montre bien que cette usine à gaz ne produit que de la fumée et de l’agitation médiatique. Craignons que la guerre désormais à nos portes soit le signal d’un réveil salutaire.
Bonjour erod, Merci pour ce constat lucide, mais dans cette guerre, comme vous dites, la volonté du gardien des institutions n’est pas aux abonnés absents mais contre nous. En clair, le « gardien des institutions » n’est pas négligent, il le fait exprès.
Bien dit
Quand vous écrivez : » nos fonctionnaires aimeraient agir dans un cadre bien défini, ils en sont empêchés, quand ils ne sont pas eux mêmes inculpés à la place des voyous ou des tueurs » … vous pensez qu’aux FDO j’espère ? ! …
Car pour ce qui est des « fonctionnaires petits hommes gris de toutes tailles, je vous garantie qu’il y en a un paquet qui suivent BIEN les ordres ! …
Pour ce qui est de « la guerre à nos portes », elle n’est pas du côté de la Russie comme veut le faire croire l’UE mais bien de l’autre côté du trottoir ! …
La région idf avait aussi déboursé 1.3 million lors des émeutes en 2017 a Chanteloup les vignes 78.
Un cirque de cramé…aussitôt reconstruit , rebrulé un an après .
Le président du département LR avait voté pour ces dépenses, aidé de la région idf Pecresse….
Bilan du pognon par les fenêtres
La dechéance de la nationalité française pour les binationaux délinquants est la seule solution