Giorgia Meloni l’emporte en Italie : Cinq leçons d’une incroyable victoire

À l'heure où nous mettons sous presse (à 23 h 15 ce 25 septembre), la coalition de droite menée par Giorgia Meloni l'emporterait avec 41 % à 45 % des voix aux élections législatives italiennes, selon les sondages sortie des urnes. Le parti de Meloni Fratelli d'Italia arriverait en tête du scrutin. L’Italie franchit aujourd’hui un cap décisif. Pour la première fois, une femme pourrait accéder au pouvoir exécutif. Elle montrerait aux Italiens et à l’Europe entière que le centrisme mondialiste et européen peut être battu.
Un par un, les peuples d’Europe secouent le joug du mondialisme. Il faut tenter de tirer les cinq leçons de ce séisme.
1 – L’immigration est devenue insupportable aux peuples d'Europe
Les Italiens ont longtemps suivi les sirènes de l’Europe mondialiste et de ses serviteurs. Les faits l’ont emporté. Comme en France, l’explosion des crimes et délits, les menaces culturelles, le coût délirant de l’immigration, ses effets délétères sur la culture et le mode de vie du pays ont retourné l’opinion. Un peuple peut donc se dresser et refuser le destin que d’autres ont écrit pour lui, même après des années d’immigration intensive.
2 – La mainmise sur les médias de masse ne suffit plus
La droite italienne l’emporte contre un système médiatique verrouillé depuis des décennies, notamment par les médias publics. Inlassablement décrite comme une fasciste mussolinienne incontrôlable et dangereuse, Giorgia Meloni a rendu coup pour coup et renvoyé les assaillants à leurs études. La propagande européenne, généreusement financée par les peuples, est impuissante face à la délinquance migratoire et aux échecs des gouvernements du système sur le plan sécuritaire. Le discours médiatique univoque en faveur du melting-pot a vécu, balayé et dénoncé par les réseaux sociaux et par quelques médias de droite qui ont réussi à émerger. Les temps s’annoncent difficiles pour les maîtres à penser du politiquement correct en Europe.
3 – Le mondialisme et l’Europe fédérale ne sont pas des fatalités
C’était, pour les bergers européo-mondialistes et leurs moutons, le sens de l’Histoire. Les nations appartenaient au passé, au temps où les Européens se faisaient la guerre, basculaient dans le racisme et fermaient leurs frontières. Avec la subtilité qu’on leur connaît, nos grands donneurs de leçons ont expliqué dans tous les pays que le passé, c’était le mal, quand l’avenir qu’ils dessinaient représentait le bien. Les peuples se débarrassent les uns après les autres de ce chloroforme idéologique.
Aujourd’hui, l’Italie reprend en main les rênes de son destin. Hier, le Royaume-Uni boutait l’Europe supranationale hors de ses frontières. Quoi qu’ait pu dire et prédire notre presse bien-pensante, nos voisins anglais n’ont pas vu venir les effrayants cataclysmes qu’on leur annonçait. Et même le Parti travailliste n'envisage plus le retour en Europe.
4 – Le lobby mondialiste et européen est plus faible que jamais
La vague qui déferle sur l’Italie n’est qu’une énième réplique du tsunami de retour des nations qui touche l’Europe et au-delà.
L’Italie suit en effet l’exemple de la Hongrie. Persécuté par l’Europe de Bruxelles, Viktor Orbán y occupe le pouvoir depuis 2010 sans discontinuer. Et il n’est pas près d’en partir puisque son parti, le Fidesz, a emporté 59 % des sièges au Parlement lors des législatives d’avril 2022. En Pologne, le parti conservateur Droit et Justice (PiS) est au pouvoir depuis 2015. En 2019, il a à nouveau raflé 51 % des sièges du Parlement polonais, la Diète. En Suède, la droite nationale des Démocrates de Suède vient de l’emporter, mi-septembre, là aussi dans une coalition, sur un programme d’arrêt de l’immigration. Au Danemark, le parti anti-immigration est à 20 % des sièges. En Autriche, le FPÖ représente 17 % des députés. La droite patriote monte en France, où le RN représente désormais 15 % des sièges de députés à l’Assemblée nationale, au même niveau que le parti patriote espagnol Vox. Aux États-Unis, les conservateurs, à la suite de Trump, tiennent un discours de plus en plus ferme vis-à-vis de l’immigration incontrôlée. De quoi inquiéter nos progressistes dépassés par la vague qui monte.
5 – Vers un conflit dur entre mondialistes et patriotes
Le scrutin italien va jeter la panique dans les couloirs de l’Europe supranationale. Pour les mondialistes européens (Emmanuel Macron en tête), les résultats italiens s’apparentent à une menace systémique. La peur va braquer les positions. Mais les sanctions jadis brandies contre le Royaume-Uni, aujourd’hui déployées contre la Hongrie de Orbán et la Pologne de Kaczyński, ont des limites. Impossible de sanctionner la moitié des pays européens. Le retour des vieilles nations met l’Europe bureaucratique et antidémocratique au pied du mur. Le vote italien restera dans l’Histoire comme une étape marquante dans la lutte des peuples contre l’idéologie mondialiste qui leur a fait tant de mal.
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95 commentaires
Les domestiques des usa auraient t’ils du souci à se faire. En France grâce à MLP aucun accord en vue entre nos droites. La France toujours à la traine en tout, sauf pour Macron, lui il précède même les souhaits de Bruxelles. Vivement les Européennes pour avoir une petite chance de virer tout ces corrompus.
Georgia Meloni n’a pas exprimé le désir de se retirer de l’UE. Il n’ont pas eu à pâtir de celle-ci au niveau économique . Bien au contraire . Les Italiens veulent simplement reprendre les choses en main pour ce qui est des migrants parce que cela devenait ingérable . La question identitaire est aussi très présente . Il ne faut pas oublier, aussi, la gestion de la pandémie en Italie et l’attitude l’UE qui a obligé l’Italie à accepter l’atterrissage des vols en provenance de Chine, contre la volonté du gouvernement italien . Pour mieux les considérer comme des pestiférés par la suite, lorsque le nord du pays est devenu l’endroit le plus touché par la covid. De plus aucune solidarité entre les pays européens c’était chacun pour soi. Les italiens ont très mal vécu cette impression d’être relégués alors qu’ils sont en première ligne pour ce qui est de la gestion des migrants . Tout cela a laissé des traces !
Il faut en effet demander aux Italiens ce qu’ils pensent de la façon dont ils ont été traités par l’UE dans l’affaire du COVID. Le drapeau bleu a été brulé.
Mais la Meloni est une politicienne qui sait qu’on arrête pas les trains en mettant la main en avant sur la locomotive …….
C’est quand pour notre pauvre France, qui elle aussi à besoin d’un coup d’un grand nettoyage complémentaire parmi les députés. 15% de députés patriotes ce n’est pas assez, il en faudrait 70%
Je suis étonné de constater que l’opinion de la population Française, qui vas encore voter malgré tout, ne soit pas moins opposé à l’oligarchie Européen favorable à une immigration incontrôlé et voulu que les électeurs Italiens. Y aurait il un problème pas racontable lors des élections Française.
Un grand Bravo aux italiens, Cela prouve bien que les européens se reveillent du nord au sud sauf en ……France bien sur !!!!
ça ne changera pas grand chose, c’est de l’opposition controlée, son parti ne veux ni sortir de l’ UE, ni sortir de l’ OTAN, ni sortir de l’ euro, ça finira comme la gauche en grece qui devait tout revolutionner et qui s’est couchée lamentablement devant la troika !!
Espoir espoir quand tu nous tiens …
Bravo à l’Italie .
Je suis ravi de ce pied de nez à Mme von der Leyen
Mais j’attends que Mme Meloni, maintenant aux manettes, mette en oeuvre immédiatement une de ses promesses électorales, un blocus naval face aux bateaux de migrants
Seule une mesure de ce type me redonnera confiance dans l’avenir
Les Italiens ont écouté la voix de la raison, pas celle qui résonne à tort
A voir. C’est au pied du mur que l’on voit le maçon. Donc on attend de voir concrètement si la droite Italienne sera capable de contrer Bruxelles. J’espère me tromper mais je ne me dais guère d’illusion. Le précédent Grec est dans ma pensée.
Bravo au peuple Italien et à la pugnacité de Giorgia Meloni. C’est comme un rayon de soleil qui éclaire l’europe du sud.
Souhaitons qu’il se propage.
En Europe les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et ces causes sont connues, immigration venue du sud, une religion conquérante qui est aussi une loi suprême et un parti politique totalitaire , des troubles sociaux , une délinquance qui explose, des attentats meurtriers.
Un système européen, ou la démocratie est diluée au maximum, bénéficiaire de transferts de souveraineté des Etats , avec des juges qui font la loi au nom de grands principes.
La plus vieille démocratie du continent, le Royaume Uni, a fini par fuir ce système destructeur.
La vraie victoire et de loin la plus dangereuse est comme en France l’abstention qui en a marre de toute cette Mer de Politiciens tous aussi corrompus les uns que les autres
« J’attendrai le jour et la nuit, j’attendrai toujours son retour… ». Je sais qu’elle vient, je sais qu’elle arrive la liberté, je sais qu’elle vient, je sais qu’elle arrive la souveraineté nationale !
Voilà au moins une bonne nouvelle pour ce début de semaine pour nos amis Italiens et bravo à cette droite qui a su s’unir en un seul groupe Est ce que la droite Française prendra exemple?? à suivre