Gaîté Lyrique : expulsés, les migrants refusent les hébergements proposés

Comme le calme après la tempête. Ce 18 mars après-midi, les abords de la Gaîté Lyrique ont retrouvé une certaine quiétude. Pourtant, toujours bouclé et sous surveillance, le périmètre garde les traces des affrontements musclés qui ont eu lieu, à l’aube, entre forces de l’ordre et manifestants, venus soutenir les centaines de sans-papiers qui occupaient le bâtiment depuis le 10 décembre. À proximité du bâtiment, un tag explicite - « un flic, une balle : justice sociale » - laisse peu de doute quant à la nature du rassemblement, loin de l’image pacifique qu’ont tenté d’en donner les militants de gauche. Quant au sort de ces clandestins qui se revendiquent mineurs, il demeure incertain. Une chose, en revanche, ne l’est pas : contrairement aux discours des associations pro-migrants, des solutions d’hébergement ont bien été proposées par le ministère de l’Intérieur, aussitôt refusées par les principaux intéressés, sur les conseils avisés des collectifs qui prétendent les défendre.
Voilà sur qui les policiers tapent. Toutes matraques dehors contre des jeunes qui demandent juste un toit, juste l’indispensable pour vivre décemment. Y’aura 0 pardon, aucun oubli. Gloire à tous les mineurs isolés de la Gaîté Lyrique ♥️ https://t.co/5o8XyPkZzK pic.twitter.com/dqoP2jQ94J
— Célia (Alouicerlia RIP) (@OuiCerCelia) March 18, 2025
De l’occupation illégale à l’indignation sélective
La gauche tout entière était montée au créneau pour dénoncer l’expulsion de ces quelque 450 « mineurs isolés », à qui la préfecture de Paris n’avait, par ailleurs, pas accordé la présomption de minorité, après évaluation par l’association France terre d’asile en décembre. Certains élus de la gauche radicale, comme Danielle Simonet ou encore Laurent Sorel, se sont même mobilisés pour manifester contre l’intervention des CRS un peu avant 6 h, ce mardi matin. À leurs côtés, de nombreuses associations et des centaines de manifestants se sont rassemblés pour faire bloc et tenter d’empêcher l’expulsion. Partout, le même discours : une expulsion sans « solution pérenne », prétendent les militants. « Nous sommes contre toute évacuation sans relogement », confiait, ce matin, à BV, une élue parisienne. « Pour l’instant, nous n’avons pas entendu parler d’hébergement proposé, ils vont retourner à la rue », déclarait encore, sur BFM TV, Véronique Masquelier, de la Ligue des droits de l’homme.
Ils refusent un toit mais crient au scandale
Une version des faits qui contredit pourtant celle du ministère de l’Intérieur et de la préfecture, selon lesquels des hébergements en province avaient bien été proposés, immédiatement refusés par les clandestins. Et la chose semblait ne pas être ignorée du collectif des jeunes du parc de Belleville, principale association à avoir pris en charge le sort des 450 migrants de la Gaîté Lyrique. Dans un communiqué publié sur leurs réseaux sociaux à l’annonce de l’arrêté préfectoral, les militants déclaraient : « La solution n’est pas de nous déplacer ailleurs. » Et pour cause : « Depuis des mois, nous répétons que nous devons rester à Paris car nous avons nos démarches administratives ici : sociales, médicales, juridiques, scolaires et nos réseaux de solidarité. » Auprès de BV, un parlementaire issu de la NUPES a confirmé et appuyé cet argument : « Les processus de régularisation sont en cours ici à Paris. Si les migrants acceptaient le lieu d’accueil prévu par les autorités, ils risqueraient de perdre tout l’avancement de leur dossier. C’est pourquoi les associations leur ont conseillé de ne pas accepter. »
Mais les slogans persistent : « Nous serons près de 500 jeunes à être remis à la rue cette nuit. La honte ! » L’indignation sonne creux, lorsque l’on connaît les méthodes des associations militantes, prêtes à instrumentaliser ces clandestins pour faire pression sur le gouvernement. Comme le révélait la journaliste Pauline Condomines dans son enquête sur l’ultra-gauche, ces collectifs n’hésitent pas à les mobiliser dans des manifestations et des happenings dans l’espoir d’arracher à l’État des hébergements municipaux. Les sans-papiers sont utiles à la gauche.
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93 commentaires
Que tous les bien pensants qui militent pour le soutien inconditionnel aux migrants en hébergent 1 ou 2 chez eux, ça en ferait moins à traîner dans la rue ou à squater les lieux publics.
Ils refusent un autre hébergement ? On aura tout entendu et tout vu. Si ils ne sont pas contents ils peuvent retourner dans leur pays d’origine et on verra quel hébergement ce pays leur propose.
Évidemment
La solution s’appelle charter en urgence
Ces migrants clandestins sont par définition des hors la loi. Les associations promigrants sont complices de cette situation nauséabonde pour tout le monde. L’état et les juges de même par la lâcheté et le laxisme développés par l’U.E. qui empêche les nations en dechiquetant leur souveraineté. Les riverains dans ces cas qui bien souvent sont des contribuables subissent et n’ont qu’un droit c’est de la fermer et de trinquer à la place des autorités responsables bien au chaud dans leurs pantoufles. Ces jeunes hommes migrants au lieu de défendre leur pays sur place préfèrent venir en Europe nouvel eldorado qui depuis longtemps n’en est plus un. La faiblesse de nos dirigeants est en train de tuer la France .
Pourquoi ces associations qui œuvrent contre la France ne sont-elles pas dissoutes ?
Elles seraient de droite, elles le seraient déjà.
C’est quoi cette mentalité de s’accaparer le bien d’autrui avec les dégâts que l’on sait ?
Le vrai cynisme c’est de faire venir ces jeunes gens qui n’ont rien coûté à l’état Français (naissance, enseignement, soins…) des jeunes gens prêts à l’emploi pour cotiser pour les retraites. Car la France est en panne démographique et pour sauver le système des retraites par répartition il faut deux lois : une sur l’euthanasie pour dégager les boomers et l’autre sur l’immigration pour importer des cotisants. Elle est là la réalité des choix politiques. Les gens ne l’ont toujours pas compris. Les LFIstes veulent des électeurs et des cotisants. Les Français ne veulent pas d’immigration mais ils ne veulent pas d’enfants tout en voulant garder la retraite par répartition.
Cela me fait mal au cœur de voir, sur la vidéo X, ce pauvre petit mineur de … 25 ans, non accompagné, en pleurs !! Il réclame, comme ses copains, « des droits » mais ne se plie jamais aux … devoirs !!
Combien Simonet en loge t elle chez elle, valable pour tous les soutiens de ces soit disant mineurs venant de pays africains qui se glorifient d’avoir foutu les français dehors.
Paris va évacuer et disperser ses migrants dans les campagnes, à Paris la générosité ostentatoire, aux ploucs les emmerdes et l’insécurité , les bergères ont intérêt à cramponner leurs cotillons .
Coalia va toucher des subventions pour rénover quelques châteaux d’hébergement , y’à bon .
Tous ces soi disant « mineurs » isolés, ont bien des parents quelque part, ils ne sont pas nés du Saint Esprit, qui les envoie ? le couple macron a mis leur maison du Touquet en vente, pourquoi ils ne leur proposent pas de les loger dans cette maison vide, puisque macron accepte qu’ils arrivent sur notre territoire, qu’il leur donne des droits et pas de devoirs., et bien qu’il les loge, à sa charge. Il serait bon de prendre le nom et l’adresse de tous les défenseurs venus s’égosiller devant la gaieté et de leur imposer, pas de leur demander, un ou deux migrants chacun, c’est trop facile de jouer les bien pensant, les moralisateurs, les humanistes , de vociférer, de crier au manque de compassion, mais que font ils d’autre, à part demander aux autres de s’en charger, il faut que ces personnes charitables en parole, assument leur compassion et prennent en charge eux mêmes, ces soi disant mineurs. Le mieux tout de même ce serait le retour à l’expéditeur.
La raison « mimi » c’est que pour toutes ces associations ‘ils’ représentent un vrai fromage avec subventions à la clé. Pourquoi voudriez-vous que les problèmes soient résolus. C’est leur gagne-pain.
Ils ont parfaitement raison de faire la fine bouche. Avec un peu de chance Hidalgo leur proposera de choisir entre le Ritz, le Crillon ou la Plaza !
Ou le Narcos Hôtel au Salvador…
Ils se permettent de faire la fine bouche. Combien de travailleurs français dorment dans leur voiture ou dépensent un argent fou pour se rendre à leur travail car ne disposant pas de moyen de transport adéquat ? On voit bien qu’il y a des limites à les accueillir contre notre gré. Il faut mettre un terme à ces flux migratoires qui dégradent nos conditions de vie. Tous devraient être reconduits aux frontières de leur pays. Mais qui pour s’occuper de cette situation ubuesque ?
De plus, on peut s’inquiéter légitimement de l’effet que peut produire sur eux le fait de quitter des contrées souvent misérables où n’existe aucune commodité, pour se retrouver du jour au lendemain sous la majesté de la tour Eiffel, devant l’imposant Arc de Triomphe dans un décors opulent d’Hausman. C’est autre chose qu’une carte postale ; c’est bien réel, subjuguant. Que peuvent-ils comprendre qui ne soit pas humiliant. La réponse peut être dévastatrice.
Effectivement il faut les reloger dans leurs ambassades respectives africaines.
Sises dans le riche 16ème.
Il est temps de préparer des avions pour le retour au pays
Retour auprès des parents simplement
C’est cela la vraie humanité pas celle qui nous coûte un pognon de dingue