François Ruffin : le problème, ce n’est pas le voile mais les fonts baptismaux

Il a quitté LFI mais il a de beaux restes… Invité dans la matinale de France Info ce mercredi, le député de la Somme, désormais rallié à l’étendard vert de Marine Tondelier, s’est exprimé sur le rapport qui agite médias et politiques : l’entrisme des frères musulmans dans toute la société française.
Voile islamique : François Ruffin compare le fait de voiler des fillettes aux baptêmes
"Moi on m'a baptisé à 6 mois, c'est imposé, on va interdire le baptême ?"pic.twitter.com/0vM7VTKXlA
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 21, 2025
Amené à commenter la proposition époustouflante de Gabriel Attal, à savoir interdire le port du voile islamique aux mineures de moins de 15 ans et créer un délit de « contrainte au port du voile » contre les parents qui forceraient leurs enfants mineures à se couvrir du foulard, François Ruffin a assuré que « la loi de 1905, rien que la loi et toute la loi » suffisait amplement à régler le problème. Et d’ajouter : « Est-ce que Gabriel Attal va dire la même chose sur la kippa ? Ce qu’il dit, là, c’est que le voile est imposé aux jeunes, et ce n’est pas choisi. Moi, j’ai été baptisé à six mois. Est-ce qu’on va interdire le baptême parce que c’est imposé ? Donc ça pose des questions. »
La religion catholique est celle du libre arbitre
Ben non, en fait, ça ne pose pas de question, en tout cas pas celle-là ! La comparaison de François Ruffin est, disons-le, d’une bêtise si abyssale qu’on craint que le Saint-Esprit ne l’ait oublié ce jour-là.
On ne sache pas, en effet, que le baptême reçu au berceau contraigne quiconque à quoi que ce soit. La religion catholique est par excellence celle du libre arbitre, quant au baptême des enfants, il ne relève que du principe éducatif et spirituel de leurs parents. Jamais la décision d’inscrire ou non son enfant dans la famille chrétienne n’a été imposée. Si l’instruction est publique et obligatoire, l’éducation et le soin de nos enfants, sont, eux, une affaire strictement privée. On ne sache pas non plus que le baptême reçu à six mois ait laissé une marque visible sur la personne de François Ruffin. La foi, si elle s’est ancrée en lui, ne concerne que lui et personne d’autre. C’est le cas de tous les chrétiens qui sont appelés à en témoigner par leur comportement moral et social, bien davantage signe d’ouverture que de fermeture.
On rappellera d’ailleurs que l’islam ne tolère pas l’apostasie. Celui qui, adulte, renie sa foi, se voit dépossédé de ses biens et son mariage annulé d’office. Sans même être apostat, celui qui fait le choix d’embrasser une autre religion que celle de sa communauté risque d’en être mis au ban, comme l’ont signalé les prêtres à Pâques dernier : 4 % des 10.000 catéchumènes baptisés la nuit pascale étaient des musulmans convertis, dont la plupart ont dissimulé ce baptême à leur entourage.
Ils nient les racines chrétiennes de la France mais ne voient pas d’obstacle à son islamisation
Ce qu’on reproche à l’islam rigoriste n’est évidemment pas la foi des individus, c’est la multiplication des interdits et des contraintes sociales, quand elles ne sont pas juridiques, particulièrement envers les femmes. La charia est un mode de gouvernement, pas une philosophie. Or, dans un retournement propre à cette gauche qui nie les racines chrétiennes de la France mais ne voit aucun obstacle à l’islamisation larvée du pays, le député Ruffin dénonce une « pratique depuis le sommet de l’État qui stigmatise et qui évidemment renforce un sentiment d’être victime et qui contribue à séparer les musulmans de la République ».
Il l’assure, « La masse des musulmans veut être dans la République et dans les écoles de la République ». On veut bien le croire, mais alors qu’ils en acceptent tous les mœurs et les méthodes. Qu’ils se conforment à la culture française, déjà au sens anthropologique du terme, et ne cherchent pas à nous contraindre à la leur par une pression insistante dans l’espace public.
On finira par une anecdote : ici, à Toulon, où les jeunes femmes voilées, puis voilées de noir, puis voilées de noir et masquées, sont de plus en plus nombreuses, on a pu voir il y a quelques jour une femme en burqa remonter fièrement la rue d’Alger. Aujourd’hui, tout commerçant qui n’appose pas dans son local la « Marianne à visage découvert », affiche qui stipule que « nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage », risque une amende de 150 euros. La police municipale a regardé cette femme passer. Sans rien dire…

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3 commentaires
Sans être catholique. Il a juste omis la » confirmation » que les catholiques choisissent librement ( confirmation du baptêmes à la naissance .. ) et il peut aussi librement demander de sortir de la religion catholique ( certes il y a une procédure à faire.. ) et c est la même chose pour les protestants.. donc ou il be connaît pas la religion catholique ou c’ est un quasi fake news.. et personne pour lui repondre( bien sur.. )
On ne risque pas sa vie, même baptisé catholique, à quitter l’église, contrairement à l’islam.
On ne risque pas non plus sa vie chez LFI…hi hi hi!….ni le travail puisque Mélenchon est un bourgeois qui n’a jamais travaillé de sa vie!