Et si on supprimait les aides sociales aux familles de délinquants ?

Le maire LR de Villeneuve-le-Roi, Didier Gonzales, a refusé d’accorder un chèque de Noël à une famille dont l’un des fils est impliqué dans les émeutes de l’été dernier. « Ce n’est pas la solution », expliquent quelques « bonnes âmes », à gauche. Et ce serait quoi, la solution, alors, pour qu’enfin, ces parents-là tiennent leurs enfants et qu’on ne les retrouve pas, nuitamment, à caillasser les patrouilles de policiers ou de pompiers, dès l’âge de 10 ans ? Mais au fait, qui sont ces enfants ? Imagine-t-on ce qui se passerait si, dans un village du Tarn, on attrapait quelques élèves de CM2 ou de 6e, issus de familles de villageois, en train de faire la même chose ? Les parents se retrouveraient à la brigade de gendarmerie, seraient sommés de payer les dégâts et se verraient même, éventuellement, retirer leurs enfants, qui seraient placés. Et non seulement les « bonnes âmes » de gauche ne diraient pas que ce n’est pas la bonne solution, mais insisteraient pour que la sanction soit encore plus dure.
Mais la délinquance de nos émeutiers est masquée par une habile dialectique de circonstance. Ils sont « pauvres ». Non, ils ne sont pas pauvres : le 93, par exemple, est le deuxième département le plus riche de France, il bénéficie de transports en commun, d’infrastructures, de services publics régulièrement dégradés et rebâtis, là où la Lozère ne bénéficie de rien de tout cela et où personne ne se plaint.
Ils sont issus de quartiers « populaires ». Oui, comme les enfants des villages reculés du Morvan, qui sont également « populaires » - entendre : peuplés de classes sociales vivant sous et aux limites du seuil de pauvreté, fixé autour de 800 euros par mois, loyer compris. Mais dans le Morvan, avec les jeunes des villages « populaires », il ne se passe rien. Le mot « populaire » remplace le mot « ethnique » et, avec des mots choisis, on arrive à faire croire que des gens qui bénéficient de l’ensemble des services de l’État, de moyens de transport, d’infrastructures sportives et culturelles quasiment gratuites, qui habitent très près des grands centres universitaires, qui bénéficient de classes dédoublées et d’activités périscolaires, seraient des « oubliés de la nation », ce qui leur donnerait le droit de se plaindre des violences, de la stigmatisation et d’un racisme systémique… voire de tout casser. Quand des provinciaux se voient nantis d’à peine le dixième de ce dont bénéficient les « quartiers » et restent respectueux des lois et des cadres. La fable et les éléments de langage durent depuis quarante ans, avec quel résultat ? Plus ça va, pire c’est. Les villages sont maintenant totalement déshabillés, les zones sensibles ont englouti des milliards de « plans » en tous genres. Le niveau scolaire s’en est-il amélioré ? Non. La délinquance y a-t-elle baissé ? Non plus. Un élève de 6e en tirerait la conclusion que les solutions employées ne sont pas les bonnes, mais les idéologues énarques pensent au contraire qu’il faut aller plus loin, donner plus d’argent ; quel argent ? Et organiser des concours d’État parallèles, réservés à ces « jeunes-là ». Ils ont le niveau et ils sont français ou ils n’ont pas le niveau et sont français autrement ? Parce que si c’est la première option, à quoi riment les aménagements spéciaux, légaux et financiers ?
Le maire de Villeneuve-le-Roi a raison : la première des libertés, c’est la responsabilité, et la première des conditions pour devenir français est d’être traité comme tous les Français. Il est évident que la suppression des aides sociales doit intervenir dès la première condamnation, dès le défaut de suivi de l’enfant. Que ces allocations familiales soient plafonnées à trois enfants par adulte. C’est-à-dire que si un adulte célibataire avec trois enfants reforme un nouveau couple, il ne peut prétendre à des allocations pour de nouveaux enfants avec le nouveau conjoint. Cela, afin que la famille soit gérable et que certains ne pratiquent pas l’enfantement comme source de revenu. Macron a toujours refusé de considérer que les violences policières sont « systémiques », arguant qu’elles sont le fait d’individualités. Pour une fois, il a parfaitement raison. Et même, pourrait-on dire, quand on arrête plusieurs fois par mois les mêmes individus, qui sont insultants et provocateurs avec les forces de l’ordre, on peut considérer qu’il y a des possibilités de s’en énerver un tant soit peu.
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39 commentaires
Si on supprimait les aides nous aurions moins de clients …et nos politiques ne veulent pas comprendre ..c,est pourtant simple ..
Des délinquants en col blanc aussi ? on en connaît pas mal, suivez notre regard. Et là, le PIB remonterait…
Ce serait sûrement efficace..mais provoquera un tel tollé que cela semble impossible.
Nos aides sociales sont notre tombeau, la France restant pour tous les immigrés la première destination phare en Europe ! Elles sont utilisées par les fossoyeurs de notre pays pour hâter le travail de destruction de notre nation. Il n’y a par conséquent aucun espoir qu’elles disparaissent, se faisant également l’allié des trafiquants de drogues, dont usent aussi nos zélites !
Vous n’avez que trop raison. Il nous reste le bulletin de vote.
Supprimer les aides sociales aux familles de délinquants est surement une des meilleures solutions. 1° – l’argent est à peu près la seule valeur sérieuse pour ces délinquants, la seule valeur à laquelle ils sont sensibles. 2° – en outre, cela montrerait que l’Etat, la société, ne se considère plus comme une éternelle victime par nature, que l’on peut continuer à voler, à mépriser, piétiner, et qui continuera bêtement à payer ses bourreaux. Le respect de la loi passe d’abord par le respect du Pouvoir public. 3° ce serait plus respectueux du peuple français, vous savez celui qui se lève tôt pour travailler et qui paie les impôts et taxes qui financent justement ces prestations sociales et les élus qui les jettent à la poubelle.
Déchéance de nationalité pour les binationaux délinquants
en France il y a un sacré ménage à faire dans les organismes que sont la CAF et SS , tous les illégaux , les sans papiers ne devraient pas toucher ne serait-ce 1 euros ( voir aussi les plus que centenaires qui touchent la retraite dans un certain pays ) , ils devraient être renvoyés illico presto , sans visas, dehors !!
Il existe de nombreux stades de délinquance. Si les bailleurs sociaux faisaient leur travail avec votre argent, un contrôle regulier de qui occupe chaque appartement, entre autres…. et suppression des aides si triche et abus.
Si tant est que ce soit légalement possible, un jeune « dealer », rapporte à la maison, plus que les aides sociales, donc à mon avis ce n’est pas cette mesurette, qui changerait grand chose.
La solution pour retrouver la tranquillité en France est la suppression des subventions et aides de toutes sortes aux étrangers en situation illégale. Il n’y a pas de raison c’est même irraisonnable que les contribuables français payent pour des gens qui ne veulent pas s’intégrer venant en France tel un Eldorado ou tout est gratuit . C’est donc aussi valable pour ceux qui sont des délinquants français ou pas.
L’art du « progressiste » est de proposer une vieille idée. comme neuve et innovante. A ce train, McRond nous lira (avec moins de brio) les discours de JMLP. Regardez, Ursula la Hyène est entrain de nous reconstruire le Reich. Conquête à l’Est. Expérimentation biologique sur tous.
OUIIIII ! Il faut faire çà tout de suite et par décret à application immédiate.
Excellent article qui ne sort que des vérités : les familles françaises seraient pénalisées et sommées de payer , et pour ces quartiers tout est fait et refait et encore refait . Ce n’est pas de la médisance mais réellement vécu dans un quartier chez nous ou les structures sont dégradées et aussitôt remises en état . Alors ça suffit , tout cet argent serait bien plus utile ailleurs . Nous n’avons que trop donné , il serait grand temps qu’eux mettent la main à la poche pour payer ce qu’ils cassent . Et en effet que font des gamins de dix ans dans la rue à des heures ou ils devraient être couché . Stop à toutes ces aides et allocations en tout genre , les couples français assument leurs enfants et paient tout en fonction de leurs revenus , encore une grande injustice quand on voit juste le prix du repas pour ces enfants dans les cantines .
et pour les étrangers et bi-nationnaux (la grande majorité) retour à l’expéditeur de toute la famille au sens large
Non seulement il est largement tant de passer a cela, mais également supprimer TOUS les avantages de ceux qui arrivent en France d’une manière ou d’une autre. Mais également d’expulser manu militari tous ceux qui sont sur le territoire national sans titre de séjour et qui coutent 7 Milliards d’euros et qui commettent des crimes journellement ! Cela suffit ! Mr Macron devrait se démettre de ses fonctions vu son incompétence a régler ces problèmes
Le coût de l’immigration est un sujet tabou
Totalement mais après investigation sur les parents à savoir ceux qui bénéficient des activités illégales de leur enfant délinquant.
Et en général il faut réduire les nombreuses prestations et ne garder que la primordiale, celle concernant les enfants et dès le premier, ensuite dégressives après le troisième et aucune pour les polygames.