Et maintenant, Camerone : Mélenchon, l’homme qui salissait tout

Laissons éructer ce vieux bonhomme sur des institutions légendaires qui lui survivront.
Photographie personnelle Davric
Photographie personnelle Davric

La France insoumise a sali les combats ouvriers du 1er mai avec ses plaidoyers « antiracistes » (en réalité, antisémites), mais ce n’était pas encore assez. Il manquait à cette semaine riche en rendez-vous la souillure complète de tous les moments de mémoire de la France. La veille du 1er mai, c’était - nos lecteurs vigilants l’auront observé - le 30 avril. Et tous les 30 avril, la Légion étrangère commémore Camerone. Jean-Luc Mélenchon ne pouvait pas laisser passer cette occasion de dire n’importe quoi.

Le 30 avril, donc, Mélenchon tenait un meeting en petit comité, à Auxerre. Il en a profité pour avoir un petit mot gentil, apparemment destiné à Macron, mais en réalité dirigé contre la Légion étrangère, et même contre toutes les valeurs militaires. Personne n’est surpris. Mais écoutons le leader de la secte insoumise : « Nous célébrons une bataille que nous avons perdue, contre le peuple, par l’Empire », au cours d’une guerre lors de laquelle la France avait « l’intention de faire accepter par les Mexicains un empereur autrichien ». « Ils sont tombés sur l’armée mexicaine de Puebla. Tout le monde s’est dit : "Facile, ce sont des conservateurs, ils vont être avec nous". Ce n’est pas ce qu’il s’est passé. » À ce compte-là, Bainville et Michelet peuvent faire l’objet d’un autodafé, on n’a plus besoin d’eux. Et à la fin de l’envoi, il touche : « Monsieur le Président, réfléchissez bien à ce que vous êtes en train de célébrer. Non, toutes les batailles ne sont pas de notre goût, même si nous reconnaissons le dévouement de ceux qui, obéissant, font ce qu’on leur a dit de faire. » OK, donc, reconnaissance aux bidasses qui ont bêtement obéi aux ordres, histoire de ne pas totalement se les mettre à dos, et critique des aventures impériales.

Un antimilitarisme stupide

Tâchons d’être objectif. Mélenchon a raison sur un point : la classe politique française est rarement à la hauteur de la bravoure de ses soldats. Ce ne sont pas les récentes et lamentables déconfitures en Afghanistan ou au Sahel qui contribueront à démentir cet état de fait. Il n’a peut-être pas tort, quoi qu’il soit probablement assez peu au fait de l’ordre serré de pied ferme, quand il demande à Macron de bien faire attention à ce qu’il commémore - et, partant, à la façon dont il le fait. Notre ami Georges Michel a bien résumé la mascarade que représentait la présence de notre Président, et plus encore sa revue solitaire des troupes, à Aubagne, maison mère de la Légion.

Cela étant dit, il a tort sur le reste, c’est-à-dire sur l’essentiel. Camerone est peut-être une défaite tactique, mais elle a soudé la Légion étrangère autour du culte de ses morts, qu’elle ne pleure pas mais qu’elle honore. Troupe de choc et d’assaut, lente et lourde à la parade, vive et brutale à la manœuvre, elle n’inspirerait pas crainte et confiance dans le monde entier si elle n’avait pas ses rites, dont Camerone est une sorte de résumé liturgique. Soixante soldats venus du monde entier, face à deux mille Mexicains ; une troupe de circonstance, menée par des officiers d’état-major qui s’avéreront être des seigneurs de guerre ; la rage de vaincre, le culte de la mission, le sacrifice suprême, la rigueur et la fraternité ; tout l’esprit Légion est dans Camerone. Et il va de soi que rien, dans cet esprit, ne correspond à Jean-Luc Mélenchon.

Laissons éructer ce vieux bonhomme sur des institutions légendaires qui lui survivront. On n’a pas vu un tel antimilitarisme stupide depuis les années 70, avec notamment Parachutiste, de Maxime Le Forestier, éphémère dragon parachutiste - une chanson que les paras écoutent encore de nos jours en fin de soirée, avec un art consommé du second degré. Mélenchon est déjà démodé. La Légion ne passera jamais.

Picture of Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

48 commentaires

  1. « toutes les batailles ne sont pas de notre goût, même si nous reconnaissons le dévouement de ceux qui, obéissant, font ce qu’on leur a dit de faire. »
    C’est exactement ce que font les troupes LFI qui suivent leur leader maximo pour diviser la France et nous conduire à la guerre civile !

    • Très bien pour tous ces commentaires que j’approuve totalement mais… nous ne sommes que des aboyeurs,  » les chiens aboient et la caravane… » Si nous voulons vraiment que ça change, cessons « d’aboyer » ( comme de pauvres chiens inoffensifs). Français, réveillons-nous !

  2. Quelle déchéance, quelle ignominie. Ce vieillard salit tout ce qu’il touche. Il braderait la France et les français pour un petit moment de gloire.

  3. Melenchon s’agite dans tous les sens,il donne son dernier souffle,il doit sentir venir sa fin politique prochaine. Il ne brillera jamais à l ‘Élysée et c’est tant mieux pour la France.

  4. Cet escroc, doublé d’anti-France, n’est pas prêt de s’arrêter, hélas ………….

  5. Ce pauvre melenchon qui ne c’est pas faire la différence entre une guerre ce sont des milliers hommes qui ce fait frond face à face,alors que pour Camerone ce sont 60 soldats qui doivent tenir cette place pour le passage d’un convois transportant de l’or et face à eux 2000 mexicains qui eux voulaient l’or et le mélenchon il appel cela perdre une guerre,pauvre type.

  6. Les dérapages de ce bonhomme sont légion. Pire nous le savions déjà antisémite et nous le découvrons également raciste et xénophobe. Pour preuve, ne s’attaque t-il pas à notre valeureuse légion au seul motif qu’elle est étrangère ? Allez Jean-Luc, chiche, plutôt qu’un discours sur Camerone à Auxerre, viens donc le faire à Aubagne, face à tous un régiment de la Légion, un jour de commémoration ?

  7. La gauche ne nous déçoit jamais. En 1871, déjà, alors que les armées prussiennes étaient aux portes de Paris, après avoir lourdement vaincu l’armée française, Jules Ferry se réjouissait de la défaite des soldats de l’Empire…

  8. L’odieux personnage capable des pires trahisons.
    Ses compromissions sont légion.
    À vaincre sans péril…
    L’homme est sénile, sa logorrhée n’impressionne que lui.

  9. l’honneur à tous ces soldats de toutes nationalités de toutes confessions mais des hommes vaillants qui se battent pour un pays qui est notre France et pour lequel ces hommes éprouvent un immense respect. Merci à tous ces vaillants combattants.

  10. Le tribun anti-militariste oublie une chose , que le mexicains ont non seulement rendu les hommages militaires aux survivants au moment de leur reddition pour la bravoure dont ce petit détachement a fait preuve devant une armée supérieur en nombre; mais encore de nos jours les mexicains continu a le faire devant le monument commémoratif de cette bataille.
    La gauche a toujours été anti-militariste , c’est dans ses gènes depuis toujours.

      • Oui il ne fait que vociféré …. mais visiblement il y a encore du monde pour l’écouter, hélas !

  11. Le pire c’est que Camerone n’est même pas une défaite .
    Ce groupement de 60 ans était chargé d’escorter un convoi amenant des canon nécessaire pour faire tomber la place forte verrouillant la route de Mexico . Puebla est ces homme était chargé d’intercepter le convoi mais leur perte à Camerone on été tellement lourde qu’il n’ont pas pu attaquer le convoi ainsi la mission à bien était rempli .

    et puis les melenchons abois mais la légion passe ?

    • Melenchon n’est rien d’autre que le « canard déchaîné  » de la politique française. Celui qui voudrait être mais qui n’est pas. En somme un concierge anti tout qui côtoie les gens qu’il déteste mais qu’il aurait voulu être. Pour arriver il soutient une communauté dont il n’a que faire si ce n’est que le seul bulletin de vote. Cela a bien servi pour que l’assemblée nationale accouche d’un vilain petit canard appelé LFI.

  12. En tout cas, ils sont légion à être dégoûtés par la mélenchonisme. Aigreur servie par un ancien trotskiste qui n’a jamais, au fond de lui, cessé de l’être. Il fait peine à voir et à écouter mais il le sait, j’en mettrais ma main au feu de la discorde.

  13. Le mieux pour ce pauvre Mélenchon serait de retourner à Oran, où il est né.
    Ici, en France, il vieillit de plus en plus mal, c’est pitié de le voir en permanence au bord de l’apoplexie
    Et quelle lassitude de subir les délires d’un tel individu

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