Escroquerie, mauvaise gestion : Trump claque la porte de l’OMS

Il n’aura pas fallu longtemps à Donald Trump pour affoler la sphère bien-pensante. Le soir même de son investiture, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a signé pas moins de 42 décrets, parmi lesquels le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (IOMS). Cette résolution fait trembler les mondialistes et les défenseurs de l’institution onusienne qui pourrait bien se retrouver en difficulté, face à la perte de son principal contributeur.
« Chose promise, chose due »
En juillet 2020, alors que son premier mandat touchait à sa fin, Donald Trump avait amorcé la suspension de la contribution américaine à l’OMS, préparant le terrain pour une rupture totale avec l’agence spécialisée des Nations unies. Le retrait effectif du pays nécessitant de respecter le terme d’une année complète, l’arrivée de Joe Biden à la présidence des États-Unis, en janvier 2021, avait enrayé le processus. Biden avait rapidement annulé la procédure, réintégrant les États-Unis au sein de l’organisation. La signature du décret par Trump, dès son retour au pouvoir, était donc largement anticipée. Le républicain accuse l’OMS d’avoir « escroqué » son pays, dénonçant sa « mauvaise gestion » et sa supposée complicité dans la « dissimulation de la propagande liée au coronavirus ».
| ÚLTIMA HORA: Este es el momento exacto en el que el presidente Donald Trump firma desde la Casa Blanca la salida de Estados Unidos de la OMS (Organización Mafiosa de la Salud) dependiente del nido de zurdos de la ONU. ¡Qué bello momento para estar vivos y ser de derecha! pic.twitter.com/Pii9U8VhOq
— Eduardo Menoni (@eduardomenoni) January 21, 2025
Avec une participation de 662 millions de dollars pour le cycle budgétaire de 2024-2025, soit 19 % d’un budget total fixé à 6,83 milliards de dollars, les États-Unis sont les plus grands contributeurs de l’OMS, devant la Chine, qui compte pourtant une population de 1,4 milliard de personnes. C’est donc environ un demi-milliard de dollars que va épargner, chaque année, à ses contribuables, le nouveau président de la première puissance mondiale, qui a instauré, dès ce 20 janvier, le département de l’Efficacité gouvernementale pour supprimer les dépenses inutiles et simplifier l’administration fédérale.
Une fracture dans le consensus onusien
Du côté des souverainistes, la décision a été applaudie comme un modèle de fermeté et d’émancipation vis-à-vis de cet organisme. L'ONU, qui vise une couverture de santé universelle dans le monde et entend orienter les décisions politiques en matière de santé, est souvent décrié.
Trump fustige l’« incapacité de l’OMS à adopter les réformes urgentes nécessaires » dans sa gestion de la crise du Covid-19 et s’attaque à ce qu’il qualifie de « manque d’indépendance » de l’organisation. Selon lui, celle-ci serait trop exposée à « l’influence politique inappropriée des États membres ». Sans détour, il cible particulièrement la Chine, qu’il accusait déjà, en 2020, de « contrôler » l’institution et d’en orienter les décisions.
Vers une alternative à l'organisme ?
L’OMS, à travers un communiqué de son président, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreysus, assure « regretter » cette décision qui laisse un trou béant dans son budget. « Répercussions cataclysmiques », « recul des progrès » : l’inquiétude est grande, pour les défenseurs de l’organisation qui assure que l’ensemble de ses actions pourraient pâtir de la décision de Trump. Le départ des États-Unis affecterait la santé et la sécurité de la population mondiale et américaine.
WHO comments on United States announcement of intent to withdraw
Geneva – The World Health Organization regrets the announcement that the United States of America intends to withdraw from the Organization.
WHO plays a crucial role in protecting the health and security of the… pic.twitter.com/rk9xtIRC4x
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) January 21, 2025
De son côté, le nouveau président veut promouvoir une alternative ambitieuse en matière de santé. Il a exhorté les agences fédérales à « identifier des partenaires américains et internationaux crédibles » pour prendre en charge ces questions cruciales, avec un objectif qu’on devine aisément : donner la priorité aux intérêts du peuple américain. Cette initiative trouvera-t-elle un écho en Europe, ou l’Union européenne préférera-t-elle rester dans le giron de l'institution onusienne fragilisée ? Réponse dans quelques semaines ou mois.

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70 commentaires
Très bien. Bravo! A quand la même chose pour le GIEC?
Il est plus que temps de stopper les aides au développement donné aux pays en » voie de développement » qui ne sert pas pour les peuples mais seulement à enrichir les gouvernants de ces pays ! et appauvri de plus en plus les peuples des pays dis » riches » !!!
Quittons toutes ces grandes ONG dont les dirigeants se font des fortunes et s’infiltres dans les affaires des pays où ils sont !
Que chacun des pays s’occupe de son propre pays et surtout n’intervienne pas dans les conflits qui ne nous concernent pas , et combattons sans relâche le terrorisme à l’intérieur de nos pays en remettons nos frontières et soyons ferme à l’extrême avec ces individus malfaisants !
Il est avéré que l’OMS a surévalué la mortalité du coronavirus d’un facteur à deux chiffres et que cela a promu les politiques suicidaires prises par la plupart des pays.
Puisse cette organisation devenir une coquille vide, l’empêchant de perpétrer des campagnes de « vaccination » calamiteuses en particulier en Afrique et en Inde, grâce à la générosité, entre autres, de Bill Gates !
comme on dit « il tape dans la fourmilière » et c’est très bien, on a pas besoin de ces officines qui ne font que du vent.
Alors que monsieur Bayrou cherche partout des sous à économiser pour remplacer les milliards que monsieur Lemaire a laissé s’envoler (sic), pourquoi ne pas faire la même chose au lieu d’envisager d’arnaquer les retraités ?
Encore un exemple à suivre, ils vont aussi là les milliards.
Si on pouvait faire de même avec le GIEC qui n’est en rien le garant pour enrayer le réchauffement climatique, mais juste une administration supranationale devenu un repaire de l’internationale altermondialiste.
Quand c’est Biden qui rigole en signant les dossiers préparés depuis longtemps, en pile sur son bureau, aucun journaliste n’a trouvé à redire, mais c’était pour contrarier les lois de Trump, çà, c’était normal.
« l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreysus, assure « regretter » cette décision qui laisse un trou béant dans son budget. «
Ah c’est sûr il y aura moins d’argent à se mettre dans les fouilles
Et quand on connaît le passé de cet homme on voit bien que tous ces organismes qui nous coutent un pognon de dingue, regroupent un ramassis de profiteurs pour ne pas dire de mafieux.
Bruxelles aussi nous coûte fort cher…
Cette organisation mondiale est pour moi un non sens les problématiques de santé ne sont pas les mêmes en Europe qu’ au fin fond de l’ Asie. De plus le financement de l’ OMS se fait par des contributeurs tels que Soros et Gates. Trump en se retirant de cet établissement se défait également de la tutelle de ces autres milliardaires. Je crois en fait que Trump va livrer une bataille, pour le moment idéologique, à ces homologues richissimes. Je comprends mieux dès lors pourquoi l Europe vacille et conteste car ses organismes telle que la CEDH ect… sont sous perfusion de financement sorossien.
Quand une entreprise a 40 de son personnel qui ne « produit RIEN » en rapport avec son activité alors cette entreprise est en danger de mort ! …
Dans une équipe nationale de football, SI 4 de ses joueurs ne courent jamais alors elle ne sera pas « championne » ! …
Dans le secteur public hospitalier, comment expliquer que 40 % du personnel n’est pas « au service du malade » ? ! …
« L’OMS, à travers un communiqué de son président, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreysus, assure « regretter » cette décision qui laisse un trou béant dans son budget. » Seule observation du président de l’O.M.S. le manque à gagner, étonnant pour un responsable de voir au premier degré uniquement le côté financier qui est une conséquence et passer sous silence ce qui a mené à cette sentence. En fait, on se fou de savoir si les mesures de la politique menée contre la COVID étaient les bonnes surtout, ne jamais se remettre en question. Ce sont les mêmes qui durant deux ans nous ont enfermé, jouant sur les peurs, en l’absence complète de la moindre logique. Tout comme « l’empoisonneur » du sang contaminé se retrouve aujourd’hui, à la présidence du Conseil Constitutionnel de la France.
Bravo.
Le problème, c’est que le budget restera inchangé, et que c’est qui allons devoir payer la différence !
La « Commission Européenne » va se jeter sur l’occasion, nous on a les moyens. Nous courrons déjà claquer l’argent du contribuable en Syrie, et je suppose que nous allons pomper l’argent public qui manque dès que nous demandons quelque chose, mais pour Gaza, ce sera sans fond les fonds.