Ensauvagement : six mois d’ITT pour Marc, 55 ans, tabassé par trois « jeunes »
Bilan : un poumon perforé, huit côtes cassées, épaule et mâchoire fracturées. Il est "méconnaissable", dit son épouse.
Une agression d’une brutalité inouïe. Jeudi 12 décembre 2024, vers 6 heures du matin, Marc, 55 ans, a été violemment agressé aux abord de la gare SNCF d'Antibes. Il a été transporté à l’hôpital et se trouve toujours en soins intensifs.
Que lui est-il arrivé ? Alors qu’il se rendait à son travail, le quinquagénaire a eu le malheur de croiser le chemin d’une bande de « jeunes ». La suite, son épouse, Stéphanie, la raconte à Actu Nice. « Il marchait tranquillement pour aller prendre son train et trois jeunes sont passés en le bousculant, il leur a dit que la moindre des choses était de s’excuser. Ils ont sorti une bombe lacrymogène et l’ont gazé. » L’Antibois tente de s’échapper en courant, mais il a 55 ans, eux 20. Impossible de les semer. Ils l’ont alors mis à terre et tabassé pendant dix minutes. Entendant ses cris, une personne a finalement appelé les secours.
Marc, 55 ans, menuisier. Massacré par trois "jeunes". Poumon perforé, huit côtes cassées, épaule et mâchoire fracturées. Son œil est sorti de son orbite. Six mois d'ITT.
Dans un monde normal, de tels lynchages vaudraient 45 ans de bagne.https://t.co/LMcaynCQac— Laurent Obertone (@LaurentObertone) December 19, 2024
Marc s’en sort avec un poumon perforé, huit côtes cassées, l'épaule et la mâchoire fracturées. Son œil est « sorti de son orbite », indique son épouse. Son ITT (incapacité totale de travail) devrait durer six mois. « Quand je suis allée le voir, il était méconnaissable, confie Stéphanie à Actu Nice. Ils ont dû le bousculer fort pour qu’il dise quelque chose, ce n’est pas quelqu’un qui cherche la bagarre. » Surtout, la Française est persuadée que les individus cherchaient « une cible » à tabasser, ce matin-là. « Ils voulaient casser la gueule de quelqu’un. » Le mobile raciste de l’agression ne semble pas être envisagé pour le moment.
Un phénomène en hausse
Non loin de là, à Nice, deux policiers ont été lynchés par une bande. Les faits se sont également déroulés le 12 décembre. Les images de cet agent recevant de violents coups de pied en plein visage ont largement circulé sur les réseaux sociaux. « C’est plus une rixe, là, on essaye carrément de tuer à coups de pied un homme sur le trottoir », a réagi Laurent Alcaraz, du syndicat Police Alliance.
La bande a été interpellée dans la foulée et placée aussitôt en garde à vue. Parmi elle figurent un livreur Chronopost™, un chômeur, un technicien de fibre optique, un installateur de panneaux photovoltaïques et même un ambulancier. C’est, d’ailleurs, ce dernier, dont le casier judiciaire comporte huit mentions, qui aurait porté un coup de pied à la tête d’une des deux victimes alors qu’elle se trouvait inerte sur le sol. Étrangement, les prénoms des prévenus n’ont pas été communiqués.
Deux #policiers hors-service ont été agressés jeudi soir en plein centre ville de #Nice
Les images sont édifiantes.
Cinq individus ont été interpellés et déférées.
La #justice doit être impitoyable avec ces voyous.
Prompt rétablissement à nos collègues. #FDO #SoutienFDO pic.twitter.com/FxbnHUgUwB— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) December 14, 2024
Ce phénomène ne se limite évidemment pas à la Côte d’Azur.
Dans le Val-d’Oise, un adolescent de 14 ans a été violemment tabassé par une bande, le 4 octobre dernier. Les sept courageux agresseurs se sont acharnés sur la victime, coincée dans le souterrain de la gare d’Ermont-Halte, lui assénant des coups violents à la tête avec un marteau, avant de prendre la fuite.
À Dijon, c’est Mathéo, 19 ans, qui a été lui aussi tabassé et laissé pour mort par « un groupe de jeunes ». Le jeune homme sortait de boîte de nuit, dans la nuit du 2 au 3 novembre, quand une bande a fondu sur lui pour lui prendre son téléphone et son portefeuille.
À Paris, cette fois, un ado de 16 ans a été tué, ce mardi, d’un coup de couteau à la tête lors d’une rixe survenue devant le lycée Rodin (XIIIe arrondissement). « Pour nous, c’est très clairement un affrontement entre deux bandes de quartier, a déclaré le préfet de police Laurent Nuñez, notant une hausse de ces agressions. Sur toute l’agglomération parisienne, nous en sommes à 98 affrontements entre bandes ; il y en avait eu 93, l’année dernière. Rien que pour Paris, on a eu 25 affrontements entre bandes en 2024. »
Depuis cette déclaration, on a appris que le suspect est un mineur de 16 ans, né au Cameroun et déjà placé sous contrôle judiciaire en octobre 2024 pour vol avec violence en réunion…
L’éléphant dans la pièce
En dépit de la récurrence des profils mis en cause dans ces innombrables affaires d’agressions de rue et de « rixes » entre bandes, la dimension ethnique, voire raciste, du phénomène n’est presque jamais envisagée dans les grands médias. Les Français en sont réduits à deviner quelle sociologie se cache derrière l’expression « bande de jeunes ».
Dès l’an 2000, une enquête menée par le sociologue Sébastian Roché, professeur à l’IEP de Grenoble, et reprise dans un rapport du Sénat, attestait cependant de la nette surdélinquance des jeunes d'origine étrangère, et surtout maghrébine, par rapport à ceux d'origine française. Directeur de recherche au CNRS, Hugues Lagrange affirmait, lui aussi, que « les adolescents éduqués dans des familles du Sahel sont 3 à 4 fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus ». Maurice Berger, pédopsychiatre et spécialiste de la violence chez les jeunes, pointe également dans ses travaux cette très manifeste surreprésentation. « Là où je travaille, il n’y a que 10 % de mineurs originaires de familles de "Français de souche"’ », observe-t-il.
Notre futur ministre de l’Intérieur saura-t-il prendre en compte ces réalités ?
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
55 commentaires
J’espère qu’ils auront un « SÉVERE » rappel à la loi, pour les dissuader de recommencer. S’il n’en tenait qu’à moi, ils seraient déjà dans une mine de charbon et pour longtemps, faute de mieux qui a été aboli et je le regrette…..
Nice : La ville la plus sécurisée de France !! Que serait-elle si elle ne l’était ??? La racaille de deuxième et troisième génération a pris le pouvoir dans ce pays et je ne vois pas, à l’heure actuelle, un premier ministre en mesure de faire changer la peur de camp. En tout cas pas celui qui s’est autoproclamé premier ministre, loin s’en faut.
courage Monsieur quand ce pays fera t-il le nécessaire pour remettre les frontières et virer de chez nous ces assassins, ces violeurs ces agresseurs de vieilles dames, de jeunes filles et jeunes gens ?
Il faut reconnaitre qu’ici on accueille des gens qui dans leur pays se découpent à la machette et qui depuis de siècles se font des guerres tribales
ça mériterait un passage sur toutes les chaines infos, mais non, il faut taire, surtout ne rien montrer dés fois que ça inciterait les électeurs à rejoindre des partis qui dénoncent ces violences depuis des années Lisez actu 17 c’est édifiant, pas un jour ne passe sans agression.
toutes les familles de tous délinquants mineurs, et ceux sous OQTF devraient être punis par la suppression des aides énormes que la France leur donne….. alors que j’ai vu certains matins des femmes de « chez « nous » qui dorment sur des bancs ou au mieux dans leur voiture…… alors où allons nous ?
Dans la plupart des pays d’Afrique il ne fait pas bon appartenir à une ethnie minoritaire. Et c’est ce qui grâce à nos dirigeants va nous arriver d’ici peu de temps.
Ici comme en Allemagne et partout en Europe celà prendra fin si nous avons un jour des politiques dignes de leur fonction et ça c’est pas gagné . Viendra ou le peuple descendra dans la rue pour régler le problème . Nous ne pouvons pas continuer à subir sans réagir , nous ne pouvons les laisser tuer , agressé les nôtres sans réagir .
Ce sont bien les peuples qui élisent les reponsables de cette catastrophe. Jean Marie Le Pen nous a prévenu dès 1972 de notre triste destin.
Il n’y a pas de raison que ça s’arrête puisque (1) les condamnations sont ridiculement légères et (2) rien n’est fait pour endiguer l’arrivée sur notre sol d’individus indésirables.
Le regroupement familial et le droit du sol sont une erreur monumentale. Quant aux OQTF, à quoi bon les délivrer puisqu’elles ne sont pas contraignantes ?
Bref, les augures ne nous sont pas favorables.
Darmanin.. rendez les armes que vous avez confisqué aux français honnêtes ! Votre responsabilité est écrasante
Il faut reconnaître que les Français honnêtes sont un peu… d’avoir rendu les armes.
Revoir sur cnews l’interview de l’épouse de Marc , le menuisier agressé.
Elle donne des informations sur l’origine des agresseurs.
Pour les bandes du lycée Rodin .
La victime et l’agresseur sont tout les 2 issus de populations africaines, un Camerounais et un subsaharien.
Tant que la « justice » ne sera que « l’injustice » les jeunes délinquants étrangers séviront partout dans le pays et il faudra bientôt instaurer un couvre feu quotidien au plus tard à 20 heures et mettre en prison tous les récalcitrants, voire supprimer les allocations aux familles, la nationalité française et les renvoyer dans leur pays d’origine.
Bravo tout est dit .
Mais les politiques manquent de courage
À moins que Bruno Retailleau ne se transforme en Zorro. Mais même là, il aura tellement de bâtons dans les roues qu’il ne pourra pas avancer. La situation semble insoluble…
Terrible cette photo. Compassion. Il faudra aussi nous informer de ce conducteur de bus à Toulouse, mis à pied, car ayant fait son devoir civique ( ce qui ne semble pas avoir plu à ses employeurs ).
Une réaction écœurante.
La société Française est devenue dangereuse par cause de ceux qui font le mal bien entendu, mais également et surtout qui regardent et laisse faire, devinez à qui je pense, …