Emmanuel Macron maniaque du parfum : ça sent le sapin !

Les ministres renifleurs se passent le mot : « Ca sent le Président ».
Capture écran Élysée
Capture écran Élysée

Dans son livre intitulé La Tragédie de l'Élysée, sous titré Dans l'enfer des quinquennats Macron (Éditions Robert Lafont), le journaliste du Parisien Olivier Beaumont propose une plongée dans les coulisses de l'Élysée. Un chapitre est consacré à l'usage intensif de parfum dont fait preuve Emmanuel Macron.

 

À vue de nez, Emmanuel Macron approche. Le parfum dont le Président s'asperge est un indice. Il va arriver ou vient de passer par là. Les ministres renifleurs savent que sa présence dans la salle du Conseil est imminente. Les effluves sont parvenus jusqu'à leur narine. Tous se passent le mot : « Ca sent le Président. »

L'auteur du livre La Tragédie de l'Élysée, sorti ce jour, parle de « consommation industrielle ». Selon Olivier Beaumont, le chérubin aurait toujours un flacon à disposition. En cas de coup dur, double ration du précieux liquide derrière la cravate. Le voilà prêt à partir sur le front ukrainien. Sous le coup de l'attaque olfactive, les troupes russes reculent, Vladimir Poutine déploie la longue table en vue de la prochaine rencontre. À moins de trois mètres, le relent des senteurs déversées sur le costume français attaquent le système nerveux. Ainsi s'expliquerait la distance qui séparait les deux hommes, lors de la rencontre de février 2022. À l'entrée d'Emmanuel Macron dans la grande pièce, Vladimir Poutine se serait écrié : « Пахнет запеканкой ! » (« Ça sent la cocotte ! », selon la traductrice).

Pschitt... La magie opère

L'écrivain enquêteur identifie les codes de la royauté dans ce rituel qui embaume les couloirs du Palais. Louis XIV dissimulait les effets regrettables de son absence d'hygiène corporelle par diverses substances odorantes flatteuses. Lassé d'entendre « Ça sent le Roi-Soleil », le monarque s'en badigeonnait de toutes parts. Emmanuel Macron s'y baigne et marque ainsi son territoire partout où il se rend. Aux quatre coins de la Maison-Blanche, il se roula sur les tapis ; sur l'épaule de Donald Trump, il laissa l'empreinte de son passage. « Eau sauvage » de Dior était le nom de cet arôme qu'il avait répandu alentour. Les taxes douanières sur le produit allaient être faramineuses...

Pour cette ex-conseillère citée par La Dépêche, c'est une façon d'asseoir son pouvoir, « presque de marquer son autorité ». Une simple aspersion suffit à le représenter. Un nuage de son parfum de chevet et il est là. Plus fumeux que jamais, il préside le Conseil où les ministres avaient cru deviner son arrivée. Non. Ce n'était que son aura, une pression sur le vaporisateur effectuée par un huissier. L'annonce n'en demeure pas moins solennelle : « Monsieur le président de la République française... » Pschitt... La magie opère. Sur tous les thèmes, le son révélateur du pschitt de la déroute emplit la pièce. À la fin de la séance, les ministres sont unanimes : ça sent le sapin.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

74 commentaires

    • Oui: « de la confiture à des cochons », comme disait ma grand’mère ! Ceci dit, hormis pour une légère touche finale en soirée-sortie pour les dames (et surtout pas pour aller à un dîner ! ), on m’a toujours appris-depuis 1951 – que celui ou celle qui s’inondait de parfum le matin à en asphixier le voisinage, c’était pour masquer l’absence de passage sous la douche (ou bain, ou autre succédané de toilette), ou l’abus d’ail ou autres mauvaises pratiques odorantes..

  1. A l’issue du procès des assistants parlementaires européens du FN….ça sentait aussi (le) « Sapin ».
    Il n’y avait donc bien dans cette affaire bien lointaine des assistants parlementaires du FN, non pas trois mais bien 4 juges partisans ! Pour 3 d’entre eux bien présents ils portaient tous le parfum de « l’extrême Rose ». Selon de nombreux témoignages, en effet, dans ce tribunal cela sentait aussi principalement « le sapin » que la « rose » » !!!! Bref, cela ne sentait pas bon, comme un parfum de coco(ttes) en effet.

  2. « c’est une façon d’asseoir son pouvoir, « presque de marquer son autorité » » Il pourrait ne pas être totalement impossible qu’il y ait du vrai dans cette affirmation. C’est dire à quel point le pouvoir est devenu évanescent. Et on prétend que le ridicule ne tue pas. Sauf, peut-être, quand il est chef de guerre.

  3. Un sujet qui n’était jamais évoqué mais compte tenu de la féminisation de son comportement, on n’en doutait pas. Il semble beaucoup trop porté vers les hommes, à les manipuler en toute opportunité, en toute conscience. Ce qui le conduit parfois à un acte manqué. Il tend le bras et se retient au dernier moment.
    Deux souvenirs à ce sujet. Une de nos secrétaires portait sur elle, en toutes circonstances, une forte odeur de couche mal entretenue. Personne osait lui en faire la remarque. On supportait jusqu’au jour où l’une de ses collègues a changé de service. La dite collègue lui a certainement fait le point de la situation. Deux jours plus tard, notre dame sentait merveilleusement la propreté et un léger parfum. Ouf .
    Autre approche. Interne dans une école publique, les seuls élèves étrangers de l’époque étaient des noirs tout droit venus de leur pays d’origine, fils de célébrités. Des noirs dont l’odeur corporel était des plus fortes. Pour compenser, ils s’arrosaient de parfum, conscients de leur état.
    De là à supposer que ce Président ressent la nécessité de coiffer certaines odeurs …. A notre époque aux valeurs inversées on peut tout imaginer.

  4. « La cocotte de l’Elysée », j’adore, j’espère que ce surnom lui collera à la peau comme un sparadrap, pendant de nombreuses années

  5. Louis XIV a ruiné la France et encore pas sûr mais au moins il a laissé de grandes choses, le poudré lui a laissé la dette et le néant voire la vitrification toujours possible avant 2027. Comparez cher M Leroy ce qui est comparable !

    • Peut-être une réincarnation du chevalier d’Eon dont on n’a jamais su s’il était homme ou femme. Mais ça, c’était sous Louis XV, preuve que le wokisme ne date pas d’hier.

  6. « Ca sent la cocotte » en russe!!!! Jany, vous confinez au sublime!!! Aucune flagornerie de ma part, cette trouvaille est une pure pépite!

  7. MACRON PARFUM

    « …double ration du précieux liquide derrière la cravate ». L’expression « derrière la cravate » dans ce sujet est surprenante.
    S’en jeter un (un verre) derrière la cravate, se jeter un verre derrière la cravate, etc. signifie boire un verre (d’alcool, le plus souvent) puisque derrière la cravate se trouve la gorge.

    J’en déduis que Macron se shoote à l’alcool puisque le parfum en contient 80%.

    • L’utilisation à contre-courant de cette expression fait partie de l’humour déployé dans ce sujet.

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