[ÉDITO] M. Bompard : cette « mauvaise odeur » de l’extrême droite dans la rue

Ce dimanche 6 avril, c’était donc trois meetings, trois ambiances et, malheureusement pour la France, trois France. Le meeting de soutien à Marine Le Pen qui s’est tenu place Vauban à Paris, lieu hautement historique. Marc Baudriller, qui était sur place, y revient ce soir. Le meeting de la Macronie autour de Gabriel Attal à la Cité du Cinéma (ça ne s’invente pas ; il ne manquait que l'acteur principal de ce mauvais film qui n'en finit plus depuis huit ans) à Saint-Ouen. Un Gabriel Attal qui n’a pas hésité à lancer à l’adresse de Marine Le Pen, s’asseyant allègrement sur la présomption d’innocence : « Tu voles, tu paies. » Un mauvais remake de son fameux « Tu casses, tu répares » qu’il avait balancé lors de son discours de politique générale, six mois après les émeutes estivales à un milliard d’euros.
Quand l’extrême droite essaie de s’emparer « de nos rues »
Troisième meeting, organisé par La France insoumise et Les Écolos, place de la République à Paris. Quelques drapeaux tricolores égarés par-ci, par-là, et surtout beaucoup de drapeaux palestiniens. On imagine que c’est avec ce drapeau que la République (française ?) sera sauvée du péril fasciste. Une manifestation qui se voulait en réaction (on est toujours le réactionnaire de quelqu’un !) au rassemblement de la place Vauban. Parce que, il faut bien comprendre, « l’extrême droite » a osé l’inacceptable, l’innommable, le suprême sacrilège (si l’on peut dire ainsi) : descendre dans la rue ! Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, n’a pas dit autre chose : « Quand l’extrême droite essaie de s’emparer de nos rues, il y a une odeur mauvaise pour la démocratie. »
Passons sur la « mauvaise odeur », plus chiraquienne, moins poétique, peut-être, que le « vent mauvais » de Baudelaire, repris naguère par Macron, qui revient à dire que le Rassemblement national et ses alliés sentent mauvais ; mieux : qu’ils puent. Essayez de mettre ces mots dans la bouche, justement, de ces gens « d’extrême droite » qui parleraient ainsi de l’extrême gauche. Essayez, rien que pour voir… Mais le mieux, dans cette phrase de l’exécuteur des basses œuvres de Mélenchon, c’est tout de même l’expression « nos rues ».
«Quand l’extrême-droite essaie de s’emparer de nos rues, il y a une odeur mauvaise pour la démocratie», fustige Manuel Bompard pic.twitter.com/ntE5IzOpJK
— CNEWS (@CNEWS) April 6, 2025
La rue : terrain de jeu de la gauche
Faut-il comprendre que les gens « d’extrême droite » n’ont rien à faire à Paris ? C’est vrai, ça, c'est trop bien pour eux, Paris. Leur place, à eux, « l’extrême droite » c’est où ils veulent – dans leur cambrousse, leurs zones pavillonnaires pas assez « créolisées » -, bref, où ils veulent, mais pas ici. Ici, c’est chez nous. La rue, c’est notre terrain de chasse et de jeu à nous, la gauche. Notre domaine réservé. Une propriété inaliénable (même si la propriété, c'est le vol) que nous tenons de haute lutte, comme une concession perpétuelle. Une tradition, d'ailleurs, qui remonte aux massacres de Septembre 1792, lorsque nos « grands ancêtres », dans la rue, exhibaient sur des piques les têtes des malheureux qu’ils étaient allés tirer des prisons.
La rue, c'est là qu'aujourd'hui, nos petits copains et petites copines cagoulés dessinent de jolis graffitis sur les monuments historiques, du genre « Fuck la police » (en plus, comme on est ouvert au monde, on est polyglotte) ou « Mort aux Keufs », détruisent les Abribus™ ou ravagent les vitrines de ces salauds de commerçants. Pendant que nous, du haut du podium, nous en appelons à sauver la République en brandissant le poing et en clamant, sans rire, que le Rassemblement national est « un parti dangereux pour la démocratie et l'État de droit ».
« La rue appartient à celui qui y descend »
« La rue appartient à celui qui y descend »...chantent, impeccables, les légionnaires. La droite, bien sage, comme celle qui était rassemblée place Vauban, devrait s’en souvenir plus souvent et remettre en cause ce monopole exorbitant que la gauche s'est octroyé.
Pour terminer et rester dans les rues de Paris, on a envie de citer le discours de Lamartine, prononcé le 25 février 1848 à propos du drapeau tricolore, aujourd'hui si présent, place Vauban, et bien esseulé, place de la République : « Le drapeau rouge que vous nous rapportez n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! » Un drapeau rouge qui, désormais, place de la République, a été remplacé par le drapeau palestinien. Celui du 7 octobre 2023 ?
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102 commentaires
La gauche a le nez délicat , éduqué , raffiné .
Le délicat fumet des terroristes islamistes .
Les délicates fragrances des campements de migrants illégaux.
« le bruit et l’odeur » dont parlait jadis Chirac .
On voit la paille dans l’oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. Ces gens de gauche sont putrides et dégagent une odeur pestilentielle, que ce soit LFI, PC socialos je les mets tous dans le même panier puisqu’ils font ami ami à chaque élection.
Vous oubliez la macronie avec, entre autre, Attal qui a appelé à voter pour l’extrême gauche.
Attal…c’est Macron bis…et peut-être pire…si c’est possible.
Ce n’est plus l’appellation LFI qu’il faut lire mais LFO, La France Olfactive, chez eux tout est nasal.
La France Insipide, imbuvable, ignoble, Inculte. Etc.
J’allais dire pire…
Je me censure…
Ce qui « m’étonne », c’est la capacité de tous ces poly-tocards à choisir des lieux ou des expressions qui ont un message subliminal hallucinant ! …
Le meeting de la Macronie autour de Gabriel Attal à la Cité du Cinéma= FAUT oser ! …
Et que penser des slogans « à deux sous » qui en disent long sur le cynisme de ceux qui les lancent à tue-tête dans leurs « grands discours » ! …
« Hunger games » doit être l’un de leurs fantasmes « de gouvernance » : désigner les gueux pour aller s’entretuer afin de faire plaisir à une caste qui vient assister au « Jeux du cirque » ! …
macron a eu « ses » JO et maintenant il veut « sa » guerre ! …
attal a fait un « navet » !
Un discours d’auto realisation.. : « en 2025 il n’est pas normal que deux garçons qui se tiennent la main se fassent agresser » ..la » bienséance m’interdit de traduire toute ma pensée sur le sujet » ..pour autant ces » agressions » sont le fait des gentils kevin matteo et jean eu de.. importés par les soins de la clique macron attal….
Sa guerre, qu’il se la fasse tout seul avec des jeux vidéos…et qu’il foute la Paix à tout le monde
Quand on compare les discours il y a de quoi rire. Bompard arrange la foule tel un crieur de rue avec des arguments minables de charretiers.
La mauvaise odeur sort de sa bouche et la rue ne lui appartient pas.
Vous avez raison, ALFRED Germain.
Bompard harangue la foule avec des arguments qu’il arrange à sa façon. Voir ces individus se pavaner avec l’écharpe tricolore me met vraiment en colère.
Lfi a le sens bourgeois de la propriété surtout quand c’est le bien commun.
C’est plutôt Verlaine le « vent mauvais « !
Il ne connaît pas Verlaine…
l odeur de la gauche c est ce relent pestilentiel qui émane de ce marigot putride qu est devenue cette gauche qui a trahie le peuple pour se coucher devant le mondialisme
le gauchisme est une maladie mentale
« Le socialisme, c’est toujours l’histoire d’une spoliation méthodique exercée aux dépens du peuple.
Les unes après les autres, les catégories sociales et professionnelles se font arracher progressivement leur bien.
Puisque les besoins sont sans limite, la spoliation l’est aussi.
Elle ne cesse qu’avec le dépouillement complet des victimes. Malheureusement pour l’oligarchie au pouvoir,
les dites victimes viennent ensuite grossir la masse des assistés,
ce qui oblige à de nouvelles spoliations exercées contre des catégories de moins en moins aisées.
Quand il n’y a plus de gens à dépouiller, le socialisme redistributeur cesse et se fait violent afin d’étouffer le mécontentement général. »
Claude Reichman
Bâillonner l’opposition, toujours la première étape sur la route de la dictature. LFI attaque frontalement la droite, à quand la riposte. Le RN en particulier doit cibler LFI, montrer que c’est un piège à gogos, une escroquerie qui pourrait coûter cher aux citoyens, un chemin vers l’abîme.
Mr Bonpard ne sera donc jamais constructif. Il ne fait son fonds de commerce que sur la critique. A moins que cela ne soit son programme pour 2027.
C’est effectivement le programme de LFI…
Tout casser…le problème, c’est que personne chez LFI ne saura reconstruire..
Ils ne laisseraient qu’un champ de ruines…c’est cela leur dessein…
Finalement, cette condamnation de MLP pourrait bien profiter au RN, en suscitant un engouement patriotique.
Attal est très décevant. Incapable de prendre de la hauteur. Très mauvais perdant, ce gars-là.
Quant à Bompard, ses déclarations minables sont le reflet de l’amertume que LFI ressent face à une droite déterminée. Un bon vent commence à souffler du côté des patriotes et pour la gauche, c’est insupportable.
Portrait éloquent de l’extrême gauche, sachant qu’il ne faut pas oublier que les escrologistes en font intégralement partie…
La tristesse de la veste verte c’est quelle est incapable de parler d’écologie sans brandir son bâton, alors elle se rabat sur un gauchisme exacerbé !
Maintenant c’est bon ! Pars ! ;)
BOMPARD
« La rue appartient à celui qui y descend »
« Celui qui peut régner sur la rue régnera un jour sur l’Etat, car toute forme de pouvoir politique et de dictature à ses racines dans la rue. » Est-ce le dessein de LFI (Mélenchon & C°) ?
En attendant, ça me fait mal de voir Bompard et ses « collègues » ceints de l’écharpe tricolore. Ils la trahissent, par leurs propos et par la présence de drapeaux étrangers.
Chant allemand repris par le 3ème REI.
Il voulait parler des nombreux dealers de son parti..qu’il a ramasse dans la rue…
C’est certainement parce qu’il a le nez trop près de la bouche.
Ibien vu