[EDITO] À Davos, on parle encore du sexe des anges quand Trump a pris la ville

Mise à jour : ajout d'un tweet en fin d'article sur l'intervention de Javier Milei à Davos, ce 23 janvier.
Tandis que le monde assiste au retour triomphal de Donald Trump à la Maison-Blanche et que le nouveau président des États-Unis annonce avec les trompettes de la renommée son ambition Make America Great again, la petite coterie mondialisante poursuit ses conciliabules dans la chic station de Davos, en Suisse. Comme d’habitude, de nombreux chefs d’État et décideurs de tous poils, de gentils internationalistes cooptés et consensuels continuent à tricoter le monde de demain, apparemment sans le moindre état d’âme et sans la plus menue remise en cause. Dans les salles surchauffées, on croise la truculente Ursula, l'habituel Volodymyr, le père fondateur Klaus Schwab, évidemment, le chancelier allemand Olaf Scholtz, l'ancien Premier ministre travailliste anglais Tony Blair ou le délicieux Assaad Hassan al-Shibani, ministre des Affaires étrangères syrien tout juste investi par le nouveau régime assez à cheval sur la discipline de l'islam. On tourne à Davos, depuis ce 20 janvier et jusqu’au 24, autour d’un slogan fumeux dont ces cerveaux hors-sol ont le secret : « Collaboration for the Intelligent Age », soit « collaborer pour l’ère intelligente » ou l'ère de l'intelligence. En toute modestie. On enfile là-bas, entre hôtel de luxe et salles surchauffées, les idées qui ruinent consciencieusement les nations européennes depuis des décennies, poussent les agriculteurs français au suicide, acculent les PME à la faillite, expédient les usines en Asie, taxent et surtaxent la moindre activité et on rêve, accessoirement, comme vient de l'avouer Olaf Scholz, de priver le peuple pauvre, sale et borné de ce bien dont il fait si mauvais usage : la liberté d’expression. Un rapide balayage des thématiques des conférences donne une idée des espaces éthérés où naviguent les participants. Ils ont le choix entre : imaginer les industries de l’âge de l’intelligence, réimaginer la croissance, investir dans les gens, sauvegarder la planète, bien sûr et… rebâtir la confiance ! Il y a donc comme un léger nuage de doutes, pas davantage.
Des allures de lapin dans les phares
Globalement (c'est le cas de le dire), tout ce beau monde continue comme avant. Comme quand le WEF (World Economic Forum) régnait par imprégnation sur les consciences d’un monde qui, en dépit de quelques fortes têtes, avançait dans une voie bien bordée et tracée. Un troupeau discipliné. Pas une conférence ne porte sur l’horreur en cours, sur cette tragédie pourtant prévisible : le retour de l’ogre Trump. En surface, Trump ne touche guère ces intelligences élargies à la dimension de la planète. Mais en coulisses, nos mondialistes ont des allures de lapin dans les phares. « À Davos, Donald Trump au cœur de toutes les discussions », titre la chaîne internationale française France 24. « Terrifiées, fascinées, amusées, Trump met les élites mondiales de Davos en plein malaise », assure bizarrement BFM TV. « À Davos, on ne parle que de Trump », constate Le Figaro.
À Davos, il fait zéro degré à l’extérieur, ce 22 janvier, et les participants n’en mènent donc pas large. Les bouleversements du monde extérieur ont quand même réussi à infiltrer discrètement les chuchotements de nos grands démolisseurs de nations. Tandis que Davos prépare un avenir de plus en plus massivement rejeté, les partis patriotes montent en flèche partout, Trump balance à coups de décrets les débris de cet univers cauchemardesque, sous les applaudissements de Meloni, Milei ou Orbán, emportant avec lui les espoirs de fractions grandissantes de l’opinion dans le monde entier. Il y a dans cette édition de Davos, qui avait pris l’habitude de ronronner sans la moindre remise en question, quelque chose du Constantinople de 1453, lorsque les théologiens byzantins prolongeaient entre eux de longues querelles sur le sexe des anges tandis que les Turcs menaçaient de saisir la ville.
Ce 23 janvier, Milei puis Trump ont passablement secoué la torpeur bien-pensante des participants...
L'Argentin #Milei décoiffe les gentils mondialistes de #Davos en attaquant "l'idée ignoble de la justice sociale", "le virus mortel de l'idéologie woke", l'écologisme destructeur et l'état obèse. Il prêche pour "une alliance des nations qui veulent être libres !..."…
— Marc Baudriller (@BAUDRILLER) January 23, 2025
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40 commentaires
Les milieux autorisés continuent inlassablement à s’autoriser dans leur milieu (Coluche). L’aristocratie mondiale se prend toujours pour la noblesse universelle. Ah ! çà ira ! çà ira ! çà ira !
En Europe ,il n’y aura bientôt plus que les Français pour avoir droit à un Chef Mondialiste . Tous les autres ou presque ont compris que notre véhicule commun courait au précipice .
« » Trump balance à coups de décrets les débris de cet univers cauchemardesque, sous les applaudissements de Meloni, Milei ou Orbán « » et AUSSI DE MOI !!
Et de beaucoup d’autres !
Idem
En fait, Trump et Musk bottent tacitement le q de ces auto-suffisants de Davos. Ils ne servent à rien si ce n’est à répandre des nuisances dans le monde, et en particulier en Europe, laquelle a vocation au martyr.
Une commissaire européenne, une certaine Lahbib, vient de donner une affaire de 250 millions € à la Syrie, comme çà, à un régime islamisant que l’on n’a pas encore vraiment vu à l’oeuvre. Par contre, la RTBF de Corée du Nord diffuse le direct de l’intronisation de Donald en « léger différé pour éventuellement couper les propos » et la vice présidente de cette boite dirait même qu’ils auraient l’habitude de cela !
Oui, on nous prend pour des gueux et des décérébrés. A nous de jugeret si on ne veut pas regarder l’investiture, on n’ouvre pas la télé ! J’ai regardé pendant 2h, curieuse. C’était mon choix.Trump redonne foi à son peuple. Qui en fait autant en France ? PERSONNE. On nous annihile, on nous angoisse, on nous humilie. On nous appauvrit et on veut toucher aux retraites, maintenant. Il faut employer la méthode forte, réduire l’immigration, l’assistance à ceux qui ne veulent pas travailler, réduire les aides attractives, on y verra plus clair. Pauvre France….
Dites vous le problème de son côté la France, refile 16 milliards au tiers monde , alors que l’ue fait la même chose.
En somme double emploi et double peine pour le contribuable
Davos : La cour de récréation des grands guignols incapables et inconscients qui nous gouvernent. Bizarrement le petit guignol de l’Elysée était absent !!
le guignol était « occupé » avec scholz et « ça » l’a fatigué ! …
Pendant que Mr TRUMP signe des décrets le « Bayroute » veut faire des « consultations » ! …
ET pour « préparer » les enfants dans leurs parcours scolaires, la « Reine-du-49.3 » veut imposer le « programme à la sexualité » dès la maternelle ! …
Et dans pas longtemps, tous les coucous poly-tocards vont vouloir imiter la dame des « écolos-vert-pastèque » qui se voit déjà taper dans les poches des français qui ont une épargne …
C’est peu dire que la France est vraiment mal barrée dans tous les sens du terme ! …
Il est tellement quantité négligeable que plus personne ne prend la peine de l’inviter à quoi que ce soit.
Bien entendu tous ces gens venus à Davos pour « sauver la planète » n’y sont pas arrivés à Skys, en luge ou en traineau tiré par des chevaux, mais bel et bien par avion et… chacun le sien. Quand on préside aux destinées du monde, on ne voyage pas en charter.
Quant à Olaf scholz, depuis que monsieur Breton a annoncé que la commission européenne pourrait faire pour l’Allemagne ce qu’elle a fait pour la Roumanie, c’est à dire faire annuler des élections au cas où le peuple ne voterait pas comme il faut, et dans le cas de l’Allemagne, faire revoter au cas où l’AfD gagnerait, il se sent sûr de lui, et se dit qu’il,peut bien faire n’importe quoi. Il,devrait quand même se méfier. Il crache sur le président du pays qu’il a préféré à l’Europe pour équiper son armée. Il aura l’air malin s’il fâche Trump et que ce dernier décide de lui couper les vivres en matière de maintenance et de pièces détachées pour ses avions. Quand on fait des choix qui vous placent sous la dépendance de quelqu’un, il faut les assumer jusqu’au bout.
Dans les 350 milliards d’excédents européens achetés par les États-Unis que M Trump veut taxer, combien sont consacrés aux bagnoles teutonnes. C’est pour cela qu’il s’agite.
Comme aurait dit le Gle De gaulle c’est quoi ce machin.
Pour continuer dans la métaphore, les turcs on pris Constantinople et le mystère du sexe des anges n’est toujours pas résolu.
Très bonne analyse.
D. Trump va enfin réveiller cette bande d’endormis et de cyniques à la vue courte puisqu’elle ne va pas plus loin que leur portefeuille personnel
Il ne faut pas surtout pas « réveiller ces endormis » ! … Il faut les neutraliser dans les actions qui fracassent la planète …
Qu’ils se payent une île déserte et qu’ils y restent ! …
A Davos le pouvoir corrompt comme nulle part ailleurs, ces politicards grassement payés d’argent public sont des malfaisants comme tous ces mondialistes écolos gauchistes.
Merci à vous et un grand merci à Trump qui leur a mis devant les yeux le miroir de leur incompétence et de leur laideur intellectuelle.. Pas étonnant qu’ils s’agitent.
Merci, votre article possède un grand mérite, celui de rendre préhensible le probable bouleversement qui s’opère.
Davos est un forum de dirigeant lunatiques qui croient qu’ils transformeront la planète en ruche ouvrière dont ils seront la nomenklatura. ils auront tout et nous rien, cependant que nous « serons heureux ». Ca ne marchera pas, tant qu’il y aura des gens libres désireux de garder leurs traditions et leurs nations.
Les dirigeants présents à Davos se croit le « centre du pouvoir » comme était le lieu de décision dans la trilogie « Hunger games » ! …
Ou ils se prennent pour des « Prince Jean » dans Robin des bois …
Il faut chercher le nouveau « Richard Cœur de Lion ».