Économie : Meloni et Milei défient les prophéties catastrophistes de la gauche

Ces authentiques succès que l'élite progressiste tente de cacher.
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Lorsque Giorgia Meloni et Javier Milei ont pris les rênes de l’Italie et de l’Argentine, les Cassandre de gauche prédisaient le chaos. Meloni, que Libération taxait de « femme malade de l’Europe » aux « dérives posts-fascistes », devait plonger l’Italie dans l’instabilité. Milei, avec son libéralisme radical et ses airs de « rocker nauséabond », devait, lui, mettre son pays dans un « état catastrophique ». Pourtant, deux ans après, les chiffres racontent une autre histoire. En Italie, la croissance est modeste mais stable, le déficit public s’améliore, et Standard & Poor’s a relevé la note du pays à BBB+ en 2024, saluant une gestion prudente. En Argentine, Milei a réduit l’inflation de 211 %, fin 2023, à environ 117 %, fin 2024, tout en ramenant le déficit à zéro, un exploit pour un pays englué dans des décennies de crises. Ces résultats, loin des désastres annoncés, interrogent. Comment ces leaders, issus de courants honnis par l’élite progressiste, ont-ils déjoué les pronostics ? L’Italie profite d’une discipline budgétaire et d’un pragmatisme inattendu de Meloni, tandis que l’Argentine, en pleine cure d’austérité, récolte les fruits d’un libéralisme assumé.

Italie : stabilité et pragmatisme sous Meloni

L’Italie de Giorgia Meloni, arrivée au pouvoir en octobre 2022, affiche une résilience certaine. Loin des secousses redoutées, l’économie croît modestement : +0,7 % en 2024, selon BNP Paribas, avec une prévision de +1,1 % en 2025. Le chômage, à 6,3 % fin 2024, est à son plus bas depuis 2008. Surtout, le déficit public a chuté de 7,2 % du PIB, en 2023, à 3,8 %, en 2024, grâce à une hausse des recettes fiscales (+3,9 % au 3e trimestre de l’année 2024) et une baisse des dépenses (-4,4 %). Standard & Poor’s a salué cette discipline en relevant la note souveraine à BBB+, un signal fort pour les investisseurs.

Meloni a surpris les plus sceptiques par son pragmatisme, poursuivant les réformes structurelles de Draghi tout en réduisant les cotisations sociales pour soutenir le pouvoir d’achat des classes moyennes, prévoyant 15 milliards d’euros d’allégement fiscal pour le budget de l’année 2025. En outre, la présidente du Conseil italien mise sur les fonds européens (200 milliards d’euros du plan Next Generation) pour moderniser les infrastructures et doper la productivité. Avec tous ces défis et sur un terrain semé d’embûches, Meloni évite la tempête annoncée, portée par une coalition stable et une opposition fragmentée. Les critiques de gauche peuvent bien hausser les yeux, l’arrivée de Fratelli d’Italia au pouvoir est bien loin de l’horreur annoncée.

Argentine : la tronçonneuse de Milei

En Argentine, Javier Milei a engagé une révolution économique. Élu en novembre 2023, l’homme a lancé une thérapie de choc face à une inflation galopante de 211,4 % et une pauvreté touchant 41,7 % de la population. En un an, il a ramené l’inflation à 117,8 % en 2024, avec une décélération nette : de 25,5 % par mois, en décembre 2023, à 2,7 %, en décembre 2024, sous les 3 % depuis octobre. Cette désinflation s’accompagne d’un équilibre budgétaire obtenu via une dévaluation de 54 % et des coupes massives dans les dépenses publiques. Le PIB rebondit (+3,9 % au 3e trimestre de l’année 2024), sortant le pays de la récession. Milei, rejetant le « socialisme » kirchnériste, impose un libéralisme audacieux.

Ce succès a un coût, mais les résultats émergent. La pauvreté, grimpée à 52,9 % au premier semestre 2024, chute à 38,1 % au second, selon l’INDEC, soit 6,9 millions de personnes sorties de la précarité. L’extrême pauvreté passe de 18,1 % à 8,2 %. La désinflation et des salaires réels en hausse (+145,5 %, contre 117,8 % d’inflation) expliquent ce progrès. Mais ce tableau reste fragile. Les données, limitées aux grandes villes, occultent les zones rurales. Toutefois, le président Milei reste largement populaire, avec 50 % d’opinions favorables - au moment où, en France, Emmanuel Macron atteint péniblement les 27 %.

Vos commentaires

73 commentaires

  1. A supposer, ce que je souhaite, que les deux pays, Italie, Argentine poursuivent leur remontée, jamais les idéologies adverses ne l’admettrons. La réalité est un leurre pour eux, seule vaut celle qu’ils fabriquent. Leur science économique et démocratique relève d’une pathologie qui est quasiment incurable.

  2. Oh là là !
    La Grande Méchante Louve, Giorgia Meloni, la dame qui fait trembler l’Europe !
    Le Grand Méchant Gaucho*, Javier Milei, l’homme qui fait trembler l’Argentine !
    Ces deux-là, aux mauvaises manières, feraient plutôt bien le boulot ?
    C’est certain que la gauche franchouillarde, aux idées rétrogrades du XIXème siècle, allant du rose pâle au rouge vif, en passant par le vert-de-gris, sans oublier tous les LR-Wauquiéistes, c’est pas leur tasse de café la doublure « Expresso-Argentin » !
    Ces deux-là, serait pourtant les exemples à suivre !
    Et je ne parle pas de Donald Trump, car là c’est le mal absolu, vous imaginez vous le président français donner son salaire annuel pour des bonnes œuvres…
    Cependant, ce qu’il faudrait à la France, c’est un « café-serré-Cognac » sur le comptoir tous les matins pour bien démarrer la journée !
    On peut rêver, c’est pas encore taxé !
    * dans le srns cow-boy d’Argentine.

  3. La gauche une fois de plus disqualifiée par les faits. Aveuglés par leur idéologie, ils sont devenus incapables de raisonner de façon rationnelle. Mais qu’ils se taisent enfin !

    • Se taire c’est disparaitre ils ne vivent que grâce a leur manifs le reste surtout pour les verts ce sont des utopistes.nocifs.

  4. Macron est un socialiste adoubé par des socialistes avec un gouvernement de socialistes. Nous savons ce qu’il advient d’un Etat socialiste. La ruine et l’effondrement.

  5. Comme quoi c’est possible et que nos rois de l’assistanat et de la dépense publique feraient bien de s’inspirer de ces réussites….

  6. Nos gouvernants ne sont pas les mêmes. Au contraire ils n’ont que taxes et impôts à la bouche mais réduction des dépenses publiques ils ne connaissent pas. Le ministre du budget « actuel » veut empocher 40 milliards d’euros pour le futur budget. Où les prendra t’il ? Dans la poches des citoyens qui doivent toujours et sans cesse faire l’effort pendant que ces gamellards se gavent . La politique est devenue un moyen de s’enrichir sur le dos des contribuables et de leur faire de la morale à deux balles. Le montant de la dette est la clef de la porte de la maison faillite. Où va l’argent ?

    • Je vous invite à approfondir les pourquoi de la dette. Jamais ou peu dit, plus de la moitié de la dette est constituée d’intérêts d’emprunts qui avant 1973 étaient quasiment nuls. Pourtant l’Etat empruntait pour financer de grands projets. Cherchez et vous trouverez l’Europe aux mains de l’oligarchie financière.

  7. Il faut rappeler qu’aucun je dis bien aucun pays , région , département gouverné par la gauche n’a jamais réussit à inverser les catastrophes économiques… mais les ont surtout provoqué… comme notre 1000 milliard de dettes …

  8. Les progressistes ont la haine de l’excellence ils veulent faire table rase de notre Histoire et surtout ils ne veulent admettre que notre pays a été détruit par leur idéologie la crise est profonde et date de 1968 puis 1981. Il ont vendu leurs Âmes le patrimoine industriel et Agricole et civilisationnel les jeunes sont désarmés face aux défis avenir les uns se révoltent car ils n’ont pas eut la chance d’avoir des parents qui leurs ont donné de l’amour pour faire face à leur avenir mais les autres vont relever les défis car il ont reçu par leurs parents une éducation quelque soit sa classe sociale .La Famille va renaître c’est un socle puissant pour pouvoir survivre et avancer pour traverser le temps . Entreprend et tu Vivras.

    • Mouais si vos enfants ont des âmes de Don Quijote ,bravo, quant aux autres, j’en connais une brochette partis aux antipodes où l’entrée est difficile mais réglo.

      • Vous faites la même réponse à deux commentaires qui n’ont rien à voir ! évitez les copier/coller !

  9. Tant que Marx, Keynes, Piketty et ses potes, constitueront l’alpha et l’oméga de l’enseignement de l’économie en France rien ne pourra changer.

    • Parlez avec sérieux. Keynes était un économiste et plutôt de droite il n’a rien à voir avec Marx. Keynes est plutôt à comparer avec Friedmann promoteur du monetarisme. Cette doctrine au service de la faillite Américaine des années 70. Friedmann a reconnu que le monetarisme fût une erreur économique monétaire

  10. Le gauchisme qui imprègne toutes les sphères du pouvoir en occident (média, justice, sociétal, bienpensance généralisée…) est en train de mener les peuples de ces pays vers le totalitarisme d’une europe fédérale qui est en train de passer en force. Macron s’y évertue. Le problème est que les peuples, en UE, au nom du Bien, approuvent la censure et les lois liberticides visant à désarmer les nations. Philippe Pascot  : « Le système travaille contre le peuple, mais avec son consentement ». Le cas de la France est emblématique. Il ne reste que 2 pouvoirs au régime français : la répression et la spoliation. Il faudrait d’un, sortir de l’UE et de deux, s’inspirer de Milei…autant dire que cela n’arrivera pas et que, c’est inéluctable, dès que les taux d’intérêts vont grimper, nous allons sombrer dans le chaos, à l’image de l’URSS…Le pire c’est que je ne pense pas que les français comprendront que cet effondrement est dû au gauchisme. On ne s’en relèvera donc pas avant longtemps.

      • Vous passer les commentaires en revue et vous dénigrez avec mépris, pour un mot, une phrase…Vous vous comportez comme un sachant qui fait la leçon. Vous n’apportez rien sinon que de l’arrogance.

  11. A 3300 milliards de dette accumules par les politiques économiques de gauche appliquées depuis 40 ans..on baisse la tête et on se tait…

    • Mouais si vos enfants ont des âmes de Don Quijote ,bravo, quant aux autres, j’en connais une brochette partis aux antipodes où l’entrée est difficile mais réglo.

    • Avec un moteur, on sait ce qu’il se passe dans la zone rouge, en économie, les politiques veulent toujours prouver qu’il n’y a pas de zone rouge.

  12. Les gauchistes ne savent que dépenser, incapable de faire des économies.
    la macronie est composée de gauchistes

  13. Et si on veut arriver à de tels résultats en France il faut voter Zemmour et Knafo , les seuls capables d’agir pour la France et les français .

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