Déjeuner des best-sellers de L’Express : Jordan Bardella jugé indigeste

En ce déjeuner du 5 février, le Tout-Paris littéraire était en train de s’écharper au Royal Monceau autour de cette question : fallait-il ou non venir ? Invités au traditionnel rendez-vous de L’Express, le déjeuner des best-sellers, les heureux champions des ventes en librairie sont chaque année conviés à partager le succès. Mais en cette 26e année, un mouton noir s’est glissé dans la liste : il se nomme Jordan Bardella.
Eh oui, c’est affreux pour quelques belles consciences : le jeune président du Rassemblement national est un énorme succès de librairie. Avec 140.000 ventes, fin décembre, et au moins 200.000 lecteurs à ce jour, son autobiographie – Ce que je cherche (Éditions Fayard) lui vaut une place de choix dans ce cénacle.
200 000 lecteurs depuis la sortie de mon livre « Ce que je cherche », de nouveau beaucoup de monde ce samedi après-midi en Vaucluse : un grand merci à tous pour votre soutien qui m'honore ! pic.twitter.com/vC3h7dzXOY
— Jordan Bardella (@J_Bardella) January 25, 2025
Ils ne veulent pas être sur la photo
C’est Libération qui a révélé l’imminence de ce drame mondain : plusieurs auteurs, dont le Goncourt, le Femina (de l'an dernier), le Renaudot et quelques autres gloires, ont décidé de boycotter le déjeuner. Pas question de trinquer avec le fils de la bête immonde. Déjà, écrit Libération, il faut savoir que le plan de table est toujours compliqué, tant « il faut composer avec les susceptibilités, parfois les rancœurs entre éditeurs, ménager les risques de mécontentements entre romanciers et essayistes, pas toujours issus du même monde ». S’il faut, en plus, y caser un Bardella qui sent le pâté, imaginez le tracas… Heureusement, la question de « l’éthique » est là pour régler le problème. Drapés dans leur vertu, Gaël Faye, Kamel Daoud, David Foenkinos, Miguel Bonnefoy et d’autres auteurs « anonymisés » iront, ce mercredi midi, à la piscine ou à la pêche.
L’invitation de Bardella serait « une opération de communication politique » dont on a omis de les informer. L’un, qui a déjà le champagne en travers de la gorge, se plaint : « Quoi qu'on fasse, on est transformé de raconteurs d’histoires en personnalités avec un message politique [...] Il y a une différence entre ne pas être contre que Bardella écrive un livre (sic) et faire la fête avec lui. » On ne sait pas qui est ce brillant auteur, puisque courageusement anonyme, mais à coup sûr, c’est pas du français, qu’il nous cause, mais de la peine !
Un autre, qui n’a sans doute pas consulté les chiffres des ventes, parle carrément de « guet-apens ». À quoi Éric Chol, le directeur de la rédaction de L’Express, répond qu’il invite les auteurs « sans discrimination », comme cela a toujours été fait.
Au fond, la plupart se moquent bien de Jordan Bardella, voire partagent peut-être en leur for intérieur ses convictions, mais voilà, chaque déjeuner se termine par une photo de groupe. Et pas question d’y figurer à ses côtés ! Dans le petit monde étriqué du Tout-Paris littéraire, la bête est contagieuse ; on n’est jamais loin d’une censure ou, pourquoi pas, d’un licenciement.
« Rien à foutre et bon appétit ! »
En effet, rappelons ici le sort fait à Jean-François Achilli, licencié de Radio France car accusé, par Le Monde, de s’être rapproché de Jordan Bardella pour ce projet de livre. Des propos mensongers néanmoins repris par le directeur de France Info dans Le Parisien, l’accusant d'avoir « collaboré » à une « stratégie de conquête » du Rassemblement national.
Tout cela marque la panique d’une gauche – hier caviar, aujourd’hui vegan – qui se sent menacée dans ses fondements bien -pensants. La vérité est ailleurs, à lire notamment dans les commentaires du post de France Info. Résumant l’opinion générale, l’un écrit : « Merci de me donner la liste des écrivains que je ne lirai plus, leur intolérance et leur esprit étriqué ne correspondent pas à l'image des écrivains qui sont censés être ouverts d'esprit. » Quand un autre lance : « Rien à foutre et bon appétit ! »
On en terminera par un conseil à toutes ces belles personnes qui brillent au firmament de la culture : préparez-vous à devoir vous priver des prochains raouts des best-sellers. Risquent, en effet, d’y figurer des auteurs qui vous plairont de moins en moins.
La preuve : dans le Top 200 des ventes hebdomadaires publié par edistat.com pour la semaine du 20 au 26 janvier, catégorie Essais, c’est Mémoricide (Fayard), de Philippe de Villiers, qui se classe en deuxième position. Quant à la liste tous genres confondus – romans, BD, essais, rééditions en poche, etc. –, Philippe de Villiers se classe 31e, soit 8 places devant le Goncourt Kamel Daoud (39e), et Jordan Bardella est en 72e position sur 200.

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100 commentaires
Mais s’ils savaient comment on s’en tape de cette caste d’entre-soi bobos-gochos.Qui d’entre les nombreux français s’intéressent à ce genre de trucs. Ceux qui ont comme moi acheté le livre de Bardella s’en cognent totalement de leur avis et de leurs récompenses.Il y a longtemps que l’on sait qui dit quoi et qui fait quoi, alors leur propagande anti-RN ne sert finalement qu’à le promouvoir un peu plus et pour notre plus grand bonheur.
je sais maintenant pour qui voter , je connais aussi les ouvrages que je ne lirai pas . La fatuité » morale » de ces gens me le défend .
Il faudrait pas que ces libraires, vendeurs de livres, de venir un jour se plaindre de méventes alors qu’en faisant le tri des auteurs on est pas sure de trouver l’ouvrage recherché alors que par correspondance ou directement sur une pub on peut l’avoir plus surement. Qu’ils viennent critiquer les sites de ventes par correspondance autant qu’ils le veulent çà ne changera rien mais on peut noter qu’ils sont comme les fascistes loin de la libre expression.
Tant de bêtise et d’arrogance confond…
Révélateur ! Celà prouve comment les prix auto-désignés comme Goncourt, Femina, Renaudot sont attribués. Après l’eurovision, les césar ou les victoires, tout est gangrené. Il est bon que des prix soient attribués aux « best-sellers », car, là, c’est le grand public qui vote, … et non la mafia wokiste soi-disant bien-pensante.
Où puis-je trouver la liste de ces réfractaires à la Patrie ?
Elle est belle la démocratie vue par ces gauchos. En ce qui me concerne je boycotte ces gens là qui ne respectent pas la pluralité sans se poser la question, pourquoi ?
Mais surtout qu’ils ne changent rien, en réagissant de la sorte, ils travaillent pour nos idées.
Que ces écrivains restent confiné dans leurs certitudes les belles Âmes sont ailleurs elles ont pris le train de l’espérance sans préjugés de personnes de bonne volonté. Laissons les croupir cela n’empêchera le monde de vivre et de tourner.
Ces écrivains sont pitoyables et 100% hypocrites. Ils écrivent le contraire de ce qu’ils pensent et surtout pour écrire les louanges d’un gus complètement toxique. Je ne suis pas spécialement RN, mais il y a là une forme de discrimination; derrière Bardella il y a des milliers d’électeurs.
En effet, .Donnez nous la liste de ces écrivains « courageux » . Je signale qu’à la Fnac de Metz , je n’ai trouvé ni le livre de Philipe de Villers, ni celui de Gilles-William Golnadel, ni Bardella, ni même Eric Zemmour, j’ai donc commandé sur Amazon. Quant aux écrivains du Goncourt, Fémina, etc, hors de question d’acheter leurs livres, leur niveau étant moindre que nos classiques que je lis et relis toujours avec plaisir.
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Les livres que vous citez ne sont pas non plus dans les bibliothèques ni médiathèques. Je ne les trouve pas non plus en occasion, pour une question de budget je ne peux que passer par des livres d’occasion, même pour le livre de Monsieur BARDELLA. Il est clair que ceux des prix Goncourt … je ne les lirai en aucun cas, car de plus ce sont souvent des navets, c’est mon jugement d’ancienne agent de bibliothèque bénévole.
Bonjour je suis dans le 54 Nancy hall du livre à Nancy j’ai trouvé les livres sans problème Bardella …et P.de Villiers… hors de question de faire travailler les USA
En effet, à Nancy, le hall du livre est très bien achalandé, à Metz, la librairie Hisler a été incendié et est en cours de restauration, il ne reste plus que la Fnac ou internet
Vous allez encore à la FNAC? Cette boutique qui a osé vanter et promouvoir la photo d’un type se torchant dans le drapeau tricolore?
Ce n’est pas nouveau, ces gauchistes sont intolérants et restent enfermés dans leur idéologie : pas besoin d’eux en fait
On peut reconnaître au Général un sens politique mais il a commis une grosse erreur lourde de conséquences en 1946 lorsqu’il abandonna au P.C. la Culture sous toutes ses formes. Depuis lui, la Gauche s’y vautre comme goret en sa bauge et l’on ne peut sortir de chez soi sans être agressé par les idées de Gauche, du théâtre aux journaux en passant bien sûr par l’ORTF .
Bah.. ils se font du bien et ça ne dépasse pas leut petit cénacle qui rétrécit de jour en jour. Le NFP vient de se prendre deux gamelles dans des élections partielles « qu’il était sûr de remporter » et, voyez le bide que fait le dernier film de Houda Benyamida qui a cru du dernier chic de transformer « Les Trois Mousquetaires » en une bande de mégères grossières. 11 000 spectateurs dont la plupart on avoué avoir « jeté l’éponge » et quitté la salle avant la moitié du film… Autre fois une palme d’or au festival de Cannes ou un Goncourt signalaient le film à voir où le livre à lire, aujourd’hui c’est plutot une etiquette : « à fuir »… Et les gens ne s’y trompent pas.
Nous non plus rien à faire de ces dits écrivains.
Bravo Jordan ils faut les emm….
la vraie raison de leur absence est qu’ ils suivent une analyse chez un psychanalyste
Excellente…….merci
Toujours au ras des pâquerettes les mentalités bobo gaucho écolos, ces idiots utiles au système politique décadent !