Choose France… prise en charge des transports de tous les demandeurs d’asile

Neuf mois, le temps d’une gestation… La mère patrie est généreuse, surtout pour les étrangers arrivant sur son sol. Un petit tour sur les sites gouvernementaux qui leur sont dédiés, et plus encore sur ceux des associations qui les chaperonnent, donne le vertige au Français de souche (celui qui n’existe plus, si l’on en croit Mathieu Kassovitz).
Des droits comme s’il en pleuvait
Le service public aux migrants étant bien fait, celui consacré aux « Droits du demandeur d’asile » détaille tout ce qui leur est offert à l’arrivée. En effet, le temps que votre demande d’asile soit examinée, « vous pouvez bénéficier de conditions matérielles d'accueil comme un hébergement, une aide financière et des droits sociaux concernant le travail, la santé et l'éducation ».
Dès son arrivée, le migrant peut donc bénéficier d’un hébergement dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) ou HUDA (Hébergement d’urgence pour demandeur d’asile), à condition toutefois que des places soient disponibles. Hélas, au rythme où les candidats affluent sur notre sol – 500.000 entrées d’étrangers et 337.000 titres de séjour délivrés en 2024 –, on comprend que les places se fassent rares.
Sans place en CADA, et sauf à trouver un accueil dans la famille ou chez les amis qui l’ont précédé dans notre eldorado, le demandeur d’asile est envoyé le plus souvent à l’hôtel. On notera à ce propos que les informations sont rares et très datées concernant le coût des nuitées, évaluées autour de 18 euros en… 2018. Plus récemment (juin 2024), on apprenait par Le Figaro que, chaque nuit, l’État louait 52.000 lits d’hôtel pour les migrants, en Île-de-France. Coût estimé : 1,2 milliard d’euros par an. Si l’on en croit les associations d’aide aux migrants, c’est là, pourtant, que le bât blesse.
« Une atteinte illégale au principe d’égalité »
Si la Cimade et le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) ont saisi le Conseil d’État, c’est pour dénoncer une injustice : alors que les demandeurs d’asile hébergés dans des centres d'accueil gérés par des opérateurs mandatés par l'État bénéficient d'une gratuité pour les déplacements en cas de convocations liées à leur dossier – OFPRA (Office français de protection des apatrides) ou CNADA (Cour nationale du droit d’asile) –, les demandeurs d'asile « non hébergés » doivent, eux, payer leurs déplacements. Or, selon l’OFFI (Office français de l’intégration et de l’immigration), 25 % des demandeurs d’asile ne sont pas logés par l’État et, donc, ne bénéficient pas des transports gratuits.
Droit d'asile : Le @Conseil_Etat enjoint au Premier ministre d'assurer la prise en charge des frais de transport vers l'@Ofpra & la CNDA pour les demandeurs d'asile bénéficiant de conditions matérielles d'accueil.
Car en exclure ceux non-hébergés (CADA/HUDA) est discriminatoire. pic.twitter.com/DVWK3aEtt0
— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) May 7, 2025
Le Conseil d’État, comme les associations qui l’ont saisi, juge que c’est là une rupture du principe d'égalité et d'effectivité du droit d'asile. Dans ses attendus rendus le 6 mai dernier, il dénonce « une atteinte illégale au principe d’égalité » et « enjoint au Premier ministre de prendre toutes mesures utiles afin de remédier à la différence de traitement constatée, dans un délai de neuf mois suivant la présente décision ».

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46 commentaires
On ne pourrait pas faire financer les transports par… les passeurs, ces généreux fournisseurs de demandeurs d’asile?
et pendant ce la les retraité sont privé des 10% pour payer ces fainéants honte au gouvernement et de plus au 1er ministre qui ment toute la journée
Question au conseil d’état : Quand la France laborieuse, de + en + pauvre, ne voudra plus travailler pour enrichir les autres, que va t il se passer ?
Dire que des gens payent pour aller passer leurs vacances en France et se retrouvent au milieu des gens qui ne paient rien, tout gratuit et sont à l’hôtel ! Quand je pense, mais c’était il y a 20 ans, que des locataires d’un immeuble pour partie logement social réglaient leur loyer bonbon alors que le voisin de palier avait un loyer social 50% moins élevé pour le même logement, sans compter les propriétaires qui habitaient là aussi. Belle discrimination que l’on retrouve dans l’article ici, celui qui paie normalement paie encore pour celui qui paie seulement la moitié du loyer. En lisant l’article, je me dis que tout cela ne date pas de hier, mais d’il y a plus longtemps et personne ne disait quoi que ce soit, la grenouille se trouvait bien dans sa casserole d’eau froide…
On en reste pantois.
Les records sont battus dans l’art de se tirer dans le pied. Notre pays est fichu.
Merci pour cet article si circonstancié et pour le lien avec les services gouvernementaux.
Ben voyons ! La France qui avait une politique contributive devient un pays discriminant envers sa population laborieuse . Conseil d’état , encore un machin à supprimer .
Si c’est faciliter le transport des migrants vers leurs pays d’origine, je suis d’accord.
Moi, je me dis que le Conseil d’état doit se réunir en jubilant : qu’allons-nous trouver aujourd’hui pour les révolter un peu plus ?
Que cherchent-ils ? Que veulent-ils ? Retailleau peut pédaler !
Et pendant ce temps la CSG des retraités a augmenté eux qui dépensent de plus en plus pour leur santé moins remboursée. Les sans dents ne peuvent plus se déplacer avec leurs vielles voitures dans les ZFE des bobos, et la France crève sous les coups de la gauche.
des univers parallèles !
Et le transport des français, notamment des personnes âgées, en difficulté ou encore vivant dans des secteurs reculés du territoire! Qui va les prendre en charge? On croit rêver. On se moque du monde. ET c’est qui qui paye?
Vous et moi, Scolopandre, c’est pour cela que la chasse à l’impôt bat son plein. je viens de recevoir ce jour une imposition d’office de la part de l’administration du fiscale alors que le montant a été payé dans les temps l’an dernier et il me faut consulter mon comptable et passer du temps avec lui, alors que des gens se promènent devant mon nez dans la rue, circulent gratos en train, et rentrent à l’hôtel gratuit pour le repas bien mérité.
rôle du conseil d’état composé de neuf membres : vérifier l’application de la loi, et rendre des avis juridiques. Donc, ce qu’il préconise dans ce cas précis, c’est appliquer la loi, donc, c’est la loi qu’il faut changer !!!!!!!
Le conseil d’état, encore un bidule tombé aux mains des propagandistes pro-immigration.
Peu importe que ça coûte un bras aux français qui travaillent et qui financent cette gabegie.
A quand la loi qui obligera la France à prendre en charge les coûts des voyages des migrants depuis leur pays d’origine ?
Allez les bien-pensants, encore un petit effort.
Si encore ils utilisaient les services des agences de voyage, ce serait moins cher pour eux et pour nous. Allo, Neckerman, il n’y a pas comme une concurrence déloyale ?
Nourris, logés, blanchis, soignés gratos et maintenant les déplacements à travers la France et l’Europe pour se distraire un peu. Voilà un Conseil d’Etat qui travaille contre la France !