Bergeaud-Blackler censurée à la fac de Lille, sa conférence maintenue ailleurs

La conférence de Florence Bergeaud-Blacker sur « le frérisme et ses réseaux » qui devait se tenir le 5 mars prochain n'aura pas lieu à l'université de Lille. La décision a été prise sous la pression d'un syndicat d'extrême gauche qui a mené campagne contre l'événement. La chercheuse du CNRS dénonce une censure et compte maintenir son intervention.
Quand la censure voudrait avoir le dernier mot
Le couperet n'a pas tardé à tomber sur celle qui dénonce depuis plusieurs années les méthodes des Frères musulmans. Le 24 février, l’Union étudiante, syndicat majoritaire de la faculté de Lille, appelait sur ses réseaux sociaux à annuler la conférence organisée par l’UNI. L’événement devait accueillir Florence Bergeaud-Blacker, docteur en anthropologie, pour présenter les conclusions de son livre-enquête Le Frérisme et ses réseaux (Odile Jacob). Dans la foulée, la faculté annonçait l’annulation de la conférence sur décision du doyen de la faculté, Aymeric Potteau, expliquant que l'événement représentait un risque de « troubles à l'ordre public ». Le chef de l’établissement a reconnu que cette décision avait été prise en réaction au communiqué publié par l'Union étudiante, selon la chercheuse et des membres de l’UNI que nous avons contactés.
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Dans sa déclaration, l’Union étudiante met en cause la chercheuse ainsi que le syndicat étudiant de droite, accusant leurs conférences de s’inscrire dans un « agenda politique raciste, islamophobe et néo-libéral ». Elle affirme que l’UNI participe au retour d’une « peste brune » dans les universités et n’a donc pas sa place sur le campus. Des accusations que la direction de la faculté de Lille semble entériner en annulant la conférence, donnant ainsi raison au syndicat d’extrême gauche. Contactée à ce sujet, la faculté n’a pas donné suite à nos sollicitations.
La liberté académique à géométrie variable
Si, dans le milieu universitaire, la bataille des idées semble se régler à coups de censure et d’intimidation – Florence Bergeaud-Blackler ayant été placée sous protection judiciaire suite à la première annulation d’une conférence à la Sorbonne en 2023 –, le deux poids deux mesures des militants de gauche laisse perplexe. Les mêmes invitaient, il y a tout juste un an, le sulfureux Louis Boyard, en sa qualité de député. Une personnalité politique controversée serait-elle donc jugée plus légitime qu’une chercheuse reconnue au CNRS ? Il semble que, pour ces étudiants d'extrême gauche, le débat n’ait plus sa place. Préférant la sécurité d’un entre-soi idéologique, ils choisissent d’ériger une barrière à la diversité des opinions plutôt que de confronter les idées. Le plus grave, pour Florence Bergeaud-Blackler, étant « la peur et la lâcheté » dont elle accuse la communauté scientifique et le doyen de la faculté, qui doit, selon elle, rester le lieu où les idées sont là pour être confrontées, pas partagées, « toujours selon les règles du débat ouvert et contradictoire ».
Face à la censure, la riposte s’organise
Pour l’affiche « infamante » dont elle est l’objet, Florence Bergeaud-Blackler a annoncé son intention de porter plainte. Et loin de se laisser intimider, elle entend poursuivre son combat. Déterminée à s’exprimer, elle a confirmé qu’elle maintiendrait sa conférence, prévue le 5 mars. Celle-ci devrait finalement se tenir au siège de la région Hauts-de-France, après l’invitation de Xavier Bertrand, qui a dénoncé l’annulation par l’université, appuyé par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Quant à l’UNI, sa motivation ne faiblit pas non plus. À travers des tractages, des conférences et des élections qui l’ont fortement propulsé à Toulon, Lyon, Perpignan ou encore Toulouse, le syndicat « ne compte pas lâcher ». Son président, Yvenn Le Coz, confiait à BV sa volonté « d’incarner cette diversité d’opinions » essentielle au développement intellectuel dans les universités.

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38 commentaires
Universités et TNT mêmes combats ? Les étudiants d’aujourd’hui auront des postes à responsabilité demain ! Donc l’idéologie islamo-gauchiste, qui censure tous ceux qui ne pensent pas comme elle, n’est pas là de s’arrêter !
Mais laissons faire l’extrême gauche, on reviendra au goulag.
Il faut que les auditeurs soient nombreux dans l’autre lieu
Ils craignent tellement que leur idéologie soit mise en pièce par leurs opposants qu’ils s’arqueboutent contre toute manifestation des idées adverses.
Le plus scandaleux est que les directions de ces universités fassent montre d’une telle lâcheté.
La cinquième colonne toujours à l’oeuvre contre les intérêts de la France, les descendants des porteurs de valises du
FLN, de Boudarel etc…
Le bolchevisme et le fachisme gauchiste étranglent à nouveau la France, et la macronie gauchiste se couche ! Quel courage! Quelle honnêteté intellectuelle ! Honte absolue à eux !
Ce qui pose problème,c’est cette bande gauchiarde qui va sortir des universités et les postes qui leur seront attribués au sein de « la stasia «
Il y a belle lurette qu’il est notoire que, des universités, ne sortent pas des « lumières » ; restait une sorte de vernis culturel pour cancres de bonnes familles, et encore, uniquement ceux qui le voulaient bien..
Les dictatures sont l’ADN de la gauche.
Pour ma part, je vois plutôt monter la peste verte portée par des idiots instruits mais seulement instruits et qui refusent de frotter leur cervelle aux réalités du monde. Souvenez-vous du Front populaire qui, durant des années, a saboté l’industrie du pays.
La lâcheté de ce doyen démontre s’il le fallait que la gangrène gauchiste gagne ronge les plus hautes instances du pays a l’opposé des souhaits du peuple.
Au point où l’on en est je pense qu’il faut interdire M. Zemmour , MLP et tout ira pour le mieux . Cette gauche nauséabond finit son œuvre : la ruine de la France à tous les niveaux.
Tout mon soutien à Mme Bergeaud-Blackler, qui, hélas prêche dans le désert. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.
N’est-ce pas dans cette fac qu’officiait dame rousseau ?
Y’a t’il encore un ministre de l’enseignement superieur dans ce pays ?
Il serait temps que la démocratie s’impose sur ces campus politisés par l’extrême gôôôche pour qui seul l’entre-soi et la censure ont le droit de cité…
Quand va t on arrêter de s’aplatir devant la gauche détentrice de la bien pensance et de la Vérité et de ce qui est bon pour tous ? Ces gens sont quand même les héritiers de Staline, Pol Pot, Mao, Che Guevara et Castro… que des hommes bien sous tout rapports et plein de bons sentiments envers son prochain…. Et ils ont su faire le bonheur de leur peuple et transformer leur pays en paradis (goulags, extermination, révolution culturelle…. Des camps de vacances et des supers animations)
La gauche n’aime pas entendre la vérité , la gauche qui intimide , menace des étudiants qui ne pensent pas comme elle . Cette gauche nauséabonde est en fin de vie , sent la fin de son règne .