
Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.

Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.

Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.

Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.

Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.

Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.

C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…

Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…

Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…

La leçon à tirer de tout cela est que la politique de « plantation » d’un peuple exogène, fédéré autour d’une religion, sur un territoire donné, à plus ou moins long terme, peut constituer un ferment de guerre civile.

Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.

Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.

Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus

Le Nouvel Hollywood fut au cinéma ce que le rock fut à la musique : le triomphe des valeurs soixante-huitardes et de l’imaginaire progressiste dont nous payons à présent les pots cassés.

Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…

A travers les thèmes du film, son approche, ses personnages et ses ambiances, les réalisateurs ont capté le négatif parfait de notre modernité artificielle, clinquante, décadente et vulgaire.

Le courage dont fait preuve le réalisateur en refusant la diabolisation de l’accusé et en donnant droit de cité à la nuance – lui qui, en tant qu’homme, s’expose évidemment à toutes les attaques – justifie à lui seul l’existence de ce film.

Connue du grand public pour sa carrière musicale, Lady Gaga se glisse à merveille dans le personnage de Patrizia Reggiani, confirme ses talents d’actrice…

Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…

Compartiment N°6 ne verse jamais dans l’épanchement « Hollywood chewing-gum » et n’entretient aucune illusion sur la durabilité de la relation qu’il met en scène.

Le film réussit le tour de force de faire écho à l’époque actuelle, soit pour souligner les différences de mentalités – les journalistes du récit assument franchement leur malhonnêteté et ne se parent aucunement de vertu morale –, soit pour afficher quelques constantes…

La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.

Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.

On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.

Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,

Foisonnant, le scénario répond à tous les codes du genre : fausses pistes, machinations, falsifications de la boîte noire, assassinats, mensonges, paranoïa…

Le cinéaste nous propose avec son film une magnifique errance poétique et contemplative à l’ambiance feutrée dans les tréfonds de la pensée négative et dépressive.

Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.

Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.

Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.

Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.

Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.

Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.

C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…

Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…

Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…

La leçon à tirer de tout cela est que la politique de « plantation » d’un peuple exogène, fédéré autour d’une religion, sur un territoire donné, à plus ou moins long terme, peut constituer un ferment de guerre civile.

Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.

Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.

Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus

Le Nouvel Hollywood fut au cinéma ce que le rock fut à la musique : le triomphe des valeurs soixante-huitardes et de l’imaginaire progressiste dont nous payons à présent les pots cassés.

Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…

A travers les thèmes du film, son approche, ses personnages et ses ambiances, les réalisateurs ont capté le négatif parfait de notre modernité artificielle, clinquante, décadente et vulgaire.

Le courage dont fait preuve le réalisateur en refusant la diabolisation de l’accusé et en donnant droit de cité à la nuance – lui qui, en tant qu’homme, s’expose évidemment à toutes les attaques – justifie à lui seul l’existence de ce film.

Connue du grand public pour sa carrière musicale, Lady Gaga se glisse à merveille dans le personnage de Patrizia Reggiani, confirme ses talents d’actrice…

Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…

Compartiment N°6 ne verse jamais dans l’épanchement « Hollywood chewing-gum » et n’entretient aucune illusion sur la durabilité de la relation qu’il met en scène.

Le film réussit le tour de force de faire écho à l’époque actuelle, soit pour souligner les différences de mentalités – les journalistes du récit assument franchement leur malhonnêteté et ne se parent aucunement de vertu morale –, soit pour afficher quelques constantes…

La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.

Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.

On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.

Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,

Foisonnant, le scénario répond à tous les codes du genre : fausses pistes, machinations, falsifications de la boîte noire, assassinats, mensonges, paranoïa…

Le cinéaste nous propose avec son film une magnifique errance poétique et contemplative à l’ambiance feutrée dans les tréfonds de la pensée négative et dépressive.
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