
À voir pour la prestation de Karin Viard et de Leïla Bekhti.

Rares sont les événements culturels à pouvoir réunir les classes moyennes supérieures métropolitaines et les populations des cités. Les victoires de Coupe du monde de

L’exercice est insuffisant. Heureusement, les acteurs sauvent l’ensemble.

Résolument dépassionné, évitant sciemment tout lyrisme, le film de Roman Polanski captive d’un bout à l’autre du récit et fait preuve, comme à l’accoutumée, d’un sens du cadre peu commun.

Hélas, la Justice semble ne pas avoir mesuré la portée symbolique et historique du procès de Claude Chossat.

Un film maîtrisé, rugueux, documenté et sobrement interprété, qui ne cède rien au cynisme gratuit ni à la complaisance, un peu à l’image de ces grands polars italiens des années 70.


Nous évoquions, en décembre dernier, The Looming tower, le mini-feuilleton de dix épisodes sur les conditions qui rendirent possibles les attentats du 11 septembre 2001.

Dans la parfaite lignée du feuilleton, le film joue habilement entre le drame et l’humour, soigne ses dialogues, réserve à chaque personnage son moment de gloire et instille par petites touches quelques idées qui ne plairont pas aux esprits sectaires…

D’un point de vue artistique, le film est un ratage complet.

Sorti en salles au mois d’août, le film d’Ursula Macfarlane devance largement l’ouverture du procès prévue seulement pour le 6 janvier prochain.

Le battage de France Inter autour de ce hors-série aurait déjà dû nous alerter.

Un film composé à cent pour cent d’images d’archives…

Cas unique dans le paysage audiovisuel francophone, le cinéma des frères Dardenne reposait, jusque-là, sur un pari novateur : réutiliser les codes du cinéma moderne

Si le cinéaste ne nous épargne pas quelques clichés sur l’artiste maudit, incompris et méprisé de tous, il nous offre de

André Téchiné nous livre sa vision pour le moins fragile – somme de considérations personnelles nourries de lectures un peu trop scolaires de Libé ou du Monde – de l’islamisme rampant parmi une certaine jeunesse française.

Le procédé, efficace tout en étant classique, consiste à mettre en lumière le fossé existant entre la réalité anthropologique des manifestants et le commentaire médiatique dont ils font l’objet.

Le cinéaste nous livre ici un film aussi froid que ses précédents…

Reste l’interprétation sans faille des trois comédiennes qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble et parviennent (presque) à nous faire oublier le fond idéologique de l’entreprise.

Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…

L’objectif premier du CNC, qui était de lutter contre la déferlante de films anglo-saxons sur les écrans, étant manifestement un échec, à quoi bon conserver cet organisme ?
Antoine Raimbault nous propose une réécriture habile et inattendue du procès en appel de Jacques Viguier.
Pour une fois, un réalisateur français semble avoir compris, à l’instar de ce qui se fait depuis des décennies outre-Atlantique, l’importance de filmer l’héroïsme national.

Avec Salafistes, François Margolin et Lemine Ould Mohamed Salem ont au moins le mérite, aujourd’hui, de proposer un film lucide quant à la nature du danger islamiste…

Non content de vider une figure historique et littéraire de son intérêt, le cinéaste entreprend un véritable détournement biographique à des fins militantes pour le moins douteuses et anachroniques.

Ici, tout sonne faux, du casting au récit…

Dès mars 2001, nous dit-on, la CIA eut connaissance de la présence, sur le sol américain, des djihadistes qui commirent quelques mois plus tard les attentats contre les tours jumelles, et prit soin de ne jamais en avertir le FBI.

Tandis que les journalistes de tous bords font du zèle à dénoncer la pédophilie au sein de l’Église – alors même que le taux de

À voir pour la prestation de Karin Viard et de Leïla Bekhti.

Rares sont les événements culturels à pouvoir réunir les classes moyennes supérieures métropolitaines et les populations des cités. Les victoires de Coupe du monde de

L’exercice est insuffisant. Heureusement, les acteurs sauvent l’ensemble.

Résolument dépassionné, évitant sciemment tout lyrisme, le film de Roman Polanski captive d’un bout à l’autre du récit et fait preuve, comme à l’accoutumée, d’un sens du cadre peu commun.

Hélas, la Justice semble ne pas avoir mesuré la portée symbolique et historique du procès de Claude Chossat.

Un film maîtrisé, rugueux, documenté et sobrement interprété, qui ne cède rien au cynisme gratuit ni à la complaisance, un peu à l’image de ces grands polars italiens des années 70.


Nous évoquions, en décembre dernier, The Looming tower, le mini-feuilleton de dix épisodes sur les conditions qui rendirent possibles les attentats du 11 septembre 2001.

Dans la parfaite lignée du feuilleton, le film joue habilement entre le drame et l’humour, soigne ses dialogues, réserve à chaque personnage son moment de gloire et instille par petites touches quelques idées qui ne plairont pas aux esprits sectaires…

D’un point de vue artistique, le film est un ratage complet.

Sorti en salles au mois d’août, le film d’Ursula Macfarlane devance largement l’ouverture du procès prévue seulement pour le 6 janvier prochain.

Le battage de France Inter autour de ce hors-série aurait déjà dû nous alerter.

Un film composé à cent pour cent d’images d’archives…

Cas unique dans le paysage audiovisuel francophone, le cinéma des frères Dardenne reposait, jusque-là, sur un pari novateur : réutiliser les codes du cinéma moderne

Si le cinéaste ne nous épargne pas quelques clichés sur l’artiste maudit, incompris et méprisé de tous, il nous offre de

André Téchiné nous livre sa vision pour le moins fragile – somme de considérations personnelles nourries de lectures un peu trop scolaires de Libé ou du Monde – de l’islamisme rampant parmi une certaine jeunesse française.

Le procédé, efficace tout en étant classique, consiste à mettre en lumière le fossé existant entre la réalité anthropologique des manifestants et le commentaire médiatique dont ils font l’objet.

Le cinéaste nous livre ici un film aussi froid que ses précédents…

Reste l’interprétation sans faille des trois comédiennes qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble et parviennent (presque) à nous faire oublier le fond idéologique de l’entreprise.

Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…

L’objectif premier du CNC, qui était de lutter contre la déferlante de films anglo-saxons sur les écrans, étant manifestement un échec, à quoi bon conserver cet organisme ?
Antoine Raimbault nous propose une réécriture habile et inattendue du procès en appel de Jacques Viguier.
Pour une fois, un réalisateur français semble avoir compris, à l’instar de ce qui se fait depuis des décennies outre-Atlantique, l’importance de filmer l’héroïsme national.

Avec Salafistes, François Margolin et Lemine Ould Mohamed Salem ont au moins le mérite, aujourd’hui, de proposer un film lucide quant à la nature du danger islamiste…

Non content de vider une figure historique et littéraire de son intérêt, le cinéaste entreprend un véritable détournement biographique à des fins militantes pour le moins douteuses et anachroniques.

Ici, tout sonne faux, du casting au récit…

Dès mars 2001, nous dit-on, la CIA eut connaissance de la présence, sur le sol américain, des djihadistes qui commirent quelques mois plus tard les attentats contre les tours jumelles, et prit soin de ne jamais en avertir le FBI.

Tandis que les journalistes de tous bords font du zèle à dénoncer la pédophilie au sein de l’Église – alors même que le taux de
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