
Les bonnes consciences de la gauche française ont trouvé un deuxième méchant. Vincent Bolloré se sentira moins seul.

Des cadres pestent jusque dans l’entourage de Zemmour. « Cette intervention [de dimanche soir, NDLR], Éric l’a préparée tout seul, personne ne l’avait relue. »

Le match Macron-Le Pen est en réalité moins déséquilibré que ce que les partisans d’Emmanuel Macron auraient souhaité.

C’est reparti pour cinq ans. Il va falloir tenir. Nous vous proposons cinq bonnes résolutions pour résister.
L’écrivain Boualem Sansal a reçu, ce samedi 23 avril à Perpignan, le prix Méditerranée de littérature 2022 en présence d’écrivains et de représentants du monde de l’édition.

Dans cette grande démocratie libérale où les opinions et les médias sont si libres, faisons le compte des médias qui ne sont pas violemment hostiles à la candidate de deuxième tour.

C’est dur d’arrêter le robot présidentiel. Marine Le Pen fait face à une machine. Une machine coupante, méprisante, technoïde et froide, une machine nommée Emmanuel Macron.

Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent.

Le septennat pourrait donner un peu plus de temps à un gouvernant courageux pour redresser la France.

Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.

Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.

Hermétiques l’une à l’autre, étrangères dans les mêmes frontières, ces trois France se partagent pour la première fois très clairement les bulletins de vote des Français dans une élection présidentielle.

Une Marseillaise retentit, chantée à gorge déployée, suivie de slogans : « On va gagner ! » Enfin, la salle entonne le décompte des secondes : 10, 9, 8, 7…

Dans l’océan de consensualisme mou de la presse française, un titre émerge avec fierté comme un phare sur une mer d’ennui. Le mensuel Causeur fête son numéro 100.

Quand Vladimir Poutine bombarde et martyrise Marioupol, il bombarde et il martyrise également Washington, Paris et Berlin.

Face à l’abstention, tous les partis ne sont pas égaux. Certains sont plus à l’abri que d’autres, et d’abord ceux qui ont des électeurs un peu plus âgés.

Tous les Français qui vont voter Éric Zemmour sont conscients qu’il n’y aura qu’un candidat au second tour qui prendra en compte leurs angoisses ou leurs préoccupations.

C’est le retour des empires, des guerres entre États et, donc, des conflits à haute intensité.

Ces trois actions judiciaires soulignent toutes les trois un trait majeur de la Macronie : la légèreté.

Les Ukrainiens refusent le combat classique, armée contre armée, en terrain libre. Ils mènent une guerre de guérilla…

La réalité opérationnelle surprend les militaires occidentaux qui ne s’attendaient pas à autant de difficultés de la part d’une armée russe en théorie parmi les plus puissantes du monde.

Au second tour, l’écart avec Macron se resserre à 53 % d’intentions de vote, contre 47 % dans le sondage CNews de ce 4 avril. C’est 13 points de plus que ses scores d’il y a cinq ans.
L’information est sensible. Directement concernés, la banque Rothschild, l’Élysée et Bercy démentent catégoriquement les conclusions de cette enquête à prendre donc avec beaucoup de précaution.

En cette fin de campagne présidentielle, la droite revient à ses fondamentaux et tente de marquer l’opinion sur l’islamisme et le communautarisme.

L’état-major de Marine Le Pen se sent pousser des ailes : il considère l’accès au deuxième tour comme acquis et travaille désormais sur l’entre-deux-tours. Dans le viseur, la revanche de 2017.

Quoi qu’il arrive, le plus grand évènement de la campagne présidentielle 2022 marquera l’histoire de la droite.

En quelques semaines, nos indécrottables bien-pensants ont retourné leurs vestes comme crêpes à la Chandeleur, avec une rapidité de transformiste de métier.

Entre une droite volontiers sécuritaire et une gauche qui écarte le sujet du revers de la main, Emmanuel Macron a trouvé sa petite musique – et c’est une musique… silencieuse.

Les bonnes consciences de la gauche française ont trouvé un deuxième méchant. Vincent Bolloré se sentira moins seul.

Des cadres pestent jusque dans l’entourage de Zemmour. « Cette intervention [de dimanche soir, NDLR], Éric l’a préparée tout seul, personne ne l’avait relue. »

Le match Macron-Le Pen est en réalité moins déséquilibré que ce que les partisans d’Emmanuel Macron auraient souhaité.

C’est reparti pour cinq ans. Il va falloir tenir. Nous vous proposons cinq bonnes résolutions pour résister.
L’écrivain Boualem Sansal a reçu, ce samedi 23 avril à Perpignan, le prix Méditerranée de littérature 2022 en présence d’écrivains et de représentants du monde de l’édition.

Dans cette grande démocratie libérale où les opinions et les médias sont si libres, faisons le compte des médias qui ne sont pas violemment hostiles à la candidate de deuxième tour.

C’est dur d’arrêter le robot présidentiel. Marine Le Pen fait face à une machine. Une machine coupante, méprisante, technoïde et froide, une machine nommée Emmanuel Macron.

Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent.

Le septennat pourrait donner un peu plus de temps à un gouvernant courageux pour redresser la France.

Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.

Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.

Hermétiques l’une à l’autre, étrangères dans les mêmes frontières, ces trois France se partagent pour la première fois très clairement les bulletins de vote des Français dans une élection présidentielle.

Une Marseillaise retentit, chantée à gorge déployée, suivie de slogans : « On va gagner ! » Enfin, la salle entonne le décompte des secondes : 10, 9, 8, 7…

Dans l’océan de consensualisme mou de la presse française, un titre émerge avec fierté comme un phare sur une mer d’ennui. Le mensuel Causeur fête son numéro 100.

Quand Vladimir Poutine bombarde et martyrise Marioupol, il bombarde et il martyrise également Washington, Paris et Berlin.

Face à l’abstention, tous les partis ne sont pas égaux. Certains sont plus à l’abri que d’autres, et d’abord ceux qui ont des électeurs un peu plus âgés.

Tous les Français qui vont voter Éric Zemmour sont conscients qu’il n’y aura qu’un candidat au second tour qui prendra en compte leurs angoisses ou leurs préoccupations.

C’est le retour des empires, des guerres entre États et, donc, des conflits à haute intensité.

Ces trois actions judiciaires soulignent toutes les trois un trait majeur de la Macronie : la légèreté.

Les Ukrainiens refusent le combat classique, armée contre armée, en terrain libre. Ils mènent une guerre de guérilla…

La réalité opérationnelle surprend les militaires occidentaux qui ne s’attendaient pas à autant de difficultés de la part d’une armée russe en théorie parmi les plus puissantes du monde.

Au second tour, l’écart avec Macron se resserre à 53 % d’intentions de vote, contre 47 % dans le sondage CNews de ce 4 avril. C’est 13 points de plus que ses scores d’il y a cinq ans.
L’information est sensible. Directement concernés, la banque Rothschild, l’Élysée et Bercy démentent catégoriquement les conclusions de cette enquête à prendre donc avec beaucoup de précaution.

En cette fin de campagne présidentielle, la droite revient à ses fondamentaux et tente de marquer l’opinion sur l’islamisme et le communautarisme.

L’état-major de Marine Le Pen se sent pousser des ailes : il considère l’accès au deuxième tour comme acquis et travaille désormais sur l’entre-deux-tours. Dans le viseur, la revanche de 2017.

Quoi qu’il arrive, le plus grand évènement de la campagne présidentielle 2022 marquera l’histoire de la droite.

En quelques semaines, nos indécrottables bien-pensants ont retourné leurs vestes comme crêpes à la Chandeleur, avec une rapidité de transformiste de métier.

Entre une droite volontiers sécuritaire et une gauche qui écarte le sujet du revers de la main, Emmanuel Macron a trouvé sa petite musique – et c’est une musique… silencieuse.
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