Agressions à la machette : la créolisation de l’insécurité

Un phénomène en plein essor. En moins de 24 heures, deux attaques à la machette ont ensanglanté la France. La première s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche, devant une boîte de nuit d’Albi, en Occitanie. Une « rixe » a éclaté entre plusieurs clients de l’établissement nocturne et s’est soldée par la mort d’un homme, tué à coups de machette. « La victime présente au moins deux plaies par arme blanche », a précisé le parquet. Peu après l’ouverture de l’enquête, quatre personnes âgées de 18 à 38 ans ont été placées en garde à vue.
La seconde attaque a eu lieu quelques heures plus tard, dimanche 4 mai à Valenton, dans le Val-de-Marne. Un adolescent de 15 ans a été agressé par un « groupe de jeunes » et blessé grièvement à la machette. Présentant deux plaies profondes sur le haut du bras, le jeune homme a été transporté à l’hôpital. Lui et ses agresseurs seraient scolarisés dans le même lycée. Suspecté d’être l’auteur des coups de machette, un élève âgé de 18 ans aurait pris la fuite avec l’arme et plusieurs complices.
Valenton (94) : un adolescent agressé à coups de machette en pleine rue par une bande de jeunes du quartier. « Les agresseurs lui auraient demandé d’où il venait »
https://t.co/t431b4ARJJ pic.twitter.com/jNUyEMTfJg— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 4, 2025
Absent de nos contrées occidentales jusqu’à un passé encore très récent, l’usage de la machette à des fins de règlement de comptes s’observe désormais un peu partout sur le territoire. À Montpellier, deux agressions à la machette se sont produites, coup sur coup, les 11 et 12 avril derniers. À Aix-en-Provence, un homme armé d’une machette a semé la panique parmi les élèves d’un lycée, le 21 mars, avant d’être identifié, interpellé puis placé en garde à vue.
L’importation d’une barbarie étrangère
N’oublions pas, non plus, le jeune Elias, tué à coups de machette dans le XIVe arrondissement de Paris, en janvier dernier, par deux « jeunes », déjà connus de la Justice. À l’époque, l’AFP avait prétendu que le malheureux avait succombé à un coup de couteau. Il avait fallu que les parents du défunt prennent la parole et publient un communiqué pour que la vérité soit révélée dans sa crudité : leur fils avait, en réalité, « reçu un profond coup de machette », « et non un simple coup de couteau »... C'est peut-être un détail, pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup.
https://twitter.com/ojim_france/status/1891444595373818219
Pourquoi cette répugnance à rendre compte du réel tel qu’il est ? Parce que la machette est un marqueur culturel. Les Français n’ont pas pour tradition de s’en servir pour perforer des poitrines ou couper des mains. Dans notre pays, l’usage de cet outil se limite au domaine agricole.
De la même manière qu’on évite de quantifier les attaques au couteau – recensées en France pour la dernière fois en 2017 - ou qu’on invibilise les égorgements - qualifiés, pudiquement, d’« attaques au niveau de la gorge » ou d’« atteintes à la carotide » -, les coups de machette ont désormais mauvaise presse parce qu’ils signent l’origine de leurs auteurs. Ils illustrent les changements culturels et démographiques subis par notre pays.
En effet, la « créolisation » de la France tant désirée par Jean-Luc Mélenchon ne se traduit pas uniquement par la multiplication des revendications communautaires ou la dilution du peuple historique. Elle se matérialise aussi par le développement de nouveaux modes d’expression alternatifs : rixes, affrontements tribaux, règlements de comptes à coups de hache ou de machette… Mais ne faisons pas la fine bouche et rappelons que cet apport culturel extérieur est, à n’en pas douter, « une chance pour la France ».

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26 commentaires
On aurait tort, à l’instar de M. Jean Kast, de s’alarmer outre mesure de ce qui ne relève tout au plus que d’un simple sentiment d’insécurité …. Plus sérieusement, on a toujours tort d’avoir raison trop tôt. Et nos braves concitoyens continuent d’accorder leur confiance, à chaque élection, à ceux-là mêmes qui nous ont conduit là où nous en sommes, tout en refusant de voir la véritable cause : la nocivité de nos institutions. On juge l’arbre à ses fruits dit-on. Maintenant, libre à vous de rêver encore et toujours de bonnes élections. Je m’en voudrais de vous désillusionner. Mais le réveil sera douloureux pour beaucoup. Tant pis. Mais on ne pourra pas dire : on ne savait pas.
Notre destin serait donc celui que subirent les Tutsis…
Retour en barbarie.
Et tout dernièrement, dans la bonne ville de Sens, une attaque à la hache contre des policiers municipaux.
Sauvageries mortelles dont les répercussions sont un signe d’immigration non contrôlée depuis le début des années 1980… Accentuée en début 1990…
Après l’importation des conflits, l’importation des outils . La France devient un terrain de jeu pour énervés de tous genres et en tous lieux, même les plus sacrés. Notre société est en mode ouvert à tout et à tous. C’est ce que certains nomment État de droit et avancée sociétale.
Machette,comme vous y allez, l’intéressant serait de s’occuper de la main qui tient la machette. Il faut instaurer une justice adaptée ou le peuple s’en chargera. Avez-vous des nouvelles de la campagne de récupération des armes en Corse? Quelques machettes peut-être ?
Entre les Hutus et les Tutsis ( Rwanda-Burundi) les guerres tribales ont fait des centaines de milliers de victimes tués à la machette ce dernier siècle. Des terrains de foot n’étaient pas assez grands pour servir de cimetière. Je connais ce climat de haine meurtrière que rien ne peut arrêter pour avoir servi à Bujumbura. Comment peut-elle cesser, le pied posé à Paris ? Et comment cet emblème peut-il miraculeusement être effacé de la mémoire de ces peuples ?
Oui oui, dans toutes les strates de notre société nous évoluons. Moins de pauvres d’esprit, moins de morts dans les rues et les bois, un hôpital luxuriant, une éducation nationale au top niveau, une justice digne de son nom. Vive la France!
Quand je dis depuis des années que la violence atteindra un jour ceux qui regardent ailleurs ou qui continuent de nier le réel et de faire « barrage » . Continuez bonnes gens de France ( j’habite à 42 km d’Albi ) regardez votre foot,bringuez sans compter, allez voir vos films wokes au ciné, informez-vous toujours auprès des médias publics,critiquez ceux que vous appelez « fachos » puis retournez à vos séries « plus belle la vie » ou « demain nous appartient » , et régalez vous avec Yann Barthez et son émission »Quotidien » , applaudissez à la fermeture de C8 et peut-être un jour de Cnews, cependant l’addition qui vous pend au nez sera très lourde.
Vous avez parfaitement raison, c’est bien triste d’en être là, mais c’est la réalité.
» Lui et ses agresseurs » = NON ! Ses agresseurs et lui.
Sinon, je suis tout à fait d’accord avec votre article…hélas pour notre pays.
Quand on importe le tiers monde on le devient
Le danger selon les extrémistes de LFI c’est l’extrême droite, les médias de Vincent Bolloré et l’islamophobie!
Melanchon : La prostitution de l’esprit dont parle Nietzsche.
TOUT le monde sait ce qui se passe en FRANCE depuis des décennies au sujet des « phénomènes de bandes tribales » dans les banlieues ! …
Le « crocodile à macron » l’a dit en stéréo que plus aucun territoire n’est épargné ! …
Comment « ça » va finir ? … Comme au Rwanda ? … Une nouvelle St Barthélémy ? ! …