Afrique du Sud : Trump tend la main aux fermiers blancs massacrés dans l’indifférence

Le climat anti-Blanc est largement alimenté alors que ceux-ci ne représentent que 7 % de la population.
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Quand prendront fin les massacres de fermiers blancs, en Afrique du Sud ? Le 12 mai 2025, 49 Afrikaners sud-africains, fuyant ce qu’ils décrivent comme une persécution croissante, ont atterri à Washington, accueillis comme réfugiés grâce à un décret signé par Donald Trump le 7 février dernier. Depuis 2018, l’ancien et actuel président dénonce les violences et expropriations visant les Blancs sud-africains, en particulier les fermiers, dans un pays où l’héritage de l’apartheid sert souvent de prétexte à des politiques discriminatoires. Si Pretoria nie toute discrimination, les témoignages d’Afrikaners et les chiffres alarmants de la criminalité rurale brossent un tableau inquiétant, qui justifie l’intervention de Trump.

Une minorité sous pression dans un climat hostile

Les Blancs sud-africains, bien que représentant 7 % de la population, sont la cible d’une rhétorique incendiaire et de politiques perçues comme punitives. La loi sur l’expropriation signée le 23 janvier 2025 par Cyril Ramaphosa, autorisant des saisies de terres sans compensation dans certains cas, a exacerbé les craintes des fermiers afrikaners. AfriForum, association de défenses des fermiers sud-africains, dénonce une attaque frontale contre les propriétaires blancs, qui détiennent 72 % des terres agricoles, selon un audit de 2017. Ce déséquilibre, hérité de l’apartheid, est exploité par l’ANC pour justifier des réformes foncières, mais les fermiers blancs rapportent des agressions brutales et des meurtres, avec 50 à 70 cas par an, selon des rapports locaux.

Le climat anti-Blanc est largement alimenté. Julius Malema, leader du parti d’extrême gauche EFF, a multiplié les appels à « tuer les Boers », dans les années 2010. Ces discours, combinés à un chômage de 30 % et à une corruption endémique sous le parti de gauche au pouvoir, ont transformé l’Afrique du Sud en terrain hostile pour les Afrikaners. Trump, dès 2018, avait chargé Mike Pompeo d’enquêter sur ces « massacres à grande échelle » de fermiers. Si Pretoria conteste ces accusations, les témoignages de réfugiés comme Katia Beeden, décrivant une société où les Blancs sont « ciblés », corroborent la vision de Trump, loin des démentis officiels.

 

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Des Afrikaners qui quittent « leurs terres ancestrales »

L’accueil de ces réfugiés par les États-Unis, critiqué par certains comme un geste politique, est avant tout une réponse humanitaire à une crise ignorée. Plus de 8.000 Sud-Africains, majoritairement blancs, ont exprimé leur désir de rejoindre les États-Unis, selon le New York Times, fuyant un pays où la sécurité des fermiers n’est plus garantie. Contrairement aux affirmations du gouvernement sud-africain, qui invoque une criminalité touchant tous les groupes, les attaques contre les fermes blanches sont marquées par une violence extrême, souvent accompagnée de tortures, comme le relatent des ONG locales. Cette réalité, amplifiée par la menace d’expropriations, justifie l’intervention de Trump, qui a suspendu l’aide à Pretoria en février 2025 pour protester contre ces abus.

Toutefois, tous les Afrikaners ne souhaitent pas l’exil. À Orania, enclave blanche au centre du pays, le leader Joost Strydom insiste sur leur droit de rester sur « leurs terres ancestrales ». Une résilience qui ne masque pourtant pas le désespoir de ceux qui partent, lassés par l’inaction de l’ANC face à la montée de l’hostilité anti-Blanc. En offrant une porte de sortie à ces familles, Washington adresse un signal fort : les persécutions, même masquées sous des prétextes historiques, ne peuvent être tolérées. 

Vos commentaires

50 commentaires

  1. Il y a aussi des noirs massacrés en Afrique du sud voulant quitter le pays. Mais si j ai bien compris, Mr Trump ne se propose pas de les accueillir. Il laisse ceux là à Mr Macron ?

    • Ejallado, pour l’instant c’est une chasse aux blancs qui se passe là bas, et pas aux noirs semblent-il, à moins que vous ayez de la place chez vous.

  2. Ça finira comme le Zimbabwé de Roberg Mugabe. Ils ont pris les terres des fermiers blancs pour les redistribuer et aujourd’hui, incapables de faire pousser un radis, ils crèvent de faim et sont obligés de tendre la main au monde entier pour survivre. C’est comme ça que finira aussi la Nouvelle Calédonie si elle obtient l’indépendance.

    • Non, la nouvelle calédonie ne sombrera pas dans la misère, tous ceux qui ne l’auront pas quittée à temps éprouveront le joug chinois et là, point de 35 heures,et avec la dette, il vaudrait mieux vendre aux chinois que de la leur laisser

  3. Ce n’est pas pour rien qu’ils parquaient les « ….. » a l’époque, sachant trop se qu’ils risquaient à termes.

  4. SUPERBE ! Quel message ! La richesse de l’Afrique du Sud a été créée par les blancs. Si ils continuent, ils vont retourner (rapidement) dans le sous-développement, comme les nombreux pays africains, décolonisés, qui sont maintenant appauvris car incapables de créer la richesse ni de gérer efficacement leurs affaires.

    • Ils sont déjà englués dans le sous-développement, et c’est un pays parmi les plus dangereux au monde.

  5. Les fermiers sud-africains sont victimes régulièrement d’attaque et parfois de meurtres.
    Il faut rappeler quelques vérités ; les fermiers blancs venus à partir du XVième siècle ont commencé à mettre en valeur des terres qui n’étaient pas exploitées. Cette activité et les emplois liés ont provoqué une augmentation de la population locale et une forte immigration.
    L’Afrique du Sud est en constante régression économique et l’insécurité est très répandue. Une bonne moitié de la jeunesse blanche choisit aujourd’hui de s’exiler aux USA, en Australie, et majoritairement dans l’hémisphère sud.
    Ce désastre a jusqu’ici été masqué par l’illusion de la « Nation arc en ciel », toujours célébrée par nos médias bien naïfs.

    • Il y a aussi des noirs massacrés en Afrique du sud voulant quitter le pays. Mais si j ai bien compris, Mr Trump ne se propose pas de les accueillir. Il laisse ceux là à Mr Macron ?

  6. Cela s’appelle « la valise ou le cercueil » et cela réveillera peut-être chez certains des souvenirs douloureux. Cela peut également s’appeler un génocide, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, mais personne ne le dénoncera. Quand ce sont les Blancs qui en sont victimes, le génocide devient légitime, acceptable, explicable et justifiable. Si les Sud-africains pensent que les Blancs sont à l’origine de leurs problèmes, qu’ils les chassent … ils verront bien ensuite si cela va mieux ! Peut-être pourraient-ils s’inspirer de l’histoire de la France et de celle de ses anciennes colonies, que sont-elles devenues depuis le départ des colons ? Je laisse les Sud-africains répondre à cette question, il y a matière à réflexion.
    Que des pays occidentaux, comme les USA et pourquoi pas des pays européens, si prompts à accueillir toute l’Afrique, acceptent des Afrikaners sur leur sol me paraît une bonne chose. Pour une foi, nous n’y perdrons pas au change.

  7. En France, c’est plus malin….pour se débarrasser des paysans,ils y ont mis le loup et vu ce à quoi on assiste, c’est efficace.

  8. Sur LCI, deux journalistes femmes, vipérines et haineuses, commentaient la réaction de Trump envers les sud africains blancs en expliquant qu’il n’y avait aucun racisme anti blancs en Afrique du sud puisque le gouvernement le niait.
    Logique, non?

  9. autant il est indéniable qu’il y a du racisme anti blanc en France que l’on peut dénoncer, autant du rcisme anti blanc en Afrique ne me choque pas .
    Chacun chez soi et Dieu pour tous.
    Ils ne veulent plus des colons chez eux comme nous on ne veut plus d’immigrés sur notre sol .

    • DUDU vous faite une comparaison grotesque,les Blancs sud Africains sont la-bas depuis 500 ans par rapport à chez nous que depuis 40 ans j’espère que vous voyez la différence.

  10. Mais puisque les gauchos (les politiques, pas ceux a cheval- pour ceux qui confonderaient Afrique du Sud et Argentine ) vous disent qu’il n’y a pas de racisme anti blanc !

    • Il y a aussi des noirs massacrés en Afrique du sud voulant quitter le pays. Mais si j ai bien compris, Mr Trump ne se propose pas de les accueillir. Il laisse ceux là à Mr Macron ?

    • Est ce du « racisme » ou de la jalousie ?

      Il faudrait s’ entendre sur la définition du mot racisme. Classiquement il s’agit de la considération qu il y a des « races » supérieures et des races « inférieures » . En ce sens le racisme blanc anti blanc n’existerait pas si personne ne considérait les blancs en général comme « inférieurs ».

  11. Encore une bonne action de Trump.
    Ici il y a encore des pignoufs qui le déglingue, ce qui prouve leur niveau d’où notre situation catastrophique.
    Dans 5 ans il faudra aussi venir à notre secours lorsque nous serons chassés par les narcos.

    • Non , ce déséquilibre n’est pas hérité de l’apartheid !!…Vous reprenez les inepties et contre vérités de l’intelligentsia de gauche ! Les afrikaners sont arrivés et ont mis en culture des terres vierges de toute occupation humaine . Relisez ou plutôt lisez , vu votre inculture manifeste sur le sujet , l’excellent ouvrage de Bernard Lugan :  » Afrique du Sud, l’histoire à l’endroit « .

      • A quoi a servi l’ apartheid ? Aucun rôle dans la préservation des richesses de la minorité blanche ?

    • Il y a aussi des noirs massacrés en Afrique du sud voulant quitter le pays. Mais si j ai bien compris, Mr Trump ne se propose pas de les accueillir. Il laisse ceux là à Mr Macron ?

  12. L’Afrique du Sud finira comme l’ancienne Rhodésie du Sud rebaptisée Zimbabwé.

    • Zimbabwé où les fermiers blancs ont été massacrés mais dont les criminels sont incapables de gérer les fermes expropriées et sont devenues une véritable catastrophe pour nourrir la population
      Idem pour l’Afrique du Sud, qui fut un magnifique pays prospère, qui depuis l’accession au pouvoir de Mandela, est tombé dans la pauvreté, la violence et surtout une incapacité à gouverner un pays, ils ont beau critiquer les Blancs mais il n’empêche qu’ils savaient gouverner, gérer, ! Ne leur en déplaise !
      Que l’apartheid soit tombé est une bonne chose mais il ne fallait pas leur laisser le pouvoir n’étant pas du tout préparer à gouverner , d’où l’anarchie actuelle

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