À Rennes, les dealers fouillent les fonctionnaires… normal !
Par peur des représailles ou d’être agressés, les agents s'exécutent.
Depuis plusieurs mois, les agents municipaux de la ville de Rennes travaillant dans le quartier du Blosne ne peuvent plus accomplir leurs missions normalement. Agents d’entretien et jardiniers, rapporte Le Télégramme, sont fouillés à l’entrée de cette importante place de deal de la préfecture de Bretagne. Les trafiquants ayant récemment repris le point de vente sont particulièrement soupçonneux. Pour être sûrs que les fonctionnaires ne donnent pas d’informations aux forces de l’ordre, ils vérifient leurs blousons, les surveillent et relèvent leurs identités. Comme pourrait le faire un douanier à la frontière, et encore…
Soumission ?
Par peur des représailles ou d’être agressés, les agents s'exécutent. Le syndicat CGT ville de Rennes contacté par BV confie : « Il y a des secteurs où ils sont obligés de s’adapter à ceux qui gèrent la zone. Ils doivent s'adapter au monde dans lequel ils évoluent, un autre monde, pas codifié de la même manière. » Un monde qui a ses propres lois et où les services de l’État ne parviennent plus à s’imposer. Face aux narcotrafiquants, la France courbe l’échine.
Le quartier du Blosne n’est pas un cas isolé. Pour le syndicat CGT ville de Rennes, « cela peut être transposé à tous les quartiers » de la commune. Dans tous les secteurs de la capitale bretonne, les agents territoriaux craignent pour leur sécurité. Pour être sûrs de ne pas se retrouver dans une situation délicate, la plupart du temps, ils se déplacent à deux et à des heures connues pour être plus calmes. « Ça ne devrait pas mais c’est une réalité. »
À ce sujet — [Santé] Après l’opération Place nette à Marseille, des ambulanciers toujours en difficulté
Selon le syndicat, « les fonctionnaires sont en première ligne de cette dégradation sociale globale ». Si l’on en croit l’actualité récente, il n’y a pas de deuxième ligne, toute la France est en première ligne. Les ambulanciers marseillais sont contrôlés à l’entrée des cités, les jeunes garçons ne peuvent plus adresser la parole aux jeunes filles, les adolescentes musulmanes ne sont plus libres de se vêtir à l’occidental, des piétons sont percutés par des chauffards, des femmes sont violées en pleine rue…
Aboulie ?
Les difficultés que rencontrent les agents territoriaux de la ville de Rennes ne sont qu’un exemple de plus de l’impuissance des pouvoirs publics à faire régner l’ordre, à avoir le contrôle sur l’ensemble du territoire.
Les syndicats CGT ville de Rennes et SUD CT 35, qui ont déposé un préavis de grève illimité à partir du lundi 29 avril, seront reçus ce jeudi 25 avril par la municipalité et le directeur des ressources humaines de Rennes Métropole. L’objectif de cette réunion est de trouver des solutions pour « rassurer les agents ». À quoi faut-il s’attendre ? À l’organisation des tournées en équipe ? À des augmentations de salaires pour travail en zones prioritaires ? À des pansements sur une jambe de bois, comme souvent. Le jour où les institutions de ce pays prendront les problèmes à bras-le-corps, sans attacher plus d’importance à l’image qu’aux résultats, et feront réellement en sorte de combattre les causes plutôt que de traiter les conséquences, la France aura fait un grand pas.
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
41 commentaires
Et vivent les Bretons …!
Triste spectacle d’un peuple si fier autrefois, aujourd’hui couché. Grandeur et décadence…
Pensez à adhérer à l’Institut pour la Justice, association de bénévoles qui se bat pour que la France retrouve une vraie justice et que les victimes soient mieux traitées que les coupables !
Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? Mais que fait DARMANIN ???? !!!!
quelle honte de laisser faire ça !!!
une preuve de plus de la soumission !!!
Le maire de la commune doit être de Gauche pour ne rien dire
C’est une socialiste pure jus , depuis 1942 cette ville est dirigé par des socialistes, on vois le résultat.
La France vient de perdre 1/6ᵉ de son territoire ; ce n’est pas dû à la montée des eaux et au réchauffement climatique, ni à la création des bassines ou des jachères, ni à l’achat des terrains par les Chinois, mais bien à cause de la montée de la réindustrialisation et du commerce de la drogue.
Cela fait longtemps que l’on peut constater qu’en France les racailles, les délinquants, les égorgeurs, les violeurs sont mieux traités que leurs victimes et/ou que les honnêtes gens ! On marche sur la tête et certains s’étonnent encore, ou nient, l’état de déliquescence de ce qui était un jour un beau pays, la France ?
Bigeard doit se retourner dans sa tombe !!!
Bonjour Di Cluz, Mais qui a lu : « France réveille toi » et « Adieu ma France ».
Moi !
N’ai-je donc vécu que pour cette infamie… Il est de quelle chapelle le maire de Rennes ? Et la CGT si prompte à menacer de grève pour n’importe quoi elle ne pense pas que c’est une atteinte morale à ses ressortissants ? Et Darmanin si prompt à nous signaler tout ce qu’il fait pour nous, il dort au lieu d’appeler son préfet ?
« Il y a des secteurs où ils sont obligés de s’adapter à ceux qui gèrent la zone. Ils doivent s’adapter au monde dans lequel ils évoluent, un autre monde, pas codifié de la même manière. » J’avoue que l’idée me plaît bien, n’ayant plus du tout les mêmes codes que le gouvernement actuel ! Recherche désespérément ma France, la Vraie !
Je suis heureux d’apprendre que la France redécouvre les frontières, mais étonné de ne pas voir réagir la CEDH sur l’imposition de cette pratique. Redevenons sérieux, vu que nous subissons le prélèvement à la source, nous n’avons maintenant qu’une possibilité: ne plus accorder une seule voix, à chaque consultation démocratique, aux imposteurs qui sont responsables de cette situation qui doit maintenant cesser. Quant aux agents de la fonction publique, qu’ils refusent tout simplement de se prêter à ces injonctions en faisant valoir leur droit de retrait.
L’affrontement armée devient un horizon visiblement de plus en plus proche.
Un grand pas , la France ? en arrière surement.
Que les délinquants se rassurent, le grand sursaut n’est pas pour demain. Le business peut tourner à fond, c’est bon pour les startups de la chnouf.