À Mayotte, la France essaye de reprendre pied !
Sur ordre du ministre de l’Intérieur en lien avec la préfecture va être lancée l’opération Wuambushu.
C’est une opération qui a fait couler beaucoup d’encre dans l’océan Indien. Sur ordre du ministre de l’Intérieur en lien avec la préfecture va être lancée l’opération Wuambushu. L’objectif de cette opération ? Elle vise à « détruire les habitats insalubres utilisés par les passeurs et marchands de sommeil impliqués dans l'immigration clandestine et à expulser des étrangers en situation irrégulière ». Wuambushu; qui veut dire « reprise en main » en langue shimaoré; a pour objectif de soulager l’île du poids intenable de l’immigration clandestine, essentiellement comorienne, source de violence et d’instabilité sur le territoire mahorais. « Sur l’étalement urbain, il y a 40 % de bidonvilles qui, pour certains, hébergent des délinquants et des criminels », affirme le député mahorais Mansour Kamardine à nos confrères réunionnais de Clicanoo.
L’opération qui, pour des raisons évidentes d’efficacité et de sécurité, devait rester secrète a néanmoins été ébruitée dans Le Canard enchainé, le 24 mars dernier. « Le commandement était furieux, l’ébruitement d’une telle opération est une mise en danger directe des forces de sécurité sur place », affirme Jean Bexon, journaliste local.
Une opération dénoncée à Paris, saluée sur place !
Si on en croit les commentaires des internautes locaux, l’opération Wuambushu était attendue et répondait à un besoin précis. « Vivement le temps de l’action pour que nous retrouvions un peu de sérénité à Mayotte », a notamment réagi Mansour Kamardine sur son compte Twitter. Autre signe de l’aspect crucial de cette opération pour la survie de Mayotte, la dénonciation par l'autre député de l'île, Estelle Youssoupha (LIOT), des chantages dont elle a été victime autour de la motion de censure déposée par son groupe pour contrer la réforme des retraites. « On me fait comprendre que si je soutiens la motion de censure transpartisane, cela empêcherait la destruction de bidonvilles à Mayotte. Vous imaginez la gravité du chantage ! » déclarait l’élue mahoraise dans la matinale de Radio Courtoisie, le 24 mars dernier. Outre le cynique moyen de pression, si les propos de la députée sont véridiques, on note l’importance d’une telle opération pour les Mahorais qui y voient une condition à leur survie
Mais toutes les voix ne sont pas unanimes. L’antenne locale du Syndicat de la magistrature a dénoncé « l’instrumentalisation dont fait actuellement l’objet l’institution judiciaire à Mayotte, mise au service d’une politique pénale décidée par le ministère de l’Intérieur et alimentée par un amalgame entre immigration et délinquance » dans un communiqué. Les artistes non plus ne sont pas en reste. Ainsi, le Comorien Sœuf Elbadawi a-t-il violemment attaqué la politique française à Mayotte. Une diatribe qui lui a valu une réponse de la conseillère départementale de Mamoudzou Hélène Pollozec, qui lui a rétorqué : « Vous avez choisi l’indépendance, nous avons choisi la France. » Et de dénoncer « l'"art" au service de la propagande comorienne contre Mayotte ».
En bref, derrière une opération que certains dénoncent déjà comme un coup de communication servant de marchepied au ministre de l’Intérieur se cache un enjeu bien plus réaliste que politique : un département français délaissé et ployant sous le poids de l’immigration incontrôlée. « L’opération "Wuambushu" est une expérimentation qui montrera que la lutte contre l’immigration clandestine est avant tout une question de moyens », analyse Djamaldine Djabiri, représentant du syndicat SGP-Police sur place. En bref, un test grandeur nature des défis posés par les flux intarissables d’immigrants clandestins qui perturbent l’équilibre de la justice sociale. « Les femmes mahoraises partent accoucher à La Réunion car les maternités de Mayotte sont prises d’assaut par des Comoriennes venues accoucher sur le territoire français », précise une source sur place. Aujourd’hui Mayotte, demain la France, donc...
Marc Eynaud
Journaliste à BV
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
24 commentaires
Mayotte ! Un tout petit territoire, mais l’un des plus grands lagons du monde. Mayotte faisait partie, avant de devenir une Collectivité Territoriale française, de l’Archipel des Comores. C’était alors très pauvre. Le changement de statut a été relativement bénéfique pour cette île qui ne produisait rien, à part l’Ylang-Ylang, utilisé en parfumerie. Lorsque j’y suis allé une première fois, avant 2011, l’île ne comptait qu’environ 75000 habitants. Beaucoup d’ailleurs d’origine malgache et non comorienne. En 2011 le président Sarkozy fait de Mayotte un département français à part entière. Pourquoi ? On ne sait pas trop. Une terrible bourde en réalité.Terrible ! De nouveaux moyens arrivent sur l’île et c’est la ruée des « kwassa-kwassa », grosses embarcations (dont certaines coulent avec leur chargement humain) qui arrivent d’Anjouan toute proche et des autres Comores. En l’espace de deux ans la population dépasse les 200000 personnes. Aujourd’hui elle atteint plus de 310000 mahorais et comoriens. C’est une véritable catastrophe humaine. Quelle idée de faire de Mayotte un département. Il suffisait d’augmenter l’aide de l’état, tout en conservant à l’île son ancien statut de Collectivité Territoriale. Auquel on devrait revenir, mais est-ce possible ?
Il faut dire aussi, pour comprendre le coup d’éclat de Darmanin, qu’il était devenu impossible de rester sans rien faire. La population de Mayotte a pris l’habitude de très mal voter au point de donner une majorité écrasante à Marine Le Pen et là, il fallait vraiment faire quelque chose.
Il s’agirait de sacrément « reprendre pied » AUSSI en Guyane, en particulier aux deux frontières: à St Laurent du Maroni côté Surinam, et sur l’Oyapock côté Brésil.
Voici des décennies que ce problème existe, que les comoriennes viennent accoucher à Mayotte. Droit du sol. Et les Français payent ensuite, allocations, droit aux soins etc… à tous ces petits… Français.
Qui se souvient de la mauvaise « vanne » raciste de notre cher Président sur les « kwassa-kwassa » ? N’est-ce donc que l’encre qui est susceptible de couler dans l’océan indien ?
Mayotte dont la population a décidé démocratiquement de rester Français mais condamner la France de ce fait par l’ONU qui bafoue la volonté des peuples de décider de leur vie, comme la population de la Crimée où encore du Donbass, (au moins à Mayotte eux, ils ne sont pas bombardés par un voisin), c’est mal et si les comoriens viennent en grande quantité vers Mayotte c’est que leur gouvernement, de ce temps là, a fait une immense erreur dans son choix. Qu’il l’assument à présent au lieu de se frotter les mains de voir se monter la criminalité dans un territoire de reconquête démocratiquement, qui fini dans le sang. Contre la criminalité, il n’y a pas trente six solutions. La gauche pédale encore à côté du vélo une fois de plus.
On peut subodorer que la France ne fera rien. Si l’on détruit les bidonvilles de tous ces pauvres bougres, c’est à dire des milliers, il faudra bien renvoyer leurs habitants aux Comores, qui ne veulent pas les reprendre. La France qui est très faible, même devant un petit pays, n’aura jamais ce courage ! Tout au plus, on détruira une dizaine de cahutes devant la télévision, juste pour la com. Si l’on voulait décourager l’immigration comorienne, on supprimerait toutes les pompes aspirantes. Or, le gouvernement ne le veut pas. Cela pourrait donner de mauvaises idées zemmouriennes et lepénistes applicables à la métropole.
Le mieux serait d’abandonner cette ile.
Bien sure comme les pays Francophones d’Afrique. Déjà nous ne sommes plus grand chose dans le monde (voir l’impression de homme d’État brésilien Bolsonaro), alors quitter les territoires Français dans le monde où bien d’autre pays s’emploient à les conquérir c’est faire disparaitre la France définitivement. Pourquoi pas, nous sommes déjà sur le chemin grâce à la Nupes.
Yes!!!
Rendre Mayotte aux Comores ! Et le problème est réglé. Encore une giscarderie à effacer.
Je n’ai jamais compris pourquoi l’on a demandé à Mayotte si elle souhaitait devenir française, mais on ‘n’a jamais demandé aux Français, les principaux concernés, s’ils souhaitaient que Mayotte devienne française ! La démocratie à sens unique ? Probablement que,.plus lucide que nos technocrates déconnectés, le peuple aurait dit non, conscient que l’accès à des prestations sociales pléthoriques, aurait mene à cette situation devenue ingérable. D’ailleurs, on n’entend pas tous ces gochos bobos qui nous prêchent sans arrêt que l’immigration est un enrichissement …
exactement ! on ne m’a jamais demandé mon avis , à moi, française
Selon « Outremer la première », Mayotte attendait l’envoi de forces de police métropolitaines pour procéder à la démolition d’un important bidonville comorien, mais cet envoi a été différé (sine die ?) pour les raisons que l’on imagine, la macronie a un besoin pressant de toutes les forces policières sur place !
Rendre à ce pays son indépendance et couper TOUTES les subventions et vous verrez très vite les comoriens rentreront chez eux …
Le seul département où la polygamie est autorisée. Le seul département où l’islam est majoritaire.
horreur ! un des chevaux de Troie ….
Pour le moment, mais attendez quelque peu…
Supprimer le droit du sol , toutes les allocations , reconduire aux frontières ceux qui arrivent illégalement et pas seulement à Mayotte mais partout en France sinon ce qui se passe là bas arrivera ici dans peu de temps . Mais au lieu de cela le gouvernement finance des bâteaux pour les passeurs , favorise l’esclavagisme , met le peuple français en danger et ruine ce pays au profit de ces populations .
Au journal officiel d’aujourd’hui, renforcement de la « réserve médicale » à Matmoutzdou: six infirmiers, deux médecins !
Il y a un calcul électoral derrière tout cela, le seul problème c’est : « au profit de qui » avec ce départerment musulman ?
Comment ont-ils vôté?