À Bordeaux, la mairie de gauche signe la paupérisation de la ville

Bordeaux, ville dirigée par un maire écologiste, Pierre Hurmic, sombre dans une décroissance alarmante. La chambre du commerce et de l’industrie (CCI) de Bordeaux Gironde alerte, s’appuyant sur les chiffres du quatrième trimestre de l’année 2024 : la ville a enregistré 40 % de liquidations judiciaires de plus que l’année précédente. L’augmentation de 36 % des procédures judiciaires de commerces ayant recours à des avocats pour sauver leur boutique illustre cette problématique et inquiète la CCI. Selon le président de cette chambre, Patrick Seguin, l’instabilité politique tissée de dissolution, de motion de censure, de gouvernement sans cesse installé sur un siège éjectable explique ce phénomène de paupérisation au niveau national et, inexorablement, au niveau local, notamment à Bordeaux. Dans le cas précis de la cité girondine, la CCI dénonce plusieurs facteurs concrets : l’insécurité grandissante, la suppression de places de parking ou encore l’insalubrité des rues.
Patrick Seguin dénonce deux décisions de la mairie : l’augmentation des tarifs des parcmètres et la piétonnisation à outrance du centre-ville. Ces projets compliquent largement l’accès aux commerces de proximité installés en ville, favorisant l’achat en ligne. La mairie, contactée par nos soins, n’a pas donné suite à nos sollicitations. Pour BV, une habitante de Bordeaux témoigne. « Notre maire est un écolo. Donc, la mairie entreprend un projet pharaonique : construire une sorte d’autoroute pour les vélos. Ceci implique la suppression de nombreuses places de parking, d’accès pour personnes en situation de handicap. » Elle rapporte le mécontentement partagé des habitants du quartier de Caudéran. Ces derniers ont tenu une réunion pour manifester leur opposition. Selon cette Bordelaise, un émissaire de la mairie a été missionné mais n’a pas du tout répondu aux attentes des riverains.
Le manque de propreté et de sécurité tue le commerce
Outre ces complications de stationnement, la CCI pointe du doigt la propreté de la ville. Cette même riveraine nous explique que la mairie a diminué la fréquence de ramassage des ordures quotidiennes, rendant inexorablement les rues moins agréables. Tout comme Rennes, Nantes, Lyon… Bordeaux fait partie de ces villes où les habitants se sentent de moins en moins en sécurité. Trafiquants, drogués, délinquants, coups de couteau et police municipale désarmée par une mairie de gauche, le quotidien des habitants de Bordeaux se dégrade de jour en jour.
Dans le quartier de l’église Saint-Paul, les jeunes avaient l’habitude de s’y rendre tard le soir, entre autres pour des veillées de prières. Aujourd’hui, le quartier ne le permet plus : nombreux sont les individus qui traînent aux alentours, avec l'allure de personnes droguées. Cette hausse de la délinquance se répercute immédiatement sur les commerces, faisant fuir les clients potentiels, trop inquiets pour flâner dans les rues de la ville.
Un mal ancien et aggravé
Pour BV, Edwige Diaz, députée Rassemblement national de Gironde, explique que cette détresse des commerçants, provoquée par l'insécurité générale grandissante et les choix de la mairie, n'est pas neuve : « Dès 2014, les plaintes de commerçants s’accumulaient déjà pour dénoncer la présence de marginaux. Dès 2017, il y a eu des manifestations et en 2021, une pétition pour appeler à cette prise de conscience. » Elle poursuit, expliquant le mal qui sévit : « Les commerçants sont victimes à la fois des politiques irresponsables nationales des macronistes et des politiques idéologues des écolos à Bordeaux. Cette idéologie s’enferme dans le déni, refuse de reconnaître le lien entre l’immigration et l’insécurité, entre l’extinction des lampadaire et l’insécurité, ou encore toxicomanie et insécurité… »
Toujours selon cette élue nationale, intime du territoire de Bordeaux : « Les difficultés économiques sont la conséquence de plusieurs mauvaises décisions de la mairie : interdiction des bateaux de croisière de s’arrêter à Bordeaux, donc flots de touristes en moins et aussi la politique anti-voiture : taxation des SUV, augmentation du prix de stationnement, suppression de places de parking… » Les facteurs évoqués par Edwige Diaz mènent à un saccage lent mais constant de la ville, entraînant simultanément l'économie de la cité girondine vers la décroissance.
À Bordeaux, la mairie est écologiste et les trois circonscriptions qui composent la ville sont sous mandat LFI, EELV et Ensemble pour la République. Si l’on peut juger un arbre à ses fruits, il est clair qu'à Bordeaux, les habitants les jugent amers, sinon pourris.

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55 commentaires
C’est essentiellement l’abstention qui à permis l’élection de ces idéologues. J’espère que les citoyens en prendrons de la graine et réalisent ce qu’il en coute de laisser sa voix dans un tiroir pendant que d’autres utilisent la leur. La tyrannie des minorités n’existe que parce que la majorité ne vote plus.
Ce sont pourtant bien les habitants qui ont voté pour LFI, EELV et Ensemble pour la République…. Un peu tard pour se plaindre….il faut assumer son vote !
Bordeaux, la » belle endormie » n’est plus ce qu’elle était…. Déjà avec Juppé, elle avait pris un virage très écolo, » tous en vélo »….
De nombreuses grandes villes comme Bordeaux se » boboisent », hélas, et deviennent écolos…. Le résultat est effrayant !
Quelques soit le niveau de responsabilité ou la gauche (LFI, Ecolo, Socialiste, Communiste) a le pouvoir ( National, Régional, Municipal …. ) on est sur et certains que le cahot, l’insécurité , les dettes, l’insalubrité arrive plus vite qu’une tempête sur l’atlantique.
Les Français Françaises sont des ânes qui croient que ces gens la vont amélioré leur futur alors qu’ils appliquent une idéologie destructrice qui mène systématiquement a la déchéance d’une nation.
Les décisions chaotiques engendrent une situation cahoteuse.
Les bobos parisiens émigrés ont voté à Bordeaux pour la politique d’Hidalgo. Fallait réfléchir avant, les gars. J’en suis fort aise; couinez, maintenant.
Dans quel domaine les écolos bobo n’ont ils pas largement démontré leur nocivité ? Il reste à espérer qu’aux prochaines municipales, ne se reproduise pas l’effet de l’aggravation du nombre d’abstentionnistes. C’est ce phénomène qui a donné le pouvoir aux écolos dans de nombreuses grandes villes, alors qu’en réalité ils sont minoritaires. Réveillons nous pour la suite.
Certs, ce constat est accablant, et est à mettre au débit de la municipalité dite « écologiste ».
Mais les bobos bordelais ont bien voté pour le personnage, le terrain ayant été bien préparé par Alain Juppé.
L’année prochaine chers bordelais mettez le bon bulletin dans l’urne.
Il ni y a pas qu’a Bordeaux qu’il va falloir mettre le bon bulletin dans les urnes mais dans toutes les villes ou la gauche est aux commandes , il est a espéré que les prochains maire soit plutôt a droite , car il va y avoir du travaille pour tout remettre en ordre.
Bien fait pour les bordelais. Ils n’ont qu’à faire attention devant les urnes.
Les villes dirigés par la gauche on ce qu’elle méritent les habitants ont voté pour ces nuls ils ont ce qu’ils ont cherchés .
Les « bobos » en vélo, minoritaires, ont voté Hurmic. Mais Bordeaux, c’est aussi une métropole dont les habitants, alentour, se rendaient dans le centre ville pour des raisons légitimes. Mais, comme le dit très justement votre article, c’est rendu impossible par la mairie de Bordeaux. La ville a été confisquée par la poignée des nantis sur les listes électorales.
J’ajouterais à votre article, la méfiance que l’on éprouve à utiliser les trams TBM : aucun contrôle dans les rames, lignes trop souvent en panne, fraude massive malgré des tarifs sociaux compensés par ceux qui compostent, une poignée de citoyens à qui on ne fait guère de cadeaux…
Bordeaux pour moi, c’est Mollat d’abord et de très rares déplacements dans le centre ville : la ville a perdu son attrait malgré les splendides monuments et immeubles légués par les architectes du passé
Le programme d’Hurmic, c’est de sauver la planète. C’est pour cela qu’il a été élu non ?
Alors sauver Bordeaux…
Je comprends très bien le désarroi des habitants de Bordeaux et de ses aglomérations. Mais à qui la faute??? Qui a voté lors des municipales ? Qui a élu le maire EELV de Bordeaux ainsi que les maires LFI et macronistes des aglomérations périfériques…. les conseils municipaux? Certainement pas les parisiens ou les Rochelais! En France ce sont les incendiaires qui crient « Au Feu ».
Comme le dit si bien le proberbe populaire: « Comme tu fais ton lit, tu te couches » et ne viens pas te plaindre sis les plis du drap empêchent de dormir.
On devrait fait le bilan (ou le bêtisier) de toutes ces villes dirigées par les écologistes avant les municipales.
Pourquoi pleurer sur Bordeaux et les Bordelais ? Avec 62% d’abstention au 2e tour des municipales ils ont laissé élire Humic dont ils connaissaient pourtant le programme. Il coule leur ville ? Ils l’ont voulu, qu’ils se dém…brouillent.
Bordeaux est une métropole : toute cette métropole n’est inscrite que sur les listes électorales des communes voisines, qui ne s’abstiennent pas. Mais jusqu’à présent, ces communes avaient accès au quotidien à la ville de Bordeaux : commerces, cinémas et autres lieux de vie
Il a été élu ce « Brave Ecolo » alors supportez chers Bordelais !! Et pourtant Bordeaux a eu son heure de gloire !! Mais c’était avant !!
dans les années 70 Bordeaux était flamboyante, belle, indépendante de la mode parisienne, avec de super commerces, c’est devenue une POUBELLE .Bravo et merci aux électeurs qu’ils assument
Vous semblez penser que toute la Métropolitaine bordelaise a voté pour Hurmic ! Regardez plutôt les votes sur Pessac, Talence, Le Bouscat…. dont les habitants fréquentent ou fréquentaient la ville même de Bordeaux.
Ils ont désormais, dans avoir été consultés, le « barrage sanitaire » anti prolo dressé par des bobos, verts, voire « verts de gris » comme disait Delfeil de Ton…