À Beyssenac (Corrèze), les élus vent debout contre le projet d’installation de migrants !

Les cris de détresse du maire et des habitants de Beyssenac seront-ils entendus ? Ce 6 mars, la députée RN de Gironde Edwige Diaz, présidente du groupe RN au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et le conseiller régional RN et délégué départemental de la Corrèze Valery Elophe sont ressortis combatifs mais sceptiques de leur rendez-vous à la préfecture de la Corrèze, à Tulle.
Annoncée subrepticement à la fin du mois de janvier, l’implantation du centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) à Beyssenac, petit village de 370 habitants, reste toujours vivement contestée. Après la levée de boucliers des habitants, le conseil municipal a émis, le 23 février, un avis défavorable à la poursuite du projet. « En cause : l’opacité et le manque d’informations communiquées par les services de l’État », écrivait Clémence de Longraye dans BV.
À ce jour, l’État reste sourd à l’angoisse de ces Français ruraux qui n’ont rien demandé. Cette affaire emblématique oppose David et Goliath : les habitants de cette petite commune rurale font face à l’État macronien dans toute sa puissance et sa duplicité, appuyé par les puissantes associations de soutien aux migrants généreusement subventionnées. En l’occurrence, l’association Viltaïs. « Ce qui est reproché, c’est surtout l’opacité de ce projet que le maire et les habitants ont appris par des fuites de presse entre décembre et janvier, explique Edwige Diaz. Le conseil municipal n’avait toujours pas été mis officiellement au courant en février. Nous sommes en mars, les médias en parlent, le centre doit ouvrir en avril », précise l’élue RN. Et rien n’a changé.
L’État joue-t-il le pourrissement et la division ? Dans une lettre à ses administrés, le courageux maire de Beyssenac, Francis Comby, très opposé au projet, se défend d’avoir été mis au courant. « Les gens s’inquiètent, c’est normal, écrit-il dans une lettre à ses administrés datée du 28 février. On ne sait pas ce qui va arriver. Comme on ne sait pas, il se dit beaucoup de choses […] Arrêtons de dire que j’ai autorisé un CADA. Quand ? Par quelle délibération ? Par quel courrier ? » Le piège tendu en toute duplicité par le pouvoir à cette petite commune française se referme sur les habitants. « J’ai demandé voilà trois semaines à Monsieur le préfet de la Corrèze de tenir une réunion d’information à Beyssenac, poursuit le maire. À ce jour, je n’ai toujours pas reçu une lettre, un mail ou un mot officiel à la mairie au sujet de ce projet », alors que le conseil municipal a pris une motion, le 23 janvier, qui s’oppose formellement à l’ouverture du centre.
Cette rencontre du préfet avec la population, les deux élus RN l’ont exigée. Et obtenue. À la préfecture de Tulle, le directeur de cabinet du préfet Loïc Loupret s’est engagé à tenir une réunion dans les prochains jours. Contactée par BV, la préfecture de la Corrèze confirme qu'une réunion publique se tiendra le 16 mars mais refuse de préciser la teneur du message qui sera donné. Selon Edwige Diaz, il ne sera pas question de concertation. Le directeur de cabinet l’a dit clairement, selon elle, aux élus accompagnés de deux habitants du village, tendus et émus face à l’enjeu : il ne reviendra pas en arrière. Il est trop tard pour que la mairie préempte le bâtiment. Le directeur de cabinet du préfet fait porter ce raté au maire, soi-disant mis au courant. Et évacue l’affaire, en une heure, un sourire ironique aux lèvres, raconte Edwige Diaz.
Face au mur froid de l’administration macroniste, les élus RN questionnent : combien de créations de places dans ce CADA ? Quels sont les objectifs, à terme ? Combien l’État va-t-il investir, directement ou indirectement via l’association Viltaïs, dans ce projet ? Combien cette association va-t-elle toucher, en plus, par personne accueillie et par jour ? Quel impact sur les prix de l’immobilier local ? La baisse de valeur des maisons des habitants sera-t-elle compensée ? Quels sont les salaires des responsables de ces associations ultra-subventionnées ? Comment sont choisies les communes rurales qui accueilleront les migrants dont le pouvoir souhaite débarrasser les grandes villes ? Le représentant de l’État ne donne aucune réponse.
Cette forme de hold-up d’un État tout-puissant vis-à-vis des habitants d’une petite commune rurale respire le mépris de ces Limousins dont la famille s’enracine là, parfois depuis des siècles. Elle trahit l'indifférence face à leur angoisse et à leurs souffrances, à leur identité, à leur histoire aussi. Car c’est ainsi, nos communes ont une histoire.
Le 16 février, le maire de Beyssenac, ses élus, les autorités locales et 400 personnes participaient à la cérémonie en souvenir du 79e anniversaire du massacre du Pont Lasveyras, un drame de la dernière guerre, daté du 16 février 1944.
Parmi eux, les représentants de l’Amicale des familles et amis des victimes, des délégations d’Oradour-sur-Glane et de Saintes et plus de 70 porte-drapeau. Ils ont chanté « Ma Terre », un chant écrit en hommage aux victimes, déposé des gerbes au pied de la stèle des maquis et procédé à l’appel des morts : 34 hommes exécutés sur place et 6 morts en déportation. Ils ont respecté une minute de silence. Francis Comby, maire de Beyssenac et président du Moulin de la Résistance, a évoqué la tragédie vécue par ces jeunes de 18 à 24 ans, surpris par une division allemande au matin. Il insistait sur l’importance de ne pas oublier le passé et de faire perdurer le devoir de mémoire.
Cette mémoire, que pèse-t-elle face aux projets de répartition des migrants décrétée par Ursula von der Leyen, imposée aux préfets par Emmanuel Macron, arrosée de subventions dans des proportions inconnues de ces communes rurales, appliquée de gré ou de force aux populations. Aujourd’hui, la France qu’on aime, celle des clochers, celle de nos campagnes, fait face, seule, à cette immense entreprise de démolition et de remplacement.
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90 commentaires
Voilà le résultat des élections truquées !!!
Machines à voter Dominion
Nous sommes de gré ou de force dans un Etat totalitaire, c’est ce qu’il advient lorsque l’Etat à le monopole du contrôle politique, ce sont les dirigeants qui décident ce qui sera la vérité. Le totalitarisme s’attèle à détruire l’essence même de l’homme. Coluche l’a dit « La moitié des hommes politiques sont bons à rien les autres sont prêts à tout ! »
Toujours plus monstrueux .
En plus cela n’est surement pas positif non plus pour les migrants …
Grand remplacement …organisé .
Retour au moyen-âge et à la féodalité où les vassaux du roi pressurent les gueux et les vilains.
Faites comme moi , envoyez un mail de soutien au maire de cette commune , M Comby , pour lui apporter votre soutien . L’adresse mail est disponible sur le site web de la mairie .
Nos villages ne sont pas les poubelles de la macronie.
C’est ce que je viens de faire.
Il faut que les lecteurs de BV se mobilisent en apportant leur soutien à cette commune. Cela peut vous arriver.
Merci à Vous.
Même si ça reste symbolique, cela conforte le maire dans sa décision. Exprimons par tous les moyens notre opposition à cette soi- disante redynamisation de nos villages. Macron veut mettre la poussière sous le tapis provincial, les Gaulois sont réfractaires à sa politique de remplacement .
Fait.
et en attendant ce président indigne de sa fonction fait la fête en Afrique, ou il va encore distribuer un pognon de dingue , qui ne sort pas de sa poche mais de la notre ! comme le dit » Pounet » plus bas les français sont bien des vaux !!
Un français de souche, c’est un français dont le patronyme orne le plus souvent les monuments aux morts que les dossiers de la CAF.
Absolument exact ! Perso, je ne sais pas ce que c’est que la » CAF » ( sauf par oui-dire). Par contre , je sais pertinemment depuis mon enfance ce que sont un monument aux morts, un cimetière militaire, et les camps de Matthausen et Buchenwald…
les 44,35% qui voté macron au second tout des présidentielles devraient héberger ces migrants, et surtout en être responsables !!!
Depuis les émeutes de 1985 dans les banlieues des grandes villes , l’Etat a mis en place la ventilation, la dispersion , des banlieues des métropoles vers les villes moyennes et petites. Et la délinquance est venue avec cette nouvelle population. Le meme plan sert à l’Etat pour disperser et ventiler les migrants illégaux , maintenant jusque dans les villages.
Il faut diminuer fortement les arrivées sur le territoire national , le contrôle des frontière étant pratiquement impossible, il faut réduire au minimum les diverses aides accordées aux migrants.
« imposée aux préfets par Emmanuel Macron » Nul besoin de trop les menacer pour qu’ils s’exécutent de bonne grâce. N’oublions pas que c’est lui qui les nomme.
et que comme lui, ils sont probablement énarques.
Une seule arme, le bulletin de vote au moment des élections européennes, et balayer Ursula et ses contempteurs, dont le modèle est Macron, où est il ce peuple français qui savait se révolter et faire plier les puissants. De Gaulle disait que nous étions des veaux, manifestement ces veaux ont été castrés.
le probleme est que cette arme est enrayée par les fraudes , tant que les fraudes seront utilisées aucun vote ne sera une arme contre eux , la democratie est morte
Exact ! L’élection des députés européens, dans près d’un an, doit refléter cette volonté de ne plus être soumis et bâillonnés par l’U.E. qui nous vampirise et asservi aux exigences des multimilliardaires mondialistes. Pour ma part, je voterai Les Patriotes, les seuls me semble-t-il qui demandent clairement la sortie de l’U.E. Je crois qu’on a besoin de clarté dans le débat politique…
Le seul problème c’est que les français n’ont toujours pas compris l’importance du parlement européen, contrairement à d’autres pays, et ils votent « écolos » !
Malheureusement les élections semblent truquées, elles aussi..
Il faut entrer en résistance contre la dictature exercée par le gouvernement. Je suis persuadé que le RN peut empêcher cette intrusion barbare dans ce petit village.
Par un procédé retors, l’administration s’est débrouillée pour que la mairie n’ait pas le moyen d’acquérir le bâtiment destiné au CADA. Eh bien quand le préfet, avec son sourire narquois, aura enfin daigné répondre aux questions qui lui sont posées, je suggère ce mode d’action. A l’exemple des héros de ce village, assassinés par les Nazis, que tous les hommes se rassemblent, enlèvent les portes, les fenêtres et les volets du bâtiment, et les jettent à la rivière. Si l’administration les remplace, au moins, la mairie aura fait un investissement écologique et gratuit, pour le jour où le bâtiment sera rendu (exiger des fenêtres à double vitrage …). Une action commune et solidaire, ça aurait de la gueule, et il est plus délicat de punir collectivement. Si l’Etat déploie la police, on verra le scandale. Je plains seulement la police pour laquelle j’ai le plus grand respect, et dont la mission est plutôt de chasser les dealers, surtout quand ils sont illégaux.
Enlever les portes, les fenêtres et les volets du bâtiment, et les jeter à la rivière, un investissement écologique !
Pour le reste, je suis plutôt d’accord avec vous.
bonjour, c’est trop facile de répandre un peu partout ces gens pour mieux dissiper une L’incompétence à gérer cette immigration incontrôlée dans tout le pays. En oubliant cependant que les français de n’importe quel patelin n’ont jamais été consultés, considérés par avance, tout comme les : sans-dent, illettrés, gaulois réfractaires etc.. que l’on s’octroie le droit « d’emmerder » en leur refilant la patate chaude, mais incapables qu’ils sont de régler ce problème. On voit les dégâts terribles, insupportables, causés par cette immigration : assassinats de nos professeurs, tuerie au couteau de nos enfants ( gestes inexplicables, guidés par des voix venues d’ailleurs) qui peut croire çà! insécurité épouvantable par l’attaque de personnes âgées, ce n’est plus acceptables Cependant: que faire en retour?
L’hymne national vous donne la solution !
Et dire que jupiter a gagné les élections pour éviter le chaos qu’aurait semé Marine…
Bravo aux dindons de la farce !
Tout à fait !
Le maire prend un arrêté d’interdiction de l’implantation…
Au moins le préfet se bougera ne serait-ce que pour faire casser l’arrêté !