50 universitaires signent une tribune en soutien à Fabrice Balanche

Deux jours après les propos de la présidente de l'université Lumière Lyon II contre Fabrice Balanche, une cinquantaine d'universitaires ont signé une tribune dans Le Figaro en soutien à l'enseignant, insulté par l'extrême gauche. Ils demandent notamment la démission d'Isabelle von Bueltzingsloewen. « Il faut tirer toutes les conséquences de cette crise : la présidente de l’université Lyon-2 ne peut pas rester en fonction après un tel reniement des principes fondamentaux de la République universitaire. »
« L’administration de Lyon II s’est montrée d’une extrême prudence, puis d’une complaisance glaçante [...] Au lieu de soutenir l’un de ses enseignants agressé dans l’exercice de ses fonctions, [...] la présidente de l’université a choisi de remettre en question sa légitimité scientifique en contestant publiquement sa liberté académique », écrivent ces universitaires. « C’est un signal d’alarme. Nous ne laisserons pas l’un des nôtres affronter seul cette offensive. Nous nous tenons résolument aux côtés de Fabrice Balanche, à la fois pour le défendre publiquement, mais aussi pour l’assister concrètement sur le plan judiciaire », concluent les signataires, parmi lesquels Xavier-Laurent Salvador, maître de conférences et directeur de l'Observatoire d'éthique universitaire, l'universitaire et présidente du CERIF Florence Bergeaud-Blackler, l'ancien ministre et philosophe Luc Ferry, l'ancien ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer ou encore l'intellectuel et écrivain Pierre-André Taguieff.
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33 commentaires
Sentant le vent du couperet , les universitaires se réveilleraient ils ? il est grand temps .
Une lueur de résistance à l’université!
Merci à ces 50 courageux qui vont affronter l’opprobre mediatique.
50 courageux qui vont subir la haine des universitaires pro-islamistes .
C’est bien, c’est encore trop peu. Mais il y a comme un frémissement contre la brutalité d’une extrême gauche ignare, dans son bunker idéologique.
La décision du président de l’Université Bordeaux-Montaigne était déjà un signe de rejet de ces hordes barbares au sein de l’université.
Le nombre, le nombre : c’est le nombre qui pourra éjecter ces excités, une poignée d’excités.
Démission de la présidente de Lyon II. Elle fait honte à Voltaire et à Zola.
Moi par ce commentaire je signe aussi. Il va falloir nettoyer sévèrement les écuries universitaires.
50 ce n’est pas beaucoup
Quel lien avec Harvard ? Cherchez un peu.
Il n’y a pas à chercher longtemps ; toutes les universités françaises sont des mini-Harvard. L’administration Trump fait la chasse aux gauchisme, nous, nous l’entretenons.
C’est pas pour dire mais « les femmes aux manettes » en ce moment ,elles laissent des traces
Que une cinquantaine , c’est peu . Ce sont tous les enseignants qui devraient lui apporter leur soutient , tous les présidents d’université . Aucun d’eux n’est plus à l’abri aujourd’hui dans ce pays , comme d’ailleurs tous les français .
Vous avez raison, la vie d’un Francais est de peu d’importance aux yeux des politiques
Par contre, pas touche aux agresseurs
Bravo à tous ces signataires d’une tribune de soutien au professeur Lablanche! Merci à eux d’avoir demander la démission de la présidence de l’université Lyon II afin que cette université pas des lumières aux ténèbres islamo gauchistes!
Bien, même très bien mais 50 c’est peu !!
Cette tribune vaut ce qu’elle vaut mais il était important qu’elle fut écrite. Les Universités dont le nom même porte l’objet de leur existence doivent permettre à chacun d’accéder à l’universalité des sciences. Le respect des professeurs est un principe non aliénable. Il se peut que l’un d’entre eux ne nous convienne pas. C’est à nous d’aller voir ailleurs et pas au professeur de quitter son poste. Et je suis d’avis que cette président quitte les lieux. Le plus tôt sera le mieux.
Comment cette dame a t elle pu accéder à ce poste?
Une tite lecture de sont pédigrée est intéressante : Isabelle von Bueltzingsloewen est spécialiste d’histoire de la psychiatrie et des politiques de santé mentale dans la France des XIXe-XXIe siècles. Tout est dit .
Que 50 ? Bon c’est un début, c’est vrai que ce sont les vacances !
J’aurais préféré université républicaine à république universitaire.
Qu’en pense le secrétaire d’état aux universités ?
Apparemment, motus et bouche cousue.